"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
SAINT GALL né en Irlande au VIe siècle, fut mis dès l'âge de douze ans, sous la direction de saint Colomban et fit de grands progrès dans la vertu et dans les sciences. Il suivit plus tard ses maîtres en France, puis en Suisse. Saint Colomban dut user de toute son autorité pour forcer l'humble moine à recevoir la prêtrise.
Dès lors Gall joint à la sainteté monastique le zèle d'un apôtre. Saisi d'indignation en voyant l'endurcissement des peuples qu'il prêche, il mit un jour le feu au temple de leurs dieux et jeta les statues dans le lac voisin; mais Colomban et ses disciples furent obligés de chercher ailleurs une solitude tranquille pour échapper à la vengeance de ces païens.
Dans ce nouveau séjour, les efforts des prédicateurs furent couronnés d'un meilleur succès ; chaque instruction était suivie de conversions nombreuses. Ce n'était point l'affaire du démon, qui s'en vengea par des apparitions terrifiantes et des cris sauvages ; mais saint Gall s'arma du signe de la croix et dit aux esprits infernaux : « Au nom de JÉSUS-CHRIST, quittez ce lieu et n'y faites plus de mal. » — Poussé par l'amour de la solitude, le saint moine s'enfonça bientôt dans un désert plus sauvage et s'écria : "C'est ici le lieu de mon repos !" II s'y établit avec un seul compagnon.
Les bêtes féroces infestaient ce coin de terre, où jamais homme n'avait mis le pied; mais DIEU garde ses saints, et la nature leur est soumise. Absorbé dans la contemplation des beautés divines, Gall oubliait de satisfaire aux exigences du corps. DIEU veillait sur son serviteur; comme jadis pour le prophète Élie, il pourvoyait à sa nourriture par l'intermédiaire des animaux ; aussi représente-t-on le saint recevant de la gueule d'un ours le pain que lui envoyait la Providence.
Si éloigné qu'il vécût du commerce des hommes, le lieu de sa retraite ne tarda pas à être découvert, on accourut de toutes parts recevoir ses conseils ; les disciples affluèrent autour de lui, et il dut fonder une communauté nombreuse, où il souffla un esprit de ferveur admirable.
Le don des miracles accompagnait la vertu du grand serviteur de DIEU. Il chassa un jour le démon du corps d'une jeune fille : « Esprit immonde, lui dit-il, je t'ordonne, au nom de JÉSUS-CHRIST, de sortir de cette créature de DIEU! » A ces mots, on vit un oiseau noir et hideux sortir de la bouche de la possédée. Celle-ci, renonçant à une alliance royale, se consacra au SEIGNEUR dans un monastère.
Gall ne sortait de son couvent que pour évangéliser les populations des environs, et voyait avec joie le nombre et la vertu de ses fils s'accroître de jour en jour. Son âme s'envola au ciel le 16 octobre 646. Il était âgé de quatre-vingt-un ans.
Pratique : Cherchez la solitude et la prière ; elles vous rendront invincible au démon.
Dès lors Gall joint à la sainteté monastique le zèle d'un apôtre. Saisi d'indignation en voyant l'endurcissement des peuples qu'il prêche, il mit un jour le feu au temple de leurs dieux et jeta les statues dans le lac voisin; mais Colomban et ses disciples furent obligés de chercher ailleurs une solitude tranquille pour échapper à la vengeance de ces païens.
Dans ce nouveau séjour, les efforts des prédicateurs furent couronnés d'un meilleur succès ; chaque instruction était suivie de conversions nombreuses. Ce n'était point l'affaire du démon, qui s'en vengea par des apparitions terrifiantes et des cris sauvages ; mais saint Gall s'arma du signe de la croix et dit aux esprits infernaux : « Au nom de JÉSUS-CHRIST, quittez ce lieu et n'y faites plus de mal. » — Poussé par l'amour de la solitude, le saint moine s'enfonça bientôt dans un désert plus sauvage et s'écria : "C'est ici le lieu de mon repos !" II s'y établit avec un seul compagnon.
Les bêtes féroces infestaient ce coin de terre, où jamais homme n'avait mis le pied; mais DIEU garde ses saints, et la nature leur est soumise. Absorbé dans la contemplation des beautés divines, Gall oubliait de satisfaire aux exigences du corps. DIEU veillait sur son serviteur; comme jadis pour le prophète Élie, il pourvoyait à sa nourriture par l'intermédiaire des animaux ; aussi représente-t-on le saint recevant de la gueule d'un ours le pain que lui envoyait la Providence.
Si éloigné qu'il vécût du commerce des hommes, le lieu de sa retraite ne tarda pas à être découvert, on accourut de toutes parts recevoir ses conseils ; les disciples affluèrent autour de lui, et il dut fonder une communauté nombreuse, où il souffla un esprit de ferveur admirable.
Le don des miracles accompagnait la vertu du grand serviteur de DIEU. Il chassa un jour le démon du corps d'une jeune fille : « Esprit immonde, lui dit-il, je t'ordonne, au nom de JÉSUS-CHRIST, de sortir de cette créature de DIEU! » A ces mots, on vit un oiseau noir et hideux sortir de la bouche de la possédée. Celle-ci, renonçant à une alliance royale, se consacra au SEIGNEUR dans un monastère.
Gall ne sortait de son couvent que pour évangéliser les populations des environs, et voyait avec joie le nombre et la vertu de ses fils s'accroître de jour en jour. Son âme s'envola au ciel le 16 octobre 646. Il était âgé de quatre-vingt-un ans.
Pratique : Cherchez la solitude et la prière ; elles vous rendront invincible au démon.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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