mardi 3 janvier 2017

4 Janvier : SAINT GRÉGOIRE, Évêque de Langres / LA BIENHEUREUSE ANGÈLE DE FOLIGNO

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)



GRÉGOIRE fut l'un des grands évêques de France au VIe siècle. Il avait d'abord été sénateur à Autun ; puis, après la mort de sa femme, sa haute vertu jointe à sa distinction, l'avait désigné au choix du peuple pour gouverner l'Église de Langres.

Son épiscopat fut fécond en œuvres, ranima la foi au cœur des chrétiens et tira une multitude d'âmes des ténèbres du paganisme. On raconte que la nuit quand il se levait pour aller prier dans l'église, les Anges lui en ouvraient les portes. Il mourut l'an 541.

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LA BIENHEUREUSE ANGÈLE DE FOLIGNO


La BIENHEUREUSE ANGÈLE naquit à Foligno, à trois lieues d'Assise, vers l'an 1245. Mariée fort jeune, elle ne prit point au sérieux ses devoirs d'épouse et de mère, et connut trop avec les plaisirs du monde, ses excès et ses désordres.

Mais soudain, au milieu du tourbillon qui l'emportait, Angèle sentit l'aiguillon de la grâce, vit l'inutilité de sa vie mondaine et dissipée et comprit les dangers que courait son salut. L'ennemi des âmes tenta en vain d'entraver sa conversion ; une fois sa confession bien faite, elle s'élança généreusement dans la voie de la perfection.

Devenue libre par la mort de son mari, elle entra dans le Tiers Ordre de Saint-François. Sa vie dès lors fut remplie de sacrifices et d'austérités.

Un jour qu'elle était tentée de découragement : « Quand il serait vrai, SEIGNEUR, dit-elle, que vous m'auriez condamnée à l'enfer que je mérite, je ne cesserais pas de faire pénitence et de demeurer, s'il vous plaît, à votre service. »


Une fois, après avoir lavé les pieds d'un lépreux, elle proposa à sa compagne de boire l'eau qui leur avait servi. Surmontant toute délicatesse, elle avala toute cette eau fétide : « Je n'ai jamais, disait-elle, trouvé meilleur goût à aucune liqueur ; et cependant, ajoutait-elle, j'avais bien senti dans ma bouche les écailles qui étaient tombées des mains de ce pauvre de JÉSUS-CHRIST »

Sa grande grâce fut l'amour de JÉSUS crucifié. La contemplation des souffrances du SAUVEUR lui devint si familière, que la vue d'un crucifix provoquait spontanément chez elle des torrents de larmes : "Quand je méditais sur la Passion, dit-elle, je souffrais le supplice de la Compassion; j'éprouvais dans les os et les jointures une douleur épouvantable et une sensation comme si j'avais été transpercée tout entière, corps et âme."



Cette grande pénitente ne fut pas moins admirable par ses visions et par ses extases que par ses vertus, dont elles étaient la juste récompense.

Elle mourut le 4 janvier 1309, à soixante-quatre ans. Si nous avions eu le malheur de l'imiter dans la frivolité de sa jeunesse, ayons le courage de la suivre dans la pratique généreuse de toutes les vertus chrétiennes, et entrons à sa suite dans la voie royale de la croix.

Pratique. Que JÉSUS crucifié soit l'objet de vos méditations et de votre amour.

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 

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