Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Zacharie
(Ier siècle)
Père Saint Jean-Baptiste Zacharie était prêtre juif au Temple de Jérusalem. Longtemps honteux et humiliés de leur stérilité, ils furent exaucés, consolés et honorés par DIEU dans leur vieillesse.
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BERTILLE naquit en Artois dans la première moitié du VIIe siècle, et comptait plusieurs saints parmi ses ancêtres. Instruite à l'école de parents aussi pieux que charitables, elle donna des marques d'une sainteté précoce et trouvait tout son bonheur à prier, à entendre la parole de DIEU, à s'entretenir avec son SAUVEUR. Les robes de soie, les vaines parures du monde, elle les dédaignait, loin d'y mettre sa gloire ; le soin d'embellir son âme était sa seule ambition.
Après de longs refus, malgré les promesses les plus séduisantes, elle finit par céder à ses parents, et, ayant consulté DIEU dans la prière, elle accepta pour époux un jeune seigneur nommé Guthland, qui consentit à garder avec elle la virginité.
A la mort de son mari, elle vendit tous ses biens et en donna le prix aux établissements religieux, ne se réservant que l'usufruit d'un petit coin de terre ; elle y habita dans une cellule contiguë à l'église, et y passa les dernières années de sa vie. Sa fête arrive le 11 octobre.
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SAINTE BERTILLE DE MAREUIL
Veuve
Le 5 novembre, l'Église honore une autre SAINTE BERTILLE, vierge et abbesse de Chelles. Elle naquit dans le pays de Soissons, sous Dagobert Ier, roi des Francs. A la noblesse du sang elle sut joindre celle, bien préférable, des enfants de DIEU. Son enfance annonçait déjà l'âme privilégiée du Seigneur; une circonstance providentielle vint lui tracer sa voie.
Saint Orner parcourait alors ce pays en apôtre. Une nuit il s'arrêta dans une maison pour prendre du repos; le Ciel voulut que ce fût la maison de Bertille. L'attitude pieuse et recueillie, la candeur, l'innocence de cette enfant frappèrent l'évêque, qui dit à ses parents : « Elle sera l'honneur de l'Église et de l'Ordre monastique. » La jeune fille ne tarda pas à quitter le monde et se retira dans l'abbaye de Jouarre, où elle fut d'abord hôtelière, puis bientôt infirmière.
Dans ces deux fonctions, elle montra une douce charité qui lui concilia l'affection de toutes ses sœurs. Voyant JÉSUS-CHRIST dans ses membres souffrants, elle prodiguait aux malades, avec respect, les soins les plus tendres et les plus dévoués. Nommée prieure du couvent, elle voulut être la règle vivante de sa communauté et s'attacha plus que jamais à l'observance rigoureuse des plus petits détails de la discipline monastique.
Un miracle contribua à la faire entourer plus que jamais de respect et de vénération ; elle ressuscita une de ses sœurs qui avait refusé de se soumettre à ses observations et qui était morte en sa cellule pendant un exercice de la communauté.
Bertille fut transférée, en qualité d'abbesse, au monastère de Chelles, où la reine sainte Bathilde vint se mettre sous sa direction. Elle mourut pleine de mérites, l'an 592.
Pratique : Loin de vous fier au monde, redoutez-le. JÉSUS-CHRIST a dit : « Malheur au monde!
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qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Zacharie
(Ier siècle)
Père Saint Jean-Baptiste Zacharie était prêtre juif au Temple de Jérusalem. Longtemps honteux et humiliés de leur stérilité, ils furent exaucés, consolés et honorés par DIEU dans leur vieillesse.
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BERTILLE naquit en Artois dans la première moitié du VIIe siècle, et comptait plusieurs saints parmi ses ancêtres. Instruite à l'école de parents aussi pieux que charitables, elle donna des marques d'une sainteté précoce et trouvait tout son bonheur à prier, à entendre la parole de DIEU, à s'entretenir avec son SAUVEUR. Les robes de soie, les vaines parures du monde, elle les dédaignait, loin d'y mettre sa gloire ; le soin d'embellir son âme était sa seule ambition.
Après de longs refus, malgré les promesses les plus séduisantes, elle finit par céder à ses parents, et, ayant consulté DIEU dans la prière, elle accepta pour époux un jeune seigneur nommé Guthland, qui consentit à garder avec elle la virginité.
A la mort de son mari, elle vendit tous ses biens et en donna le prix aux établissements religieux, ne se réservant que l'usufruit d'un petit coin de terre ; elle y habita dans une cellule contiguë à l'église, et y passa les dernières années de sa vie. Sa fête arrive le 11 octobre.
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SAINTE BERTILLE DE MAREUIL
Veuve
Le 5 novembre, l'Église honore une autre SAINTE BERTILLE, vierge et abbesse de Chelles. Elle naquit dans le pays de Soissons, sous Dagobert Ier, roi des Francs. A la noblesse du sang elle sut joindre celle, bien préférable, des enfants de DIEU. Son enfance annonçait déjà l'âme privilégiée du Seigneur; une circonstance providentielle vint lui tracer sa voie.
Saint Orner parcourait alors ce pays en apôtre. Une nuit il s'arrêta dans une maison pour prendre du repos; le Ciel voulut que ce fût la maison de Bertille. L'attitude pieuse et recueillie, la candeur, l'innocence de cette enfant frappèrent l'évêque, qui dit à ses parents : « Elle sera l'honneur de l'Église et de l'Ordre monastique. » La jeune fille ne tarda pas à quitter le monde et se retira dans l'abbaye de Jouarre, où elle fut d'abord hôtelière, puis bientôt infirmière.
Dans ces deux fonctions, elle montra une douce charité qui lui concilia l'affection de toutes ses sœurs. Voyant JÉSUS-CHRIST dans ses membres souffrants, elle prodiguait aux malades, avec respect, les soins les plus tendres et les plus dévoués. Nommée prieure du couvent, elle voulut être la règle vivante de sa communauté et s'attacha plus que jamais à l'observance rigoureuse des plus petits détails de la discipline monastique.
Un miracle contribua à la faire entourer plus que jamais de respect et de vénération ; elle ressuscita une de ses sœurs qui avait refusé de se soumettre à ses observations et qui était morte en sa cellule pendant un exercice de la communauté.
Bertille fut transférée, en qualité d'abbesse, au monastère de Chelles, où la reine sainte Bathilde vint se mettre sous sa direction. Elle mourut pleine de mérites, l'an 592.
Pratique : Loin de vous fier au monde, redoutez-le. JÉSUS-CHRIST a dit : « Malheur au monde!
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La Fête des Saintes Reliques
On entend par Reliques des Saints tout ce qui reste d'eux après leur mort: leurs ossements, leurs cendres, leurs vêtements et autres objets à leur usage. Les protestants se sont avisés de condamner le culte des Reliques des Saints, comme emprunté aux coutumes païennes et n'ayant pas une origine apostolique. La décision du concile de Trente suffit pour montrer la fausseté et la perfidie de leurs raisons. Ce concile, en effet, a décrété contre eux que les corps des martyrs et autres Saints, qui ont été les membres vivants de Jésus-Christ et les temples du Saint-Esprit, doivent être honorés par les fidèles, et que, par eux, Dieu accorde un grand nombre de bienfaits aux hommes. Il fonde sa décision sur l'usage établi dès le 1er siècle et demeuré constant dans l'Église, ainsi que sur l'enseignement des Pères et des Conciles.
Le culte des saintes Reliques n'est donc pas seulement permis, mais ordonné; il n'est pas seulement un droit, mais un devoir. Remarquons-le bien, le culte des reliques diffère des pratiques païennes parce qu'il est surnaturel; nous n'honorons pas les restes des Saints pour des motifs puisés dans la nature; mais pour des motifs puisés dans la foi. Qu'on honore la mémoire et les restes des grands hommes dignes de ce nom, c'est justice; mais qu'on honore la mémoire et les restes des Saints c'est plus que justice, c'est oeuvre de religion, et l'objet final du culte des saintes Reliques, c'est Dieu sanctifiant les Saints, c'est Jésus-Christ, dont les saints sont les membres.
Ce culte est si légitime, que Dieu souvent ordinairement même, glorifie Lui-même les Reliques de Ses Saints par des parfums célestes, par d'autres merveilleux privilèges, par d'innombrables miracles. Ajoutons à cela que le culte des saintes Reliques a aussi son fondement dans la résurrection glorieuse qui attend les corps des Saints; ces restes, Dieu les recueillera Lui-même à la fin du monde et leur donnera tout l'éclat et toute la beauté dont ils sont susceptibles.
Vénérons donc avec respect, dévotion, confiance, ces Reliques précieuses, qui furent autrefois animées par de grandes âmes, ont été les instruments de belles et saintes oeuvres, d'étonnantes vertus, et seront un jour honorées d'une brillante et immortelle gloire. Aimons les pèlerinages aux tombeaux des saints, célébrons religieusement la fête des saintes Reliques, qui suit avec tant d'à-propos la fête de la Toussaint, fête des saintes âmes qui sont au Ciel.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
On entend par Reliques des Saints tout ce qui reste d'eux après leur mort: leurs ossements, leurs cendres, leurs vêtements et autres objets à leur usage. Les protestants se sont avisés de condamner le culte des Reliques des Saints, comme emprunté aux coutumes païennes et n'ayant pas une origine apostolique. La décision du concile de Trente suffit pour montrer la fausseté et la perfidie de leurs raisons. Ce concile, en effet, a décrété contre eux que les corps des martyrs et autres Saints, qui ont été les membres vivants de Jésus-Christ et les temples du Saint-Esprit, doivent être honorés par les fidèles, et que, par eux, Dieu accorde un grand nombre de bienfaits aux hommes. Il fonde sa décision sur l'usage établi dès le 1er siècle et demeuré constant dans l'Église, ainsi que sur l'enseignement des Pères et des Conciles.
Le culte des saintes Reliques n'est donc pas seulement permis, mais ordonné; il n'est pas seulement un droit, mais un devoir. Remarquons-le bien, le culte des reliques diffère des pratiques païennes parce qu'il est surnaturel; nous n'honorons pas les restes des Saints pour des motifs puisés dans la nature; mais pour des motifs puisés dans la foi. Qu'on honore la mémoire et les restes des grands hommes dignes de ce nom, c'est justice; mais qu'on honore la mémoire et les restes des Saints c'est plus que justice, c'est oeuvre de religion, et l'objet final du culte des saintes Reliques, c'est Dieu sanctifiant les Saints, c'est Jésus-Christ, dont les saints sont les membres.
Ce culte est si légitime, que Dieu souvent ordinairement même, glorifie Lui-même les Reliques de Ses Saints par des parfums célestes, par d'autres merveilleux privilèges, par d'innombrables miracles. Ajoutons à cela que le culte des saintes Reliques a aussi son fondement dans la résurrection glorieuse qui attend les corps des Saints; ces restes, Dieu les recueillera Lui-même à la fin du monde et leur donnera tout l'éclat et toute la beauté dont ils sont susceptibles.
Vénérons donc avec respect, dévotion, confiance, ces Reliques précieuses, qui furent autrefois animées par de grandes âmes, ont été les instruments de belles et saintes oeuvres, d'étonnantes vertus, et seront un jour honorées d'une brillante et immortelle gloire. Aimons les pèlerinages aux tombeaux des saints, célébrons religieusement la fête des saintes Reliques, qui suit avec tant d'à-propos la fête de la Toussaint, fête des saintes âmes qui sont au Ciel.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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