mardi 19 décembre 2017

20 Déc : Temps de l'AVENT : "O CLAVIS DAVID" / SAINT PHILOGONE, Évêque / SAINT DOMINIQUE de SILOS, Abbé

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales)



 " O Clavis David ".

" O Clavis David et sceptrum domus Israël, qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra mortis."

" Ô Clef de David, ô sceptre de la maison d'Israël ! Qui ouvrez, et nul ne peut fermer; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort."


Pour l’introduction de Dom Guéranger aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.

O Fils de David, héritier de son trône et de sa puissance, vous parcourez, dans votre marche triomphale, une terre soumise autrefois à votre aïeul, aujourd’hui asservie par les Gentils. Vous reconnaissez de toutes parts, sur la route, tant de lieux témoins des merveilles de la justice et de la miséricorde de Jéhovah votre Père envers son peuple, au temps de cette ancienne Alliance qui tire à sa fin. Bientôt, le nuage virginal qui vous couvre étant ôté, vous entreprendrez de nouveaux voyages sur cette même terre ; vous y passerez en faisant le bien, et guérissant toute langueur et toute infirmité, et cependant n’ayant pas où reposer votre tête. Du moins, aujourd’hui, le sein maternel vous offre encore un asile doux et tranquille, où vous ne recevez que les témoignages de l’amour le plus tendre et le plus respectueux. Mais, ô Seigneur ! il vous faut sortir de cette heureuse retraite ; il vous faut, Lumière éternelle, luire au milieu des ténèbres ; car le captif que vous êtes venu délivrer languit dans sa prison. Il s’est assis dans l’ombre de la mort, et il y va périr, si vous ne venez promptement en ouvrir les portes avec votre Clef toute-puissante ! Ce captif, ô Jésus, c’est le genre humain, esclave de ses erreurs et de ses vices : venez briser le joug qui l’accable et le dégrade ; ce captif, c’est notre cœur trop souvent asservi à des penchants qu’il désavoue : venez, ô divin Libérateur, affranchir tout ce que vous avez daigné faire libre par votre grâce, et relever en nous la dignité de vos frères.


Pour l’introduction de Dom Nocent aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
C’est au Messie qu’il appartient d’ouvrir la porte du royaume ou de la fermer. Nous l’appelons. Qu’il vienne nous délivrer car les ténèbres et l’ombre de la mort nous environneront jusqu’au moment où le règne de Satan sera détruit à jamais.

============================

SAINT PHILOGONE


Évêque 



Saint Philogone brilla d'abord dans le monde et se distingua dans l'éloquence du barreau. Comme il joignait à de grands talents une vie exemplaire, on l'appela, malgré ses résistances, au siège patriarcal d'Antioche. 

L'état florissant de cette Église pendant son épiscopat est une preuve de son zèle et de la sagesse de son gouvernement.  Saint Jean Chrysostome fait de lui les plus grands éloges ; il mourut l'an 323. 

=============================

SAINT DOMINIQUE DE SILOS

Abbé 


SAINT DOMINIQUE DE SILOS

Saint Dominique surnommé de Silos, à cause de son long séjour dans le monastère de ce nom, était de la souche des anciens rois de Navarre; il naquit au commencement du XIe siècle. 

Il se mit à l'étude, n'ayant guère pour maître que l'ESPRIT-SAINT. Devenu prêtre, il resta d'abord dans la maison de ses parents, puis bientôt entra dans un monastère de l'ordre de Saint-Benoît, où il brilla au premier rang par sa sainteté. 

Dominique vint à Silos en 1040. Ce monastère était bien déchu de sa gloire et de sa ferveur passées. 

Le moine Licinien, qui gémissait de cet état de choses, disait la sainte messe quand Dominique entra dans l'église; par une permission de DIEU, lorsque au moment de l'offertoire, il se tourna vers le peuple pour chanter : Dominus vobiscum, il chanta : Voici le restaurateur qui vient ! Et le chœur répondit : C'est le SEIGNEUR qui l'a envoyé! 

L'oracle ne tarda pas à se vérifier. La charité du saint ne se concentrait point dans son monastère, qui vit bientôt luire une ère de prospérité qu'il n'avait jamais connue; mais elle s'étendait à tous les affligés. 

Le don des miracles attirait au couvent des aveugles, des malades, des boiteux, et il les guérissait par centaines, comme le prouvent encore aujourd'hui les ex-voto de la chapelle où sont gardées ses reliques. Les guirlandes de chaînes, de boulets, de fers, suspendues aux voûtes, attestent sa charité spéciale pour les pauvres chrétiens captifs des Maures d'Espagne; il allait les consoler et payait leur rançon, préludant ainsi à l'œuvre de Notre-Dame-de-la-Merci. 

Après de longues années de bonnes œuvres, Dominique sentit approcher le moment de la récompense, il en fut même averti par la Sainte Vierge : « J'ai passé toute la nuit avec la Reine des Anges, dit-il un jour à ses religieux; elle m'a invité à me rendre près d'Elle dans trois jours; je vais donc aller bientôt au céleste festin où Elle me convie. » 

II fut, en effet, malade trois jours; ses frères virent son âme monter glorieuse au Ciel, le 20 décembre 1073. 

C'est à son tombeau que la mère de saint Dominique de Guzman obtint la naissance de son fils. 

Pratique: Ne vous ménagez pas pour le bien ; tout sera compté pour le ciel.

                                           "Ô Marie conçue sans péché, 

                              priez pour nous qui avons recours à Vous"

Aucun commentaire: