mercredi 12 février 2020

13 Février : SAINTE CATHERINE DE RICCI, Vierge

« 
Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 
             qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


La vie de cette Sainte est l'une des plus prodigieuses, par les ravissements, les extases, les grâces extraordinaires de tout genre qui la remplissent. Catherine naquit à Florence en 1522.

Dès l'âge de trois ans, on la voyait s'exercer à la prière, rechercher la solitude et le silence pour s'y livrer plus à l'aise, et sa prière était si recueillie, qu'elle y paraissait l'esprit absorbé en DIEU et comme plongée dans la contemplation de ses mystères.

La Passion de JÉSUS-CHRIST était déjà l'objet des vives ardeurs de son amour, et elle préludait par ses exercices enfantins à cette admirable dévotion envers JÉSUS crucifié, qui est le caractère le plus éclatant de sa vie.

Elle prit le voile à treize ans, chez les Dominicaines. C'est à l'âge de dix-neuf ans qu'elle reçut cette grâce inouïe de voir changer par NOTRE-SEIGNEUR son cœur en celui de Marie.

Quelques mois après, elle eut une mémorable extase de la Passion, qui dura vingt-huit heures, et dans laquelle elle assista successivement au détail de toutes les scènes de la Passion du SAUVEUR, paraissant elle-même, par ses gestes, subir chacun des supplices dont elle était témoin. Ce spectacle devait se renouveler toutes les semaines pendant les douze dernières années de sa vie. On entendait, dans ces extases, la sainte pousser des exclamations de douleur et d'amour. Quelle impression pour les innombrables témoins de ces merveilles !

Le cachet de la vertu véritable, c'est l'humilité ; un seul fait montrera que Catherine était bien conduite par l'esprit de DIEU. Elle avait appris que ses sœurs s'étaient plu à écrire, pour en garder le souvenir, la relation de toutes les grâces et faveurs extraordinaires dont le Ciel l'avait comblée.

Elle n'eut point de repos avant d'avoir mis la main sur tous ces écrits. Un jour, pendant que ses sœurs étaient à l'office, elle entra dans leurs cellules, s'empara de tous les manuscrits qu'elle put rencontrer, les mit dans un sac, et les portant à la sœur boulangère, qui chauffait le four : "Tenez, lui dit-elle, brûlez vite tout ceci, car malheur à nous si on le trouvait dans la maison !"

Sa bienheureuse mort arriva le 2 février 1589. La dernière prière qu'on entendit expirer sur ses lèvres fut le Pater Noster. Le couvent retentit alors des chants harmonieux des Anges. En différents lieux, de saints personnages eurent la vision d'une magnifique procession de saints et de saintes ; au bout du cortège, JÉSUS conduisait en triomphe sa glorieuse épouse.

Pratique. Cachez les grâces de DIEU sous le voile de l'humilité.

"O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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