lundi 4 novembre 2013

5 NOVEMBRE - SAINTS ZACHARIE ET ÉLISABETH / SAINTE BERTILLE / SAINTE BERTILLE DE MAREUIL, veuve


  "Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)

Saints Zacharie et Élisabeth 
(Ier siècle)

Parents de Saint Jean-Baptiste. Zacharie était prêtre juif au Temple de Jérusalem. Longtemps honteux et humiliés de leur stérilité, ils furent exaucés, consolés et honorés par DIEU dans leur vieillesse. 
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BERTILLE naquit en Artois dans la première moitié du VIIe siècle, et comptait plusieurs saints parmi ses ancêtres. Instruite à l'école de parents aussi pieux que charitables, elle donna des marques d'une sainteté précoce et trouvait tout son bonheur à prier, à entendre la parole de DIEU, à s'entretenir avec son SAUVEUR. Les robes de soie, les vaines parures du monde, elle les dédaignait, loin d'y mettre sa gloire ; le soin d'embellir son âme était sa seule ambition. 

Après de longs refus, malgré les promesses les plus séduisantes, elle finit par céder à ses parents, et, ayant consulté DIEU dans la prière, elle accepta pour époux un jeune seigneur nommé Guthland, qui consentit à garder avec elle la virginité.

A la mort de son mari, elle vendit tous ses biens et en donna le prix aux établissements religieux, ne se réservant que l'usufruit d'un petit coin de terre ; elle y habita dans une cellule contiguë à l'église, et y passa les dernières années de sa vie. Sa fête arrive le 11 octobre. 
SAINTE BERTILLE DE MAREUIL, veuve



Le 5 novembre, l'Église honore une autre SAINTE BERTILLE, vierge et abbesse de Chelles. Elle naquit dans le pays de Soissons, sous Dagobert Ier, roi des Francs. A la noblesse du sang elle sut joindre celle, bien préférable, des enfants de DIEU. Son enfance annonçait déjà l'âme privilégiée du Seigneur; une circonstance providentielle vint lui tracer sa voie. 

Saint Orner parcourait alors ce pays en apôtre. Une nuit il s'arrêta dans une maison pour prendre du repos; le Ciel voulut que ce fût la maison de Bertille. L'attitude pieuse et recueillie, la candeur, l'innocence de cette enfant frappèrent l'évêque, qui dit à ses parents : « Elle sera l'honneur de l'Église et de l'Ordre monastique. » La jeune fille ne tarda pas à quitter le monde et se retira dans l'abbaye de Jouarre, où elle fut d'abord hôtelière, puis bientôt infirmière. 

Dans ces deux fonctions, elle montra une douce charité qui lui concilia l'affection de toutes ses sœurs. Voyant JÉSUS-CHRIST dans ses membres souffrants, elle prodiguait aux malades, avec respect, les soins les plus tendres et les plus dévoués. Nommée prieure du couvent, elle voulut être la règle vivante de sa communauté et s'attacha plus que jamais à l'observance rigoureuse des plus petits détails de la discipline monastique. 

Un miracle contribua à la faire entourer plus que jamais de respect et de vénération ; elle ressuscita une de ses sœurs qui avait refusé de se soumettre à ses observations et qui était morte en sa cellule pendant un exercice de la communauté. 

Bertille fut transférée, en qualité d'abbesse, au monastère de Chelles, où la reine sainte Bathilde vint se mettre sous sa direction. Elle mourut pleine de mérites, l'an 592. 

Pratique: Loin de vous fier au monde, redoutez-le. JÉSUS-CHRIST a dit : « Malheur au monde! 

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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