dimanche 17 septembre 2017

18 Sept : SAINT JOSEPH DE CUPERTINO, Frère mineur, conventuel / SAINT THOMAS DE VILLENEUVE, Archevêque de Valence en Espagne

Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


SAINT JOSEPH de CUPERTINO 

Frère mineur, conventuel 
(1603-1663)

Joseph,  dit de Cupertino, petite ville des environs de Salente, diocèse de Nardo, naquit en 1603. Il passa son enfance et sa jeunesse dans une grande simplicité et innocence de mœurs.

Délivré d'une cruelle maladie, par sa bonne Mère du Ciel,  Joseph s'appliqua avec une nouvelle ardeur aux œuvres de la piété et à la pratique des vertus.  Après bien des difficultés, il parvint enfin à la réalisation de ses désirs et entra chez les Pères Capucins, où vu son ignorance des lettres humaines, il fut d'abord reçu parmi les Frères-lais.  Toujours ravi en DIEU, il mettait un temps si considérable à exécuter des travaux de peu d'importance que les supérieurs, le jugeant incapable de rendre aucun service à la communauté, le renvoyèrent dans le siècle. 

Il se trouva alors dans une bien triste position. Aucun de ses parents ne voulait lui donner asile, tous le considérant comme un paresseux et un insensé. Enfin, sur les instances de sa mère, les Frères Mineurs Conventuels consentirent à lui donner l'habit de saint François, en le chargeant de soigner la mule du couvent. 

Dans cet humble emploi, il se distingua tellement par la sainteté de sa vie que ses supérieurs s'aperçurent bientôt de la valeur de cette âme. Ils conçurent pour lui la plus haute estime, et le reçurent enfin dans la communauté sous le nom de Frère Joseph. 

Mais notre Saint n'était pas encore satisfait. Il ne lui suffisait pas d'être religieux, il aspirait au sacerdoce. Ambition selon toute apparence présomptueuse ! De toute l'Écriture, il ne put jamais expliquer qu'un texte : “heureuses entrailles qui Vous ont porté.” Marie cependant, contente de l'amour de Son serviteur, le seconda dans ses desseins.  Par une disposition de la Providence, dans tous ses examens, il ne fut jamais interrogé que sur cet évangile, qu'il avait si bien approfondi.

Ordonné prêtre, au mois de mars 1628,  Joseph se sépara complètement du monde.  Il recherchait les emplois les plus humbles du couvent, il pratiquait des austérités inouïes, ne mangeait que tous les 3 ou 4 jours, et cela avec tant de modération, qu'il était facile de voir que son corps même vivait d'une nourriture cachée, que les hommes ne connaissaient pas.  Son corps, aussi bien que son âme, était soutenu par la sainte Eucharistie; qu'il célébrait tous les jours, avec une grande dévotion. 

Comme à saint François, les animaux lui obéissaient, les éléments étaient dociles à sa voix; à son attouchement, les malades étaient guéris.  En un mot, la nature semblait n'avoir plus de lois en présence des désirs de Joseph. 

Le centre qui l'attirait, ce n'était pas la terre, mais le ciel. Aussi était-il souvent élevé, à la vue de ses Frères, à une distance considérable au sol, et là, il demeurait en contemplation, tout absorbé en DIEU. Chaque fois qu'on récitait en sa présence les Litanies de la Sainte Vierge, il s'élevait en l'air et allait embrasser l'image de la Mère de DIEU. 

Ces transports aériens, ces vols dans l'espace furent si habituels à notre Saint que les actes du procès de canonisation en rapportent plus de soixante-dix survenus dans le seul territoire de Cupertino. 

Il mourut à Osimo, d'une mort digne de sa vie, le 18 septembre 1663, à l'âge de 60 ans et fut canonisé par Clément XIII en 1766. 

Il est depuis le saint patron des aviateurs ! 



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SAINT THOMAS DE VILLENEUVE


Archevêque de Valence en Espagne

Saint Thomas de Villeneuve, né en Espagne en 4488, reçut de ses nobles parents les plus admirables exemples de charité à l'égard des pauvres, des malades et de tous les malheureux. Il fut témoin, dans la maison paternelle, d'une prodigieuse multiplication de farine, récompense des largesses de sa pieuse mère.


Prévenu de la grâce de DIEU, Thomas suivit dès son bas âge, des leçons de sa famille. A l'école, il offrait son déjeuner aux enfants pauvres; il leur donnait même parfois ses propres vêtements pour les garantir du froid; il demandait souvent à sa mère de ne pas diner, pour que sa part devienne celle d'un malheureux. Tout l'argent qu'il recevait de ses parents passait en œuvres de charité. 

Après ses études, et à la mort de son père, il fit de sa maison un hôpital, ne garda que ce qui était nécessaire à l'entretien de sa mère et distribua le reste aux pauvres, puis entra chez Ermites de Saint-Augustin. Brillant professeur, Thomas fut surtout à Salamanque, un prédicateur tout apostolique, et son zèle transforma la ville entière.

L'empereur Charles-Quint, l'ayant une fois entendu, voulait toujours l'entendre et se mêlait dans ce but très souvent à la foule. Le saint religieux puisait son éloquence au pied de la croix: "Dans l'oraison, disait-il, se forment les flèches dont les cœurs des auditeurs doivent être percés". 

L'Archevêché de Valence étant venu à vaquer, Thomas y fut nommé et ne céda qu'en vertu de l'obéissance et sous peine d'excommunication. Il quitta en pleurant sa cellule et se mit en route à pied, avec son habit monastique fort usé. C'est ainsi qu'il entra dans sa ville épiscopale. 

Le chapitre lui fit envoyer aussitôt quatre mille ducats pour son ameublement, mais il ordonna de les porter à l'hôpital, pour les pauvres. Son rang d'archevêque ne lui fit changer en rien ses habitudes de religieux. Il garda son habit de moine et le raccommoda lui-même, comme par le passé. 

On obtint à grand-peine qu'il portât un chapeau de soie. Il disait en le montrant "Voilà ma dignité épiscopale, les chanoines, mes maîtres ont jugé que je ne pouvais être évêque sans cela". 

C'est par l'exemple qu'il entreprit la réforme des abus criants qui désolaient son diocèse. Il consacrait la plus grande partie de ses revenus en bonnes œuvres. Chaque jour cinq cents pauvres se pressaient à sa porte et recevaient une portion, avec du pain, du vin et une pièce d'argent. 

Un jour il aperçut pendant la distribution un pauvre estropié qui le regardait fixement. Il se le fit amener, apprit la misère de sa famille et lui demanda ce qu'il aimait mieux de la santé ou d'une forte aumône. "Ah! Si j'avais la santé! dit le pauvre – Eh bien! Au nom de JÉSUS-CHRIST, marche et va travailler!". Et le pauvre s'en alla guéri.

Thomas dépouillé de tout, expira le 8 septembre 1555. 

Pratique:
 
Aimez à vous dépouiller pour l'amour de JÉSUS-CHRIST. 

                      "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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