jeudi 2 janvier 2014

3 Janvier - SAINTE GENEVIEVE, Vierge, Patronne de Paris

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales 


SAINTE GENEVIÈVE
Vierge, Patronne de Paris
(422-512)

SAINTE GENEVIÈVE, patronne de Paris, naquit au village de Nanterre, vers l'an 422. C'est bien dans une vie comme la sienne que l'on reconnaît la vérité et que l'on trouve la réalisation de cette parole de saint Paul : « DIEU choisit dans ce monde les instruments les plus faibles pour confondre l'orgueil et les prétentions des hommes. »

Elle était âgée de sept ans quand saint Germain, évêque d'Auxerre, traversa le village de Nanterre, où elle habitait. Éclairé par une lumière divine, le Saint discerna cette modeste enfant parmi la foule accourue sur ses pas : « Béni soit, dit-il à ses parents, le jour où cette enfant vous fut donnée! Sa naissance a été saluée par les anges, et DIEU la destine à de grandes choses. » Puis, s'adressant à la jeune enfant, il la confirma dans son désir de se donner tout à DIEU : « Ayez confiance, ma fille, lui dît-il, demeurez inébranlable dans votre vocation ; le SEIGNEUR vous donnera force et courage. »

Depuis ce moment, Geneviève se regarda comme consacrée à DIEU; elle s'éloigna de plus en plus des jeux et des divertissements de l'enfance et se livra à tous les exercices de la piété chrétienne avec une ardeur bien au-dessus de son âge. Rarement on vit dans une existence si humble de si admirables vertus. Pauvre petite bergère, occupée chaque jour à garder le troupeau de ses parents, elle n'était heureuse que dans son éloignement du monde, en la compagnie de JESUS, de Marie et de son Ange Gardien.

Tout la portait à DIEU : le loup qui rôde autour des brebis lui rappelait le loup infernal qui cherche à dévorer les âmes; le chien qui aboyait lui mettait en l'esprit la vigilance chrétienne nécessaire au salut ; les brebis lui prêchaient la modestie, la douceur et la simplicité.

Elle reçut le voile à quatorze ans, des mains de l'archevêque de Paris, et, après la mort de ses parents, elle quitta Nanterre pour se retirer à Paris même, chez sa marraine, où elle vécut plus que jamais saintement.

Malgré ses austérités, ses extases, ses miracles, elle devint bientôt l'objet de la haine populaire, et le démon jaloux suscita contre elle une guerre acharnée. Il fallut un nouveau passage de saint Germain à Nanterre pour rétablir sa réputation : « Cette vierge, dit-il, sera votre salut à tous. »

Bientôt, en effet, le terrible Attila, surnommé le fléau de DIEU, envahissait la France ; mais Geneviève prêcha la pénitence, et, selon sa prédiction, Paris me fut pas même assiégé.

La sainte mourut à quatre-vingt-neuf ans, le 3 janvier 512.

D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession. Puisse encore aujourd'hui cette illustre et puissante protectrice écarter loin de la France les terribles fléaux de DIEU !

Pratique. Rappelez-vous que Dieu méprise les orgueilleux et donne sa grâce aux humbles.

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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