mardi 16 mars 2010

16 Mars - SAINT ABRAHAM, Ermite

"Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"
ABRAHAM naquit en Mésopotamie, près d'Édesse, en l'an 300. Ses parents, qui étaient fort riches, le forcèrent à contracter mariage avec une fille de noble naissance; mais, avant que les fêtes des noces ne fussent terminées, le jeune homme, saisi d'une inspiration divine, s'enfuit et se cacha, à quelque distance de là, dans une cellule solitaire.


Après dix-huit jours de recherches infructueuses, ses parents le trouvent dans cette retraite, plongé dans la contemplation et la prière, et ils sont si touchés de ses suppliantes paroles, qu'ils font le sacrifice de leur cher fils et le laissent suivre sa vocation.


Dès lors le nouvel ermite fait murer sa cellule, pour n'avoir plus de communication avec le monde, et il ne laisse qu'une toute petite fenêtre, pour recevoir la nourriture qu'on lui apportera à certains jours.


Il y avait dix ans qu'il menait eu ce lieu une vie tout angélique, quand il apprit la mort de ses parents. Son cœur était trop détaché des biens périssables pour qu'il songeât à les reprendre ; il pria donc un ami sûr de vendre tout son héritage et d'en distribuer le prix aux pauvres.


Dès lors il se donna plus que jamais à DIEU : une tunique de poils de chèvre et un manteau pour se couvrir, une natte pour se coucher, un plat pour manger, telle fut toute sa fortune; mais, pauvre des trésors terrestres, combien il s'enrichit des biens célestes !


Saint Ephrem nous dit de lui qu'il ne se relâcha jamais en rien. Il ne passa pas un seul jour sans verser des larmes; que, malgré ses austérités, il conserva toujours la fraîcheur de son visage et la vigueur de son corps ; enfin que, durant cinquante ans, il ne changea jamais la tunique de poils de chèvre dont il était vêtu, et même qu'elle servit à d'autres après sa mort.


Mais voici que ce solitaire va devenir apôtre. Il y a près d'Édesse un village païen impossible à convertir. L'évêque appelle Abraham à son secours ; il le force à quitter sa retraite, l'ordonne prêtre et lui dit : "Allez, je compte sur vous pour faire de ce peuple endurci un peuple de chrétiens".


Le Saint se met à l'œuvre, bâtit une église, renverse les idoles, prêche la foi. A trois fois différentes, il est roué de coups de bâtons, écrasé de pierres, laissé pour mort; mais la prière ranime ses forces, et il se relève pour prêcher encore JESUS-CHRIST.


Ces prodiges, cette persévérance, font réfléchir le peuple rebelle ; on se dit : "Le DIEU de cet homme ne peut être que le vrai DIEU. » Tous reçoivent enfin le baptême, et l'apôtre, redevenant moine, court, malgré le désespoir de son troupeau, retrouver sa chère solitude, où sa vertu grandit chaque jour jusqu'à sa mort. Il mourut âgé de 76 ans, le 16 mars 376.


Pratique. Soyez toujours prêt à suivre la voie de l'obéissance, et ne cherchez que la volonté de DIEU.


Sur INTROIBO: http://www.introibo.fr/Mardi-de-la-4eme-semaine-de-Careme


SAINT CLÉMENT-MARIE HOFBAUER
L' Apôtre de Vienne
(1751-1820)


SAINT CLEMENT-MARIE HOFBAUER est né le 26 décembre 1751 à Tasswitz en Moravie et dut le jour à de très pieux et simples parents. Son père, un boucher était tchèque, sa mère était allemande. Après la mort prématurée de son père, la mère conduisit Clément-Marie devant un crucifix et lui dit: "Le SAUVEUR est maintenant ton père! Prends soin de marcher sur le chemin qui Lui agrée!"

Apprenti boulanger, serviteur de couvent et étudiant, il s'efforçait sans cesse de se rapprocher de son grand but: être prêtre. Au cours d'un pèlerinage à Rome, il fit la connaissance des Rédemptoristes et entra dans cet Ordre.

En 1785, le Saint fut ordonné prêtre, et après deux ans d'études supplémentaires, comme il était impossible sous le régime du joséphisme de fonder un couvent à Vienne, il alla à Varsovie, où il s'occupa très activement de l'Église nationale allemande de Saint-Benno de 1787 à 1808, surtout comme confesseur allemand. Dans cette église, on prêchait une sorte de Mission perpétuelle.

Tous les jours on y prêchait deux fois en allemand et deux fois en polonais. Il considérait l'incertitude religieuse, si largement répandue, comme l'obstacle le plus redoutable au renouvellement intérieur. C'est pourquoi il était infatigable quand il s'agissait de prêcher la parole de DIEU.

Des collaborateurs s'empressaient de venir à lui, et avec eux, il put fonder de nouveaux établissements de son Ordre et multiplier son activité missionnaire. Hofbauer, le propagateur de l'Ordre du Très Saint Rédempteur de ce côté des Alpes, est vénéré par l'Ordre comme son second fondateur.

De nombreuses guerres avaient amené à Varsovie la pauvreté et la misère de la population. Le Saint déploya une grande activité charitable, fonda un orphelinat, une école populaire pour 350 enfants pauvres, un lycée.

Sur l'ordre du gouvernement de Paris, il fut conduit avec ses compagnons à la forteresse de Küstrin, en 1808, et transféré à Vienne après quatre semaines de détention. Là, ce n'étaient pas seulement des gens du peuple qui assiégeaient son confessionnal -- car ils le vénéraient comme le père des pauvres -- mais des fonctionnaires influents et des hommes d'État du Congrès de Vienne, des savants connus et des artistes.

C'est avant tout l'influence de Hofbauer qui fit échouer au Congrès le projet d'une église nationale allemande détachée de Rome, proposée par Wessenberg, et qui fit rapporter la législation du joséphisme. Le Saint mourut à Vienne le 15 mars 1820

"Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

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