samedi 1 mars 2014

2 Mars - SAINT SIMPLICE, Pape / Le Bienheureux HENRI SUZO, confesseur

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)"


SAINT SIMPLICE, après avoir été l'ornement du clergé de Rome sous les papes Saint Léon et Saint Hilaire, monta sur la chaire de Saint Pierre en 470 ; il employa tour à tour la douceur et la sévérité pour réprimer les hérésies et les schismes ; il eut à pleurer souvent sur les calamités de l'Église à son époque, et mourut de la mort des Saints en 483. 

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LE BIENHEUREUX HENRI SUZO

Le Bienheureux Henri Suzo naquit en Souabe l'an 1300. Dès son jeune âge il entendit la voix de DIEU et s'ensevelit à treize ans dans un couvent de Dominicains. 

Les premières années de sa vie religieuse furent caractérisées par des hésitations continuelles dans le service de DIEU ; le démon tourmenta son cœur par la pensée des plaisirs et des vanités du monde, mais la grâce l'aida victorieusement à triompher de tous ces pièges

Henri Suzo avait dix-huit ans quand la lumière se fit dans son âme. Un jour, il entendit lire ces paroles de Salomon : "La sagesse est plus éclatante que le soleil, elle est plus belle que l'harmonie des cieux. Aussi je l'ai aimée dès mon enfance, je suis l'adorateur de ses charmes." 

A dater de ce jour, plus que jamais il aima la divine sagesse, dont le nom seul faisait éclater ses transports : "Mon cœur est jeune et ardent, se disait-il, il est porté à l'amour ; il m'est impossible de vivre sans aimer ; les créatures ne sauraient me plaire et ne peuvent me donner la paix; oui, je veux tenter fortune et gagner les bonnes grâces de cette divine et sainte Amie dont on raconte des choses si admirables et si sublimes !" 

Peu de saints ont eu pour JÉSUS un amour plus vif et plus tendre. Un jour, il prit un canif et, l'amour guidant sa main, il se lacéra la poitrine avec le tranchant, jusqu'à ce qu'il eût formé les lettres du Saint nom de JÉSUS sur son cœur. Alors il s'écria : « Ô amour unique de mon cœur et de mon âme ! Ô mon JÉSUS ! Voyez donc l'ardeur de ma passion pour Vous. Je Vous ai imprimé dans ma chair, mais je voudrais aller jusqu'au centre de mon cœur ; gravez Vous-même Votre Saint Nom au fond de mon cœur avec des lettres éternelles qui ne s'effacent jamais ! » 

Rien de plus admirable que la manière dont il sanctifiait ses actions : à table, il s'imaginait être à côté de JÉSUS et reposer parfois sur sa poitrine; il offrait sa nourriture, il présentait son verre à JÉSUS-CHRIST en le priant de les bénir ; le peu qui lui était nécessaire pour étancher sa soif, il le prenait à cinq fois, pour honorer les cinq plaies du SAUVEUR; à chaque bouchée, il s'occupait de quelque sainte pensée. 

On pourrait dire que sa vie entière fut un continuel ravissement, une perpétuelle jubilation d'amour, même au milieu des opprobres dont il fut abreuvé. Il alla rejoindre au ciel, le 25 janvier 1365, Celui qu'il avait passionnément aimé sur la terre. 

Pratique. Appliquez-vous à une tendre et journalière dévotion pour l'aimable nom de JÉSUS. 


 "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours a Vous"

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