Réponse aux Réponses (d'un) catholiques

C'est un peu dommage qu'on ne trouve pas le mot "abomination" dans l'article ci-dessous.  C'est pourtant ce que pense Dieu du péché contre-nature.  Tout comme on n'y souligne pas que si Dieu "pense", Il ne "raisonne", ne "déduit" pas. Dieu sachant tout, du début a la fin au, en même temps, tout est un éternel présent devant Lui. Car Dieu savait (Dieu sait) depuis longtemps que les hommes (pour le coup il s'agit bien d'eux) allaient recommencer les "exploits" de Sodome et Gomorrhe. Le péché nous enlaidit, affaiblit, abêtit.  Et l'homosexualité assumée, vécue (non la tendance contre laquelle on lutte) abime notre âme et notre corps. Il faut rappeler que s'ils ne se repentent pas avant de mourir, ils brûleront sans jamais se consumer. Éternellement..... Il importe peu comment tu as vécu,  mais comment tu meurs. Sauf que le repentir est une grâce -rien ne nous est du- et Dieu n'étant tenu de rien, nous ne pouvons présumer que nous mourrons dans les conditions nécessaires pour entrer au Paradis.  Le Paradi c'est voir le Christ, sans voile. Là-haut tout est éternel, la vie ou la mort éternelle qui consiste a être privé du Christ.  Il faut choisir tout de suite, ici-bas, car nous ne savons ni le jour ni l'heure. Or si avec les vieillards, le Christ se tient sur le seuil; pour les plus jeunes Il se tient à l'affut. Alors soyons prudents, vivons de façon à ce que le Christ soit fier de nous et nous montre à la création entière et aux créatures en disant : Regardez mon enfant "Untel", pour moi il a mené le bon combat. Il m'a préféré à son plaisir. Et pourtant la vertu héroïque qui mieux moi son créateur sait combien elle est ardue? Eh bien il l'a fait, par amour pour moi. Viens, mon ami, entre dans la joie de ton Père.

Haïssons le péché et aimons le pécheur, comme le Christ. Prions la Très Sainte Mère de Dieu tous les jours pour que nous soyons très nombreux à préférer son Fils au monde. Évidemment cela coûte un peu car de nos jours "le bûcher est social", comme le disait la Bse Anne Catherine Emmerich. Mais lorsqu'on pense au Calvaire et aux souffrances de la Mère du Christ et Mère de la nature humaine, consenties pour notre redemption.......

Ce que pense Dieu de l’homosexualité

9 novembre 2017 • Réponses catholiques • Morale

« Houlà attention les grands scientifiques de la physiologie humaine sont de sortie, ils savent même ce que Dieu pense ! – Justement, qu’est-ce qu’en pense Dieu ? Réponses-catholiques, que répondriez-vous ? »

Cette question provient d’un petit dialogue entre deux lecteurs sur notre page Facebook, à propos de notre article « Homosexualité et libération », https://www.reponses-catholiques.fr/homosexualite-et-liberation/, qui a été assez commenté.

Notons que « les grands scientifiques de la physiologie humaine » ne « sont » pas « de sortie » avec le premier lecteur non plus. Nous n’avons pas du tout parlé des aspects physiologiques de l’homosexualité. Psychologiques, oui. Ce lecteur connait-il la différence ?

Sur le fond, puisqu’on nous demande de répondre, répondons. Nous ne prétendons pas savoir ce que Dieu pense. En revanche, nous nous permettons de rappeler ce qu’Il dit dans l’Enseignement de l’Eglise et dans Sa Parole, c’est-à-dire la Bible.

Le Magistère de l’Eglise a affirmé d’une façon constante que les pratiques homosexuelles ne sont pas un chemin de vie. Pour ne citer qu’un texte, le Catéchisme de l’Eglise catholique aux articles 2357 à 2359. Il renvoie à d’autres textes pour le lecteur voulant aller plus loin.

L’Enseignement de l’Eglise ne sort pas de nulle part. Il se fonde sur un certain nombre de textes bibliques qui, de A à Z, c’est-à-dire de la Genèse à l’Apocalypse, parlent unanimement en termes très sévères des actes homosexuels : Gn 19, 1-29 ; Lv 18, 22 ; Mt 11, 23 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10 ; Ap 11, 8.  Nous les commentons dans notre article “L’Eglise et l’homosexualité”: https://www.reponses-catholiques.fr/leglise-et-lhomosexualite/.

Nous voyons dans ces différents textes que la Bible ne parle jamais d’ « homosexuels » dans une acception fixiste. Il s’agit toujours de personnes qui s’adonnent à un moment à des relations avec des personnes de leur sexe mais qui pourraient ne pas le faire. L’être humain biblique est libre de poser des actes moraux, ou non.

C’est pour cela que l’Eglise propose une pastorale aux personnes concernées par l’homosexualité, prenant en compte leurs besoins et tentant de répondre à leur questionnement spirituel. L’idée est bien que chacun fasse un chemin vers le Seigneur, en partant de là où il en est.

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