"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)
On entend par reliques des saints tout ce qui reste d'eux après leur
mort : leurs ossements, leurs cendres, leurs vêtements et autres objets à
leur usage. Les protestants se sont avisés de condamner le culte des
reliques des saints, comme emprunté aux coutumes païennes et n'ayant pas
une origine apostolique.
La décision du concile de Trente suffit pour montrer la fausseté et la perfidie de leurs raisons. Ce concile, en effet, a décrété contre eux que les corps des martyrs et autres saints, qui ont été les membres vivants de JÉSUS-CHRIST et les temples du SAINT-ESPRIT, doivent être honorés par les fidèles, et que, par eux, DIEU accorde un grand nombre de bienfaits aux hommes. Il fonde sa décision sur l'usage établi dès le 1er siècle et demeuré constant dans l'Église, ainsi que sur l'enseignement des Pères et des conciles.
Le culte des saintes reliques n'est donc pas seulement permis, mais ordonné ; il n'est pas seulement un droit, mais un devoir. Remarquons-le bien, le culte des reliques diffère des pratiques païennes, parce qu'il est surnaturel ; mais n'honorons pas les restes des saints pour des motifs puisés dans la nature, mais pour des motifs puisés dans la foi.
Qu'on honore la mémoire et les restes des grands hommes dignes de ce nom, c'est justice; mais qu'on honore la mémoire et les restes des saints, c'est plus que justice, c'est œuvre de religion, et l'objet final du culte des saintes reliques, c'est Dieu sanctifiant les saints, c'est JÉSUS-CHRIST, dont Ses saints sont les membres.
Ce culte est si légitime, que DIEU souvent, ordinairement même, glorifie lui-même les reliques de ses saints par des parfums célestes, par d'autres merveilleux privilèges, par d'innombrables miracles. Ajoutons à cela que le culte des saintes reliques a aussi son fondement dans la résurrection glorieuse qui attend les corps des saints; ces restes, DIEU les recueillera lui-même à la fin du inonde et leur donnera tout l'éclat et toute la beauté dont ils sont susceptibles.
Vénérons donc sans crainte, avec respect, effusion, confiance, ces reliques précieuses, qui furent autrefois animées par de grandes âmes, ont été les instruments de belles et saintes œuvres, d'étonnantes vertus, et seront un jour honorées d'une brillante et immortelle gloire.
Aimons les pèlerinages aux tombeaux des saints, célébrons religieusement la fête des saintes Reliques, qui suit avec tant d'à-propos la fête de la Toussaint, fête des saintes âmes qui sont au ciel; demandons à DIEU que de ces os arides s'élève un souffle de sainteté dans l'Église.
La décision du concile de Trente suffit pour montrer la fausseté et la perfidie de leurs raisons. Ce concile, en effet, a décrété contre eux que les corps des martyrs et autres saints, qui ont été les membres vivants de JÉSUS-CHRIST et les temples du SAINT-ESPRIT, doivent être honorés par les fidèles, et que, par eux, DIEU accorde un grand nombre de bienfaits aux hommes. Il fonde sa décision sur l'usage établi dès le 1er siècle et demeuré constant dans l'Église, ainsi que sur l'enseignement des Pères et des conciles.
Le culte des saintes reliques n'est donc pas seulement permis, mais ordonné ; il n'est pas seulement un droit, mais un devoir. Remarquons-le bien, le culte des reliques diffère des pratiques païennes, parce qu'il est surnaturel ; mais n'honorons pas les restes des saints pour des motifs puisés dans la nature, mais pour des motifs puisés dans la foi.
Qu'on honore la mémoire et les restes des grands hommes dignes de ce nom, c'est justice; mais qu'on honore la mémoire et les restes des saints, c'est plus que justice, c'est œuvre de religion, et l'objet final du culte des saintes reliques, c'est Dieu sanctifiant les saints, c'est JÉSUS-CHRIST, dont Ses saints sont les membres.
Ce culte est si légitime, que DIEU souvent, ordinairement même, glorifie lui-même les reliques de ses saints par des parfums célestes, par d'autres merveilleux privilèges, par d'innombrables miracles. Ajoutons à cela que le culte des saintes reliques a aussi son fondement dans la résurrection glorieuse qui attend les corps des saints; ces restes, DIEU les recueillera lui-même à la fin du inonde et leur donnera tout l'éclat et toute la beauté dont ils sont susceptibles.
Vénérons donc sans crainte, avec respect, effusion, confiance, ces reliques précieuses, qui furent autrefois animées par de grandes âmes, ont été les instruments de belles et saintes œuvres, d'étonnantes vertus, et seront un jour honorées d'une brillante et immortelle gloire.
Aimons les pèlerinages aux tombeaux des saints, célébrons religieusement la fête des saintes Reliques, qui suit avec tant d'à-propos la fête de la Toussaint, fête des saintes âmes qui sont au ciel; demandons à DIEU que de ces os arides s'élève un souffle de sainteté dans l'Église.
Pratique: Redoublez de foi et de piété dans le culte des reliques des saints.
SAINT GEOFFROY
Évêque d'Amiens (+1115)
Évêque d'Amiens (+1115)
Son monastère dépérissait avec six moines quand ceux-ci le choisirent
comme abbé. En peu d'années, le monastère de Nogent dans la Marne
devient l'un des plus florissants. En réponse à l'insistance de l'évêque
de Reims, il accepte de devenir évêque d'Amiens ce qui lui causa bien
des soucis. La plupart des membres du clergé était à la solde des grands
seigneurs qui eux-mêmes menaient une vie impossible aux marchands et
aux braves gens de la "Commune d'Amiens".
Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour vivre en paix. Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'abbaye de Saint Crépin de Soissons. Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.
Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour vivre en paix. Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'abbaye de Saint Crépin de Soissons. Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.
Bienheureuse Élisabeth de la Trinité
(+ 1906)
(+ 1906)
Cette berrichonne passera sa vie à Dijon où son père militaire avait été envoyé en garnison. Elle est très vive, passionnée, coléreuse. Elle a sept ans quand meurt son père. C'est un drame pour elle et elle veut se convertir, soutenue par sa mère qui l'aide à lutter contre son caractère difficile.
Dans la bonne société dijonnaise, c'est une charmante jeune fille, premier prix de piano, recherchée par les bonnes familles pour un de leurs garçons.
Mais elle a choisi une autre orientation pour sa vie. Elle veut vivre "en oraison continuelle", puisque DIEU est présent en son cœur. Malgré sa mère, très possessive, elle peut entrer au Carmel de Dijon "pour se livrer à la vie des Trois, à l'union à DIEU".
Cinq ans d'union intime avec le Dieu-Trinité qui lui confère paix, joie et gaieté malgré la grave maladie qui l'accable bientôt et l'emportera à 26 ans dans l'amour éternel qu'elle a cherché.
"Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en foi, tout adorante, toute livrée à votre action créatrice."
(Prière de Soeur Élisabeth, trouvée au moment de sa mort)
INTTROIBO : Les Quatre Saints Couronnés, martyrs Octave de la Toussaint
HODIEMECUM : Les Quatre (Saints) Couronnés, martyrs, Sévère, Sévérien, Carpophore et Victorin, frères, sur la voie Lavica
MAGNIFICAT : Saint Geoffroy ou Godefroy, Evêque d'Amiens
L'Evangile du Jour sur PerIpsum son Commentaire par Saint François d'Assise
"Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"
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