vendredi 21 février 2014

21 Février - SAINT SEVERIN, Evêque et Martyr / SAINT PEPIN DE BRABANT, Duc de Brabant / Bienheureux Didace Pelletier, Récollet

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)"


SAINT SEVERIN, évêque de Scythopolis au Ve siècle, se distingua par son courage contre les hérétiques nommés eutychiens. Son zèle n'eut d'autre effet que de lui procurer la couronne du martyre. Les soldats partisans de l'hérésie, s'étant saisis de lui, le traînèrent hors de la ville et le massacrèrent sans pitié, l'an 432 ou 453.
==========

SAINT PÉPIN DE LANDENDuc de Brabant



SAINT PEPIN DE LANDEN nous montre d'une manière admirable, en sa personne, que la sainteté n'est point incompatible avec les plus hautes dignités de ce monde.

Fils de prince, né en 580, il fut maire du palais sous plusieurs rois de France et se conduisit, dans cette haute charge presque égale à la dignité royale elle-même, avec une prudence remarquable.
Souvent les rois ont à se plaindre de leurs sujets, et les sujets ont lieu de murmurer contre les rois : Pépin, obligé par ses fonctions à maintenir l'ordre et la justice, agit avec une loyauté si parfaite, que jamais on ne le vit montrer de partialité ni pour le roi ni pour le peuple, et qu'il sut réprimer sans faiblesse les excès du peuple comme les excès de son roi.

Voilà, certes, un bel éloge, et qui suppose autant le saint que le grand homme :Pépin fut, en effet, l'un et l'autre.

Le roi Clotaire II ne se contenta pas de donner à ce noble prince la première charge de son royaume, il l'honora de toute sa confiance et mit entre ses mains l'éducation de son fils Dagobert. Pépin n'omit rien de ce qui pouvait imprimer au cœur du jeune prince la crainte de DIEU et l'amour de la justice. Il lui mettait souvent sous les yeux cette belle parole de nos saints Livres : « Le trône d'un roi qui rend justice aux pauvres ne sera jamais ébranlé. »

Plus tard, le prince, devenu roi de France, ayant oublié les leçons de son illustre maître, le fidèle et invincible Pépin ne craignit pas de lui en faire des reproches sévères ; si bien que de vils flatteurs en profitèrent pour inspirer au roi de mettre à mort ce censeur gênant. Mais Dagobert, d'abord irrité de cette leçon, rentra en lui-même, et il montra plus que jamais une vénération profonde pour le mérite et la vertu d'un si grand ministre.

Saint Pépin mourut le 21 février 640, et fut pleuré à l'égal du meilleur des rois. Il laissa la réputation d'un saint, et chacun rappelait avec douleur et reconnaissance qu'il avait toujours été le gardien des lois, le soutien des faibles, l'ennemi des divisions, l'ornement de la cour, l'exemple des grands, le père de la patrie.

Admirons, à cette époque estimée aujourd'hui barbare, comment la grâce de DIEU et la droiture naturelle ont fait de Pépin de Landen un ministre comme on en chercherait en vain dans notre siècle de prétendue civilisation.

Pratique. Formez-vous un caractère droit, loyal, ennemi de l'habileté mondaine.

==========================

Bienheureux Didace Pelletier

Récollet
(1657-1699)

Bienheureux Didace Pelletier
Bienheureux Didace Pelletier
O.D.M. pinxit
Le Bienheureux Didace Pelletier naquit le 28 juin 1657, du mariage de Georges Pelletier et de Catherine Vanier, originaires de Dieppe, en France.
Sa vie, réduite à quelques événements extérieurs, peut se résumer en peu de mots. Assez tôt, l'enfant fréquenta l'école d'apprentissage fondée par Mgr de Laval et établie à Saint-Joachim, non loin de Sainte-Anne-de-Beaupré: il y apprit le métier de charpentier et de menuisier, dans lequel il excella.
Après une enfance et une jeunesse passées dans le travail, la piété et l'amour de l'innocence, il entra, à l'automne de 1678, chez les Récollets de Québec. Il avait 21 ans. Le 3 février 1679, il revêtit l'habit franciscain, reçut le nom de Didace, en l'honneur d'un Saint espagnol, patron des Frères convers et, le 5 février 1680, il prononça ses voeux de religion.
Le Frère Didace demeura encore trois ou quatre ans à Notre-Dame des Anges de Québec. Son talent de menuisier et de charpentier l'amena à prendre une large part aux travaux de construction que les Récollets de cette époque firent exécuter. Il fut envoyé à l'île Percée et à l'île Bonaventure, en Gaspésie (1683-1689), à Plaisance, en l'île de Terre-Neuve (1689-1692), à Montréal (1692-1696) et enfin à Trois-Rivières (1696-1699) C'est dans cette dernière ville, alors qu'il travaillait à la charpente de l'église des Récollets, qu'il contracta la pleurésie qui devait l'emporter.
Transporté d'urgence à l'hôpital des Ursulines, le malade réclama les derniers sacrements, en dépit de l'avis du médecin qui déclarait le danger encore éloigné. Après avoir répondu lui-même aux prières des agonisants, il expira sur les six heures du soir. C'était le samedi 21 février 1699. Il avait 41 ans, dont 20 passés chez les Récollets.

  "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours a Vous"

Aucun commentaire: