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"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile
et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Zacharie, Pape, se fit remarquer par une douceur et une bonté singulières, par une tendre charité pour les malheureux et un grand dévouement pour l'abolition de l'esclavage. Il mourut l'an 732, après avoir gouverné l'Église dix ans, avec autant de zèle que de prudence.
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SAINT LONGIN
Martyr
SAINT LONGIN
Martyr
D'après de nombreux auteurs, Longin éait centurion de soldats romains à Jérusalem au moment de la Passion du SAUVEUR. La tradition nous montre en lui le chef de cette soldatesque infâme qui outragea le CHRIST la nuit qui précéda sa mort; elle nous apprend qu'à l'instant où JÉSUS rendit l'âme en poussant un grand cri, c'est lui qui prononça cette parole : « Celui-ci était vraiment le Fils de DIEU! ».
C'est encore Longin qui perça le côté du RÉDEMPTEUR mort en croix; lui qui commandait la garde apposée près du tombeau de JÉSUS-CHRIST pour prévenir l'enlèvement de son corps.
Touché insensiblement par la patience du SAUVEUR, par les merveilles qui accompagnaient son supplice, par le prodige inouï de sa résurrection, Longin se déclara pour la sainte Victime du Calvaire. Ni les promesses ni les menaces ne l'empêchèrent de publier la vérité. Fuyant la persécution soulevée contre lui par les Juifs endurcis, il se rendit à Césarée en Cappadoce, où il vécut comme un moine et prêcha comme un apôtre.
Le démon ne pouvait voir sans frémir les progrès de la foi. Longin fut traîné au prétoire, et comme il refusait d'abandonner le service de JÉSUS-CHRIST, on lui brisa les dents et on lui arracha la langue, mais il parla aussi bien qu'auparavant, tandis que le juge et les bourreaux, possédés du démon aboyait comme des animaux et se roulaient dans la poussière.
Le martyr relâché à la suite de ces faits merveilleux se remit avec plus d'ardeur que jamais au travail de l'apostolat; ses nouveaux succès attirèrent contre lui des haines nouvelles. Pilate, menacé par les Juifs envoya des soldats pour le prendre et le faire mourir. Chose étrange, arrivés à Césarée, ces soldats demandent sur Longin des renseignements au premier homme qu'ils rencontrent et il se trouve que cet homme c'est Longin lui-même: « Suivez-moi leur dit-il et je vous montrerai celui que vous cherchez ».
Il commence par leur faire servir un excellent repas dans son humble maison, et les retient encore trois jours près de lui. Enfin il croit le temps venu de leur dire : « C'est moi qui suis Longin ». Les soldats stupéfaits, refusent de le croire; quand ils le reconnaissent, ils reculent devant le crime mais Longin les encourage, les sollicite, les console et regardant avec un sourire de joie le ciel où l'attend le JÉSUS glorifié du Calvaire, il reçoit le coup de la mort.
Pratique. Réparez vos péchés passés par un grand zèle pour la cause de DIEU et des âmes.
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SAINT CLÉMENT-MARIE HOFBAUER
L'Apôtre de Vienne
(1751-1820)
(1751-1820)
SAINT CLÉMENT-MARIE HOFBAUER
L'Apôtre de Vienne
(1751-1820)
(1751-1820)
Saint Clément-Marie Hofbauer est né le 26 décembre 1751 à Tasswitz en Moravie et dut le jour à de très pieux et simples parents. Son père, un boucher était tchèque, sa mère était allemande. Après la mort prématurée de son père, la mère conduisit Clément-Marie devant un crucifix et lui dit: "Le SAUVEUR est maintenant ton père! Prends soin de marcher sur le chemin qui Lui agrée!"
Apprenti boulanger, serviteur de couvent et étudiant, il s'efforçait sans cesse de se rapprocher de son grand but : être prêtre. Au cours d'un pèlerinage à Rome, il fit la connaissance des Rédemptoristes et entra dans cet Ordre.
En 1785, le Saint fut ordonné prêtre, et après deux ans d'études supplémentaires, comme il était impossible sous le régime du joséphisme de fonder un couvent à Vienne, il alla à Varsovie, où il s'occupa très activement de l'Église nationale allemande de Saint-Benno de 1787 à 1808, surtout comme confesseur allemand. Dans cette église, on prêchait une sorte de Mission perpétuelle.
Tous les jours on y prêchait deux fois en allemand et deux fois en polonais. Il considérait l'incertitude religieuse, si largement répandue, comme l'obstacle le plus redoutable au renouvellement intérieur. C'est pourquoi il était infatigable quand il s'agissait de prêcher la parole de DIEU.
Des collaborateurs s'empressaient de venir à lui, et avec eux, il put fonder de nouveaux établissements de son Ordre et multiplier son activité missionnaire. Hofbauer, le propagateur de l'Ordre du Très Saint Rédempteur de ce côté des Alpes, est vénéré par l'Ordre comme son second fondateur.
De nombreuses guerres avaient amené à Varsovie la pauvreté et la misère de la population. Le Saint déploya une grande activité charitable, fonda un orphelinat, une école populaire pour 350 enfants pauvres, un lycée.
Sur l'ordre du gouvernement de Paris, il fut conduit avec ses compagnons à la forteresse de Küstrin, en 1808, et transféré à Vienne après quatre semaines de détention. Là, ce n'étaient pas seulement des gens du peuple qui assiégeaient son confessionnal -- car ils le vénéraient comme le père des pauvres -- mais des fonctionnaires influents et des hommes d'État du Congrès de Vienne, des savants connus et des artistes.
C'est avant tout l'influence de Hofbauer qui fit échouer au Congrès le projet d'une église nationale allemande détachée de Rome, proposée par Wessenberg, et qui fit rapporter la législation du joséphisme. Le Saint mourut à Vienne le 15 mars 1820.
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SAINTE LOUISE de MARILLAC
SAINTE LOUISE de MARILLAC
Sainte Louise de Marillac perdit sa mère dès sa première enfance et son père à l'âge de treize ans. Son attrait pour la piété et la pénitence la portait vers la vie cloîtrée des Clarisses. Mais la faiblesse de sa santé la retint dans le monde. Son isolement et les instances de sa famille l'engagèrent dans les liens du mariage.
Devenue veuve au bout de quelques années, elle put enfin suivre entièrement les aspirations à la vie d'oraison, d'austérité, et de dévouement qui ne l'avaient jamais quittée.
Sous la direction de saint Vincent de Paul, elle fut chargée d'abord de visiter, d'activer et de multiplier les Confréries de Charité qu'il avait établies à Paris et aux alentours. Mais l'action passagère de ces Confréries ne suffisait pas à guérir des misères continuelles.
Louise de Marillac, de concert avec son sage et zélé directeur, s'adjoignit donc quelques filles dévouées qui se consacrèrent entièrement au service des pauvres et des malades, ainsi qu'à l'instruction chrétienne de l'enfance.
C'était le grain de sénevé qui deviendrait un grand arbre, sous le nom de Compagnie des Filles de la Charité, et qui étendrait ses rameaux sur toutes les misères humaines. Aussi le saint directeur disait-il un jour à Louise de Marillac et à ses filles:
"Courage, mes filles, si vous êtes fidèles à DIEU Il vous fera la grâce de faire de grandes choses dont on n'a jamais ouï parler. Ne le voyez-vous pas déjà? Avait-on jamais entendu dire que des filles allassent servir de pauvres criminels? Avait-on vu des filles se donner au service des pauvres enfants abandonnés? A-t-on jamais ouï dire que des filles se soient données à DIEU pour servir des fous...? Avez-vous jamais ouï dire, écrivait-il un autre jour à Louise de Marillac, que des filles aient été aux armées pour soigner les blessés?"
Toutes ces œuvres extérieures de charité, inouïes jusqu'alors, ne pouvaient procéder que d'une intense charité intérieure, comme cette charité elle-même ne pouvait naître que d'une foi extraordinairement vive chez Louise de Marillac. C'est là, en effet, ce qui soutenait ses forces corporelles, toujours chancelantes.
Aussi le Pape Pie XI déclarait-il, en proclamant les miracles de notre sainte, que les plus grands de tous étaient ceux de sa vie, de ses œuvres, et de sa postérité, composée aujourd'hui de quarante mille religieuses.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui recours à Vous"
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