dimanche 22 janvier 2012

22 Janv - SAINT VINCENT, Diacre et Martyr

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales)

SAINT VINCENT, l'un des plus illustres martyrs de JÉSUS-CHRIST, naquît à Saragosse, en Espagne. Son éducation fut toute chrétienne, et il fit, sous la direction de l'évêque Valère, de rapides progrès dans la connaissance des saintes Lettres.


Il était diacre, quand Dacien, gouverneur d'Espagne, l'un des plus cruels persécuteurs qu'ait jamais eus l'Église, en fit une des premières victimes de sa fureur. Rien n'est plus beau que le récit de son interrogatoire : "Ta naissance, Vincent, dit le juge, et ta brillante jeunesse excitent tonte ma sympathie ; renonce à ta religion et choisis entre les honneurs ou les tourments. — Tu as pris trop de peine, répond le martyr, pour me faire apostasier; je resterai chrétien et saurai mourir joyeusement pour la vérité. Les souffrances me vaudront la couronne des élus. »

Comme prélude de son supplice, Vincent est étendu sur un chevalet, et, sons l'action des cordes et des roues, ses nerfs se rompent et ses membres se brisent : « Eh bien! Dis-moi maintenant quelle est ta foi, reprend le féroce Dacien. — Tu combles aujourd'hui mes vœux, dit le martyr, laisse libre cours à ta rage, tes fureurs me conduisent à la gloire. »

Le tyran s'irrite contre les bourreaux, trop timides dans leur besogne, et le supplice recommence plus horrible encore, à coups d'ongles de fer. Vincent sourit dans les tortures : « Vos idoles, dit-il, sont de bois et de pierre ; servez, si vous voulez, ces vains fantômes; pour moi, je ne sacrifie qu'au DIEU vivant qui est béni dans tous les siècles. »

Dacien lui-même est touché de l'affreux état où il a mis sa victime : « Aie pitié de toi, Vincent, ne méprise pas ainsi la jeunesse dans sa fleur, épargne-toi de plus terribles châtiments. » Mais le saint diacre ne cède pas plus aux flatteries qu'aux menaces : « Langue de vipère, dit -il, je crains plus ton poison que tes tourments. J'ai pour me soutenir la parole de mon SAUVEUR, qui a dit : "Ne craignez point ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent rien sur l'âme. »

Alors on prépare un vaste gril de fer dont les barres sont autant de scies aux pointes aiguës ; on le place sur un brasier ardent et on y jette le martyr, qui bénit DIEU dans son affreux supplice.

Vainqueur du tyran, Vincent est retourné dans son cachot et soumis à de nouvelles tortures. Au milieu de la nuit, les anges viennent le consoler : "Réjouis-toi, lui disent-ils, bientôt ton âme, libre du joug de la chair, va prendre place parmi nous !"

Vincent rendit peu après le dernier soupir ; il avait vingt- deux ans. C'était en 304. Saint Augustin a dit de lui : « Enivré du vin qui rend fort et chaste, Vincent triompha des tyrans qui voulaient rainer le règne de JÉSUS-CHRIST".

Pratique. Rougissez de votre sensualité et mortifiez vos sens avec courage.


INTROIBO : Saints Vincent et Anastase, martyrs 
HODIEMECUM : SAINT VINCENT DE SARAGOSSE, diacre et martyr
MAGNIFICAT : Saint Vincent, diacre et martyr
PerIpsum 

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
 
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21 JANVIER - SAINTE AGNES, Vierge et Martyre
 "Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales) 
 


La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de là foi chrétienne ; elle nous montre une faible enfant de treize ans sacrifiant, pour l'amour de JÉSUS-CHRIST, tout ce que le monde a de plus séduisant, noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.


L'admiration pour cet héroïsme ne suffit pas; le martyre de SAINTE AGNES renferme de grandes leçons, qu'il faut mettre en pratique.

Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize ans, quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage ; mais Agnès lui fit cette belle réponse : « Depuis longtemps je suis fiancée à un époux céleste et invisible ; mon cœur est tout à lui, je lui serai fidèle jusqu'à la mort. En l'aimant, je suis chaste ; en l'approchant, je suis pure; en le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est LE CHRIST que servent les anges, LE CHRIST dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à lui, à lui seul, que je garde ma foi, c'est à lui que je me dévoue entièrement. »

Peu après, la noble enfant est traduite comme chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils; elle persévère dans son refus, disant : "Je n'aurai jamais d'autre époux que JÉSUS-CHRIST."

Le tyran veut la contraindre à offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.

Supplice affreux pour elle : on la renferme dans une maison de débauche. « Je ne crains rien, dit-elle, mon Époux, JÉSUS-CHRIST, saura garder mon corps et mon âme. » Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés.

Le seul fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds. Agnès lui rend la vie, et, nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, reconnaît le DIEU du ciel et se déclare chrétien.


Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée.
Le bourreau tremble, il faut qu'Agnès l'encourage : « Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime ; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels. »

Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au ciel le 21 janvier 304. Les actes de son martyre mettent dans sa bouche ces belles paroles : « Je suis toute à mon Époux céleste; je l'aime plus que ma vie, et je suis prête à mourir pour Lui. »

Pratique. Ayez un soin jaloux de conserver purs votre âme et votre corps.


 INTROIBO : Sainte Agnès, vierge et martyre
HODIEMECUM : Sainte Agnès, vierge et martyre. 304 
MAGNFICAT : Sainte Agnès, Vierge et Martyre 
PerIpsum

 "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

1 commentaire:

Salvador Raga a dit…

Je tiens à vous recommander deux très complet WEBS sur la légende , l'art et l'histoire de Saint Vincent de Saragosse comme un très important de saint de l'Espagne dans le quatrième siècle, développé par Via Vicentius . Ces toiles sont écrits en espagnol par Via Vicentius mais elle peut facilement être traduite en francaise ou tout autre langue, avec l'outil traducteur que le web comprend. Ce serait super si vous visitez le site web pour la connaissance de notre travail.

http://viavicentius.blogspot.com

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