samedi 9 juillet 2011

09 Juil - SAINTE VERONIQUE GIULIANI, Vierge, Clarisse / SAINTE MARIA GORETTI, Vierge et Martyre

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)

 SAINTE VÉRONIQUE GIULIANI
Vierge, Clarisse
(1660-1727)
Sainte Véronique Giuliani eut une enfance tout extraordinaire: le mercredi, le vendredi et le samedi, jours consacrés à honorer la Passion de JÉSUS-CHRIST et la Sainte Vierge, elle n'acceptait le lait de sa mère ou toute autre nourriture que deux fois et en petite quantité, prélude des grands jeûnes de sa vie. Six mois après sa naissance, elle s'échappa des bras de sa mère et alla d'un pas ferme, toute seule, vénérer un tableau attaché à la muraille et représentant le mystère du jour. À partir de ce moment, elle marcha sans le secours de personne. Un an après, accompagnant sa mère dans un magasin, elle dit d'une voix claire au marchand, qui trompait sur le poids: "Soyez juste, car DIEU vous voit."

À trois ans, elle avait des communications familières avec JÉSUS et Marie. Quelques fois l'image de Marie portant JÉSUS devenait vivante, et, se détachant du cadre, descendait dans ses bras. Un matin qu'elle cueillait des fleurs pour orner l'image de JÉSUS et de Marie, Jésus lui dit: "Je suis la Fleur des champs." Charitable pour les indigents dès son bas âge, un jour elle donna une paire de souliers à un pauvre, et, quelques temps après, elle les vit aux pieds de la Sainte Vierge, tout éclatants de pierreries.


Elle fit, à douze ans, vœu de se consacrer à DIEU. Bientôt, recherchée par de brillants partis, elle répondit simplement: "C'est inutile, je serai religieuse." Elle entra à dix-sept ans chez les Clarisses. Elle ne connut point les essais de cette nouvelle vie, et se trouva dès le premier jour religieuse parfaite.


Sa grâce spéciale fut de porter en elle la ressemblance de JÉSUS crucifié, dont elle méditait sans cesse la Passion. Elle eut son couronnement d'épines, qui laissa des traces douloureuses et inguérissables sur sa tête; elle sentit, un jour de Vendredi saint, la douleur du crucifiement, et le SAUVEUR, lui apparaissant, laissa sur ses pieds, ses mains et sa poitrine, des stigmates tout saignants. Les grâces extraordinaires que reçut Véronique furent achetées au prix de grandes épreuves.


Elle mourut le 9 juillet 1727.

Pratique :
Rappelez-vous la maxime de Sainte Véronique : « Qui veut être à DIEU doit mourir à soi-même »

INTROIBO : Sainte Véronique Giuliani, vierge

HODIEMECUM : Les 19 martyrs de Gorkum, à La Brille en Hollande. 1572.

MAGNIFICAT : Sainte Maria Goretti, Vierge et Martyre / Sainte Véronique Giuliani, Vierge, Clarisse

L'Evangile du Jour sur PerIpsum son Commentaire par l'abbé André-Jean-Marie Hamon



"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"


SAINTE MARIA GORETTI
Vierge et martyre
(1890-1902)


Maria
naquit dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d'une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.

Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Maria, âgée alors que de neuf ans. La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école.

La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir JÉSUS dans le Saint Sacrement. «Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la communion», dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l’Époux des vierges.

Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.

L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace: «Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer!» La jeune chrétienne s'écria: «Non! c'est un péché, DIEU le défend! Vous iriez en enfer!» Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

Lorsqu'Assunta est mise au courant du drame, Maria git mourante à l'hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de JESUS en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron: «Et toi, Maria, pardonnes-tu? lui demanda-t-il. -- Oh, oui! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de JÉSUS, qu'il vienne avec moi au Paradis.» Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci: «Que fais-tu Alessandro? Tu vas en enfer!» et comme elle se détournait dans un ultime effort, son coeur cessa de battre.

Le 24 juin 1950, le pape Pie XII canonisait Maria Goretti, martyre à douze ans pour avoir défendu sa pureté jusqu'à la mort. Dans son allocution, le Saint-Père déclarait: «Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du SEIGNEUR, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à DIEU et à croître en vertu. Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité.»

Résumé O.D.M., tiré de A. Gualandi -- L. Tonini, édition 1947. W. Schamoni, édition 1955, p. 302.
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08 Juillet - SAINTE ÉLISABETH,  Reine de Portugal
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)



SAINTE ÉLISABETH
Reine de Portugal
(1271-1336)


SAINTE ÉLISABETH
reçut ce nom à son Baptême, en souvenir de sainte Élisabeth de Hongrie, sa tante. A l'âge de huit ans, elle récitait chaque jour l'office divin et conserva cette pratique jusqu'à sa mort; elle méprisait le luxe, fuyait les divertissements, soulageait les pauvres, multipliait ses jeûnes et menait une vie vraiment céleste. Toutes les œuvres de piété d'Élisabeth étaient accompagnées de larmes que l'amour faisait monter de son cœur à ses yeux. Le temps que ses exercices religieux lui laissaient libre, elle aimait à l'employer à l'ornementation des autels ou aux vêtements des pauvres.

Élevée sur le trône de Portugal par son mariage avec Denys, roi de ce pays, elle fut d'une patience remarquable dans les épreuves qu'elle eut souvent à subir de la part de son mari, et ne lui montra jamais, en échange de ses procédés injustes, qu'une amabilité croissante, une douceur toute affectueuse et un dévouement sans bornes, qui finirent par triompher de ce cœur rebelle. Élisabeth est célèbre par le don que lui fit le Ciel de rétablir la paix entre les princes et les peuples.

Peu de Saintes ont montré tant de charité pour les membres souffrants de JÉSUS-CHRIST; jamais aucun pauvre ne partait du palais sans avoir rien reçu; les monastères qu'elle savait dans le besoin recevaient abondamment le secours de ses aumônes; elle prenait les orphelins sous sa protection, dotait les jeunes filles indigentes, servait elle-même les malades.

Tous les vendredis de Carême, elle lavait les pieds à treize pauvres, et après les leur avoir baisés humblement, elle les faisait revêtir d'habits neufs. Le Jeudi saint, elle remplissait le même office près de treize femmes pauvres. Or, un jour qu'elle lavait les pieds à ces pauvres, il se trouva dans le nombre une femme qui avait au pied une plaie dont la mauvaise odeur était insupportable: la reine, malgré toutes les répugnances de la nature, prit ce pied infect, en pansa l'ulcère, le lava, l'essuya, le baisa et le guérit. Même miracle arriva en faveur d'un pauvre lépreux.

Un jour qu'elle portait dans les pans de sa robe de l'argent pour les pauvres, son mari lui demanda à voir ce qu'elle portait, et il fut émerveillé d'y voir des roses hors de saison. Après la mort du roi, elle voulait se retirer chez les Clarisses, mais on lui fit observer qu'elle ferait une meilleure œuvre en continuant ses libéralités. Enfin, après une vie toute d'œuvres héroïques, elle mourut en saluant la Très Sainte Vierge, qui lui apparut, accompagnée de sainte Claire et de quelques autres saintes religieuses.

Pratique : Ne vous contentez pas de donner aux pauvres ; ayez pour eux un respect chrétien.


INTROIBO : Sainte Elisabeth, reine et veuve

HODIEMECUM : Sainte Elizabeth, reine de Portugal, veuve. 1336. Saint Thibaud de Marly, abbé des Vaux-de-Cernay. 1247

MAGNIFICAT : Sainte Elisabeth, Reine de Portugal

L'Evangile du Jour sur PerIpsum son Commentaire par Saint Augustin

 

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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