vendredi 2 mai 2014

3 MAI : SAINT PHILIPPE ET SAINT JACQUES, Apôtres

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)"


SAINT PHILIPPE était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de Saint Pierre et de Saint André. Le SAUVEUR, dès les premiers jours de sa vie publique, le rencontra et lui dit : " Suis-moi ! "

Après la Pentecôte, il alla prêcher dans les immenses contrées de l'Asie supérieure ; il évangélisa longtemps les Scythes, puis les Galates, les Phrygiens, et c'est dans la ville d'Hiérapolis, en Phrygie qu'il confirma sa prédication par le témoignage de son sang.

Un jour que le peuple de cette ville rendait ses hommages et offrait de l'encens à un gros serpent qu'il regardait comme une de ses divinités principales, Philippe, saisi de compassion pour une erreur si monstrueuse, se jette à terre et supplie DIEU de délivrer ces malheureux de la tyrannie du serpent infernal.

L'affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montrait disposé à accepter la doctrine d'un homme qui opérait de telles merveilles ; mais les magistrats et les pontifes s'emparèrent de l'apôtre, le battirent de verges, le clouèrent à une croix et enfin l'accablèrent sous une grêle de pierres.

Au moment de sa mort, la terre trembla et plusieurs édifices s'écroulèrent, ensevelissant sous leurs ruines un grand nombre d'idolâtres.

SAINT JACQUES,
  appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur, frère de saint Jean, était né à Cana, en Galilée, il était de la tribu de Juda et cousin de NOTRE-SEIGNEUR selon la chair.

La tradition affirme qu'il ressemblait au SAUVEUR et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le ciel. Jacques eut un frère, apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon, furent disciples de Jésus.

Après la Pentecôte, quand les apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs. Son autorité était très grande dans l'Église primitive, et, au concile dé Jérusalem, c'est lui qui, le premier après Saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle épître.

Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis. Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent : « Juste, nous avons confiance en toi ; parle et dis-nous la vérité sur JESUS ! » Le Saint Apôtre s'écria : "Pourquoi m'interrogez-vous sur le CHRIST? Il siège dans les cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour il reviendra sur les nuées du ciel. "

La foule approuvait ces paroles ; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas. Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier DIEU pour ses bourreaux, en répétant la parole du SAUVEUR : « SEIGNEUR, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Un foulon retendit mort d'un coup de levier sur la tête.

C'était le 10 avril de l'an 60.

PratiquePriez pour vos ennemis, et rendez-leur généreusement le bien pour le mal.

"O Marie concue sans péché, priez pour nous qui avons recours a Vous"

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