"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
SAINT LIBERAT ET SES COMPAGNONS,
Martyrs
Huméric, roi des Vandales en
Afrique, partisan outré de l’arianisme, fut un cruel persécuter des chrétiens
fidèles et particulièrement des monastères. Libérat, abbé d’un monastère, avec six de ses
religieux, fut sommé de trahir sa foi.
Il répondit au nom de tous : « Il n’y a qu’une foi, qu’un
Seigneur, qu’un baptême. Faites de nos
corps ce qu’il vous plaira ; gardez pour vous les biens périssables que vous
nous promettez ! » Jetés dans
un cachot, ils gagnèrent leurs gardes et purent recevoir la visite de nombreux
fidèles qu’ils fortifiaient dans la foi.
Huméric a cette nouvelle, employa contre eux les tourments les plus inouïs. Enfin il les fit placer dans un vieux bateau chargé de bois pour qu’ils fussent brulés sur mer ; mais il fut impossible d’allumer le feu. Alors le tyran furieux les fit assommer à coups de rames et jeter à l’eau. Les vagues portèrent leurs corps au rivage, où les fidèles les recueillirent pour leur donner une sépulture honorable (an 483).
Huméric a cette nouvelle, employa contre eux les tourments les plus inouïs. Enfin il les fit placer dans un vieux bateau chargé de bois pour qu’ils fussent brulés sur mer ; mais il fut impossible d’allumer le feu. Alors le tyran furieux les fit assommer à coups de rames et jeter à l’eau. Les vagues portèrent leurs corps au rivage, où les fidèles les recueillirent pour leur donner une sépulture honorable (an 483).
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SAINT CARLOMAN,
Prince et Moine
Ce même jour, l’Eglise honore
saint Carloman, fils de Charles Martel, qui gouverna quelque temps le royaume
des Francs avec son frère Pépin le Bref, puis après de brillants exploits et
une administration énergique et chrétienne, laissa tout l’empire à Pépin et se
retira du monde. Il se dirigea vers Rome
avec quelques seigneurs de ses amis. Il
reçut l’habit des mains du pape Zacharie et alla relever, sur le mont Soracte,
l’ancien monastère de Saint-Sylvestre, qui devint bientôt prospère.
Mais
les visites fréquentes des pèlerins français troublaient son amour pour la
solitude ; iI prit une nuit le bâton
du pèlerin à l’insu de ses frères, n’emmenant avec lui qu’un comte devenu
religieux avec lui. Bientôt Carloman arrivait avec son compagnon au mont Cassin et demandait
à y entre admis. L’abbé fut rassuré par l’aspect misérable des
deux voyageurs et les employa à la cuisine pour les éprouver. Malgré le soin que mettait Carloman à se faire
passer pour un grand pécheur et à cacher son origine, son secret fut trahi par
son compagnon et le prince moine devint l’objet de l’admiration de ses
frères. Il ne voulut accepter aucune
charge et après la fonction de cuisinier
reçut celle de berger.
On aime à le peindre portant sur
ses épaules un pauvre petit agneau boiteux qui ne pouvait suivre le
troupeau. Carloman donna longtemps, au
mont Cassin, d’admirables exemples d’humilité et de pénitence et subit toujours
avec joie et douceur les épreuves par lesquelles ses supérieurs voulaient voir
jusqu’où allait sa vertu. Il mourut en France,
l’an 775, pendant un voyage qu’il avait fait d’après l’ordre de ses supérieurs.
Pratique : La vraie grandeur
consiste à se faire humble et petit ; méditer souvent cette leçon.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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