mercredi 18 novembre 2015

19 Novembre : SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE, Veuve, Tertiaire de Saint-François

Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales)


Sainte Elisabeth, fille d'André II roi de Hongrie, naquit l'an 1207. Elle connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et DIEU a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres. 

Après une enfance toute angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe; toutefois le mariage n'eut lieu que quelques années plus tard. 

Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait; elle allait sans cesse dans les cuisines du château pour recueillir les restes et les porter aux pauvres.  Sa piété, son amour de DIEU la poussait au sacrifice, et elle s'élevait vers DIEU à toute occasion avec une facilité extraordinaire. 




Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours DIEU comme lien de leur affection; peu d'alliances furent mieux assorties et plus saintes que la leur. 

Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse ; mais Élisabeth ne lui cédait en rien. Elle était heureuse d'avoir pleine liberté pour ses œuvres de prière et de charité.  Sous ses riches vêtements, elle portait toujours un cilice ; tous les vendredis, et chaque jour en carême, elle se faisait donner la discipline. 



La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste ni exagérée au contraire, on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable. Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle descendait par un petit sentier très rude, portant dans son manteau du pain, de la viande, des œufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari : « Voyons ce que vous portez, lui dit-il; et en même temps il ouvre le manteau, qu'elle tenait serré contre sa poitrine; mais il n'y avait plus que des rosés blanches et rouges, ce qui le surprit d'autant plus que ce n'était pas la saison des fleurs. 


Parmi les malheureux, elle affectionnait surtout les lépreux ; elle lavait leurs plaies et les baisait à genoux. Un jour, elle soigna et plaça dans son propre lit un enfant souillé de la lèpre; son mari, prévenu contre elle, allait se livrer à l'impatience, quand à la place de l'enfant il aperçût JÉSUS crucifié. 


Quelle douleur pour Élisabeth, quand son royal mari partit pour la croisade! Elle souffrit la séparation avec un grand courage ; cette séparation devait être définitive, car on apprit bientôt la nouvelle de la mort du prince Louis. 


Élisabeth restait veuve avec quatre enfants. Alors commença sa vie d'incroyables épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, foulée aux pieds, elle sut se complaire en ses souffrances, et mourut à l'âge de vingt-quatre ans, sous l'habit du Tiers Ordre de Saint-François, le 19 novembre 1231.

Pratique.
 Puissiez-vous dire comme Sainte Élisabeth : « C'est JÉSUS-CHRIST qui vit en moi. » 

                     "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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