jeudi 1 juillet 2010

02 Juillet - LA VISITATION DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE


Cette fête nous rappelle la visite de Marie à Sa cousine Élisabeth. Après avoir annoncé à Marie le mystère de l'Incarnation, l'archange Gabriel La prévient que Sa cousine Élisabeth, âgée et jusque là stérile, sera mère dans trois mois, par un nouveau prodige. Marie ne tarda pas à Se mettre en route pour féliciter l'heureuse mère.
Ce voyage n'eut pour mobile aucun sentiment humain. Marie possédait en Elle, avec JESUS, toutes les richesses et toutes les joies du Ciel; cela Lui suffisait, et nul besoin n'agitait Son cœur; mais un devoir de douce charité se présentait à remplir; Elle voyait, dans l'accomplissement de ce devoir, un exercice de zèle et une occasion de glorifier DIEU. D'ailleurs, le Saint-Esprit La conduisait: la rencontre des deux futures mères, et surtout des deux enfants qu'elles portaient, était dans les desseins providentiels. Aussi Marie Se hâte, Elle S'expose aux fatigues d'un long chemin, Elle gravit les montagnes, et bientôt Elle atteint le terme du voyage.

O merveille! À peine Marie et Élisabeth sont-elles en présence, que l'enfant d'Élisabeth tressaille dans son sein, et elle-même, saisie de l'esprit prophétique, s'écrie en embrassant Marie: "Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et béni le Fruit de Votre sein!" Paroles que l'Église a jointes à l'Ave Maria pour en faire une des plus belles prières chrétiennes; paroles qui retentiront chez tous les peuples et dans tous les siècles! Ainsi, la mission de JESUS commence avant Sa naissance, Il sanctifie Jean-Baptiste dans le sein de sa mère; car ce tressaillement qu'il éprouve annonce le Prophète qui devine son DIEU, et le Précurseur qui reconnaît le SAUVEUR.
Marie, saisie Elle-même par l'Esprit divin, entonne ce beau chant d'action de grâces appelé le Magnificat, qui célèbre dans un langage céleste les merveilles opérées par Dieu en Elle, chant que répéteront sans fin tous les échos du temps et de l'éternité.
Durant trois mois, les paroles et les exemples de Marie firent le charme de la maison qu'Elle visitait. On suppose qu’elle quitta Elisabeth avant la naissance de Saint Jean-Baptiste ; saint Luc (1, 56) mentionne Son départ avant le récit de l'enfantement d'Élisabeth (1, 57). 
Elle reprit alors le chemin de Nazareth, retrouva avec joie Sa vie silencieuse et retirée, n'ayant rien perdu de ce trésor de recueillement, de pureté, de vie intérieure qu'Elle avait communiqué autour d'Elle.
Que de leçons pour les chrétiens dans ce mystère! Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d'amabilité! Leçons de mortification, d'humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde! Puissions-nous en profiter
Pratique : Exercez-vous à la prévenance et l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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