"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée"
(Saint Francois de Sales)
Saint Casimir nous apprend par sa vie comment l'éclat de la chasteté peut s'allier avec celui des grandeurs humaines.
Dès sa jeunesse il eut soin de fuir les faux attraits du monde; son plaisir le plus doux était de passer plusieurs heures de suite au pied des autels et de faire la cour à JÉSUS-CHRIST, le Roi des rois.
Il macérait son corps frêle et délicat par les jeûnes et les disciplines, et souvent il passait les nuits entières sur la terre dure, quelquefois même à la porte des églises, où il priait, le visage contre terre.
La dévotion tendre de Casimir pour JÉSUS crucifié lui faisait verser d'abondantes larmes, à la seule vue d'un Crucifix. Quand il assistait au saint sacrifice de la messe, il n'était pas rare de le voir transporté hors de lui-même au moment où la céleste Victime descendait du ciel entre les mains du prêtre.
Parmi ses vertus, on en loue deux avant toutes les autres : sa charité et sa pureté. Il ne parlait jamais des défauts du prochain. Il avait des paroles enflammées quand il s'entretenait sur la beauté de l'innocence : "Quelle belle vie, s'écriait-il, que celle de l'état de grâce ! C'est la vie des anges et des bienheureux dans le ciel !"
Sa vue seule inspirait la chasteté à ceux qui avaient occasion de converser avec lui. La sauvegarde d'une vertu si extraordinaire était une dévotion peu commune à la Sainte Vierge. Il ne l'appelait que sa Bonne Mère, n'en parlait qu'avec tendresse et dans les termes les plus capables d'inspirer aux autres son ardent amour.
Il a exprimé les pieux sentiments qui débordaient de son âme pour Marie dans une hymne célèbre qui commence ainsi : "Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie ; célèbre dévotement ses fêtes et chante ses vertus."
Non content de réciter tous les jours cette hymne, il voulut encore être enterré avec elle, et on la trouva, cent vingt ans après sa mort, auprès de ses reliques, dans son tombeau.
Son dévouement aux pauvres et aux malheureux était si grand, qu'il reçut le surnom de Père et défenseur des pauvres et des misérables. A ceux qui lui reprochaient de descendre au-dessous de son rang dans les soins qu'il donnait aux indigents, il répondait : "N'est-ce pas un honneur que de servir JÉSUS-CHRIST dans ses membres? Je mets ma gloire à servir le pauvre le plus abject."
La terre n'était pas digne de posséder un pareil trésor : Casimir était un fruit mûr pour le ciel ; il reçut révélation du jour et de l'heure de sa mort, qui arriva le 4 mars 1483.
Le pieux prince avait vingt-cinq, ans à peine; mais, dans sa courte carrière, il fit plus de bien à son peuple, par l'exemple de ses vertus, que des hommes célèbres pendant un très long règne. La sainteté est plus féconde que le génie.
Pratique. Mettez votre pureté sous la sauvegarde d'une grande dévotion à la Sainte Vierge.
Dès sa jeunesse il eut soin de fuir les faux attraits du monde; son plaisir le plus doux était de passer plusieurs heures de suite au pied des autels et de faire la cour à JÉSUS-CHRIST, le Roi des rois.
Il macérait son corps frêle et délicat par les jeûnes et les disciplines, et souvent il passait les nuits entières sur la terre dure, quelquefois même à la porte des églises, où il priait, le visage contre terre.
La dévotion tendre de Casimir pour JÉSUS crucifié lui faisait verser d'abondantes larmes, à la seule vue d'un Crucifix. Quand il assistait au saint sacrifice de la messe, il n'était pas rare de le voir transporté hors de lui-même au moment où la céleste Victime descendait du ciel entre les mains du prêtre.
Parmi ses vertus, on en loue deux avant toutes les autres : sa charité et sa pureté. Il ne parlait jamais des défauts du prochain. Il avait des paroles enflammées quand il s'entretenait sur la beauté de l'innocence : "Quelle belle vie, s'écriait-il, que celle de l'état de grâce ! C'est la vie des anges et des bienheureux dans le ciel !"
Sa vue seule inspirait la chasteté à ceux qui avaient occasion de converser avec lui. La sauvegarde d'une vertu si extraordinaire était une dévotion peu commune à la Sainte Vierge. Il ne l'appelait que sa Bonne Mère, n'en parlait qu'avec tendresse et dans les termes les plus capables d'inspirer aux autres son ardent amour.
Il a exprimé les pieux sentiments qui débordaient de son âme pour Marie dans une hymne célèbre qui commence ainsi : "Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie ; célèbre dévotement ses fêtes et chante ses vertus."
Non content de réciter tous les jours cette hymne, il voulut encore être enterré avec elle, et on la trouva, cent vingt ans après sa mort, auprès de ses reliques, dans son tombeau.
Son dévouement aux pauvres et aux malheureux était si grand, qu'il reçut le surnom de Père et défenseur des pauvres et des misérables. A ceux qui lui reprochaient de descendre au-dessous de son rang dans les soins qu'il donnait aux indigents, il répondait : "N'est-ce pas un honneur que de servir JÉSUS-CHRIST dans ses membres? Je mets ma gloire à servir le pauvre le plus abject."
La terre n'était pas digne de posséder un pareil trésor : Casimir était un fruit mûr pour le ciel ; il reçut révélation du jour et de l'heure de sa mort, qui arriva le 4 mars 1483.
Le pieux prince avait vingt-cinq, ans à peine; mais, dans sa courte carrière, il fit plus de bien à son peuple, par l'exemple de ses vertus, que des hommes célèbres pendant un très long règne. La sainteté est plus féconde que le génie.
Pratique. Mettez votre pureté sous la sauvegarde d'une grande dévotion à la Sainte Vierge.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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