SAINT LADISLAS naquit en 1031 ; il monta sur le trône de Hongrie l'an 1080, élu par la libre volonté du peuple, à laquelle il dut céder.
Bien différent de la plupart des puissants de ce monde, qui n'aspirent qu'aux grandeurs passagères, Ladislas ne recherchait que la vraie grandeur, celle que l'on acquiert par la vertu.
Dès sa jeunesse il était admiré de tout le monde pour sa chasteté, sa modestie, sa piété, sa tendresse envers les pauvres. Il n'est pas étonnant que le choix populaire se soit fixé sur Ladislas ; il n'avait pas seulement l'âme d'un saint, mais toutes les qualités d'un roi.
Nul, dans toute la Hongrie, n'était de taille plus grande ni de port plus majestueux que lui ; les fatigues de la guerre, les graves occupations de la paix lui convenaient également.
Il recevait tout le monde avec la plus grande affabilité, et les moindres de ses sujets pouvaient en confiance venir lui réclamer justice ; ses jugements équitables, semblables à ceux d'un père plutôt que d'un maître, étaient agréés de tous; aussi la voix publique lui donna-t-elle le beau nom de Pieux.
La vie de Ladislas en son palais était fort austère ; sa table, il est vrai, était royalement servie, mais il n'y prenait que ce qui lui était nécessaire ; il jeûnait même souvent, se refusait l'usage du vin, couchait sur la dure, mortifiait son corps, et par ces moyens triomphait des périls que courent les rois au milieu de l'éclat et de la mollesse des cours.
Ennemi des amusements frivoles, il donnait tout son temps aux exercices de piété et aux devoirs de son état, ne se proposant en tout que la plus grande gloire de DIEU.
La religion était tout pour lui ; fort conciliant quand il s'agissait de sa personne, il ignorait les demi-mesures quand il s'agissait de maintenir les droits de l'Église ou de défendre son pays. Pas un pauvre ne sortait de son palais sans avoir reçu quelque soulagement à sa misère ; chaque genre de besoin trouvait près de lui un secours assuré.
Les églises magnifiques qu'il fit construire sont un nouveau témoignage de la religion de ce grand prince et de son zèle à favoriser le développement du culte chrétien chez on peuple encore à demi barbare et à demi païen.
Du reste, Ladislas ne se contentait pas de travailler à la conversion des autres, il était le modèle de tous, une sorte de loi vivante qui enseignait à chacun ses devoirs.
Son palais était si édifiant, qu'on n'y entendait ni jurements ni paroles inconvenantes ; les jeûnes y étaient fidèlement observés ; en un mot, on eût dit moins une cour royale qu'une maison religieuse.
Ladislas avait été choisi pour commander en chef la première croisade, quand DIEU l'appela à lui, le 30 juillet 1095, la seizième année de son règne.
Pratique. Observez fidèlement tous les devoirs de votre état ; exercez une bonne influence sur vos inférieurs.
Bien différent de la plupart des puissants de ce monde, qui n'aspirent qu'aux grandeurs passagères, Ladislas ne recherchait que la vraie grandeur, celle que l'on acquiert par la vertu.
Dès sa jeunesse il était admiré de tout le monde pour sa chasteté, sa modestie, sa piété, sa tendresse envers les pauvres. Il n'est pas étonnant que le choix populaire se soit fixé sur Ladislas ; il n'avait pas seulement l'âme d'un saint, mais toutes les qualités d'un roi.
Nul, dans toute la Hongrie, n'était de taille plus grande ni de port plus majestueux que lui ; les fatigues de la guerre, les graves occupations de la paix lui convenaient également.
Il recevait tout le monde avec la plus grande affabilité, et les moindres de ses sujets pouvaient en confiance venir lui réclamer justice ; ses jugements équitables, semblables à ceux d'un père plutôt que d'un maître, étaient agréés de tous; aussi la voix publique lui donna-t-elle le beau nom de Pieux.
La vie de Ladislas en son palais était fort austère ; sa table, il est vrai, était royalement servie, mais il n'y prenait que ce qui lui était nécessaire ; il jeûnait même souvent, se refusait l'usage du vin, couchait sur la dure, mortifiait son corps, et par ces moyens triomphait des périls que courent les rois au milieu de l'éclat et de la mollesse des cours.
Ennemi des amusements frivoles, il donnait tout son temps aux exercices de piété et aux devoirs de son état, ne se proposant en tout que la plus grande gloire de DIEU.
La religion était tout pour lui ; fort conciliant quand il s'agissait de sa personne, il ignorait les demi-mesures quand il s'agissait de maintenir les droits de l'Église ou de défendre son pays. Pas un pauvre ne sortait de son palais sans avoir reçu quelque soulagement à sa misère ; chaque genre de besoin trouvait près de lui un secours assuré.
Les églises magnifiques qu'il fit construire sont un nouveau témoignage de la religion de ce grand prince et de son zèle à favoriser le développement du culte chrétien chez on peuple encore à demi barbare et à demi païen.
Du reste, Ladislas ne se contentait pas de travailler à la conversion des autres, il était le modèle de tous, une sorte de loi vivante qui enseignait à chacun ses devoirs.
Son palais était si édifiant, qu'on n'y entendait ni jurements ni paroles inconvenantes ; les jeûnes y étaient fidèlement observés ; en un mot, on eût dit moins une cour royale qu'une maison religieuse.
Ladislas avait été choisi pour commander en chef la première croisade, quand DIEU l'appela à lui, le 30 juillet 1095, la seizième année de son règne.
Pratique. Observez fidèlement tous les devoirs de votre état ; exercez une bonne influence sur vos inférieurs.
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