Vingt-cinquième jour du Mois de Marie
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint Francois de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint Francois de Sales)
SAINT GRÉGOIRE VII, l'un des plus grands papes que JÉSUS-CHRIST ait donnés à son Église, fut au XIè siècle, l'homme providentiel destiné à combattre tous les grands abus de cette époque si troublée : les empiétements des empereurs d'Allemagne, la vente des dignités ecclésiastiques, la contagion des mauvaises mœurs dans le clergé et dans le peuple.
Il fut un homme fort instruit, très vertueux, surtout un grand caractère. Hildebrand (tel était le nom de famille de Grégoire VII) eut pour père un charpentier de Toscane.
Il était encore enfant, sans aucune connaissance des lettres, lorsque jouant dans l'atelier de son père, il forma avec des débris de bois ces mots du Psalmiste, présage de l'autorité que plus tard il devait exercer dans le monde : Dominabitur a mare jusque ad mare : "Sa domination s'étendra d'un océan à l'autre."
Après une première éducation chrétienne, le jeune Hildebrand acheva de se former et de se préparer à la mission que DIEU lui réservait, dans le célèbre monastère de Cluny, foyer de sainteté et de science qui fournit alors tant de grands hommes.
Le courage avec lequel simple moine, il osa dire au pape Léon IX que son élection n'était pas canonique, fut l'occasion de son élévation aux plus hautes dignités de l'Église. Ce saint pape avait été élu par l'empereur d'Allemagne ; mais son élection fut ratifiée ensuite par le clergé et le peuple de Rome.
Charmé de la franchise d'Hildebrand, il le fit venir près de lui et le regarda comme son meilleur conseiller. Après la mort de Léon IX, quatre papes successifs lui conservèrent une pleine confiance.
Lui-même enfin malgré ses angoisses, dut plier devant la volonté de DIEU et accepter le souverain pontificat.
C'est alors que brillèrent plus que jamais en lui les vertus qui font les saints et le zèle qui fait tout céder devant les intérêts de DIEU et de l'Église. Malgré d'innombrables occupations, il était toujours l'homme de la prière, et ses larmes manifestaient les attendrissements de son cœur.
Grégoire VII fut atteint d'une maladie qui le réduisit à la dernière extrémité ; mais son œuvre n'était pas accomplie. La Sainte Vierge lui apparut et lui demanda s'il avait assez souffert : « Glorieuse Dame, répondit-il, c'est à Vous d'en juger. »
La Vierge le toucha de la main et disparut. Le pontife était guéri et put célébrer la sainte messe le lendemain en présence de tout le peuple consolé. La table du pape était somptueuse, mais seulement à cause des hôtes illustres qui devaient y prendre place; lui-même ne mangeait que des herbes sauvages et des légumes cuits à l'eau.
Grégoire, un an avant sa mort, dut fuir en exil à Salerne; il prédit le triomphe de l'Église et rendit son âme à DIEU, le 25 mai 1085, en prononçant ces mots : « J'ai aimé la justice et j'ai haï l'iniquité ; c'est pour cela que je meurs en exil. »
Pratique. Soyez ferme ; quand il s'agit des droits de DIEU et de l'Église, ne faiblissez jamais.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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