"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
NOËL! NOËL! Tel était le cri de joie de nos pères à cette époque où la foi régnait vive et ardente au cœur des familles, des institutions et de la société entière. Ce cri s'est bien affaibli de nos jours, où la naïveté de la foi tend à disparaître de plus en plus. Cependant la fête de Noël est encore, de toutes les fêtes chrétiennes, peut-être la plus aimée et la plus populaire.
DIEU Se sert des événements en apparence les plus indifférents pour parvenir à Ses fins. Marie habitait Nazareth, et les prophètes annonçaient que le MESSIE devait naître à Bethlehem. Mais voici qu'un édit de César-Auguste ordonne à tous les habitants de la Judée d'aller, à une époque déterminée, se faire enregistrer dans leur ville natale.
Bethlehem était le lieu de la naissance de Joseph ; c'est donc là que se dirigèrent les saints époux ; c'est là, conformément à l'annonce des prophètes, que JÉSUS va faire son apparition dans ce monde. Quelle naissance pour un DIEU ! Joseph cherche une hôtellerie, mais il n'y en a point pour des gens si pauvres ; on les rebute, on les dédaigne, et ils sont contraints de chercher asile dans une étable isolée.
C'est là, au milieu de la nuit, que Marie donne miraculeusement naissance à JÉSUS ; c'est là que le doux SAUVEUR reçoit les premières adorations, là qu'on lui prodigue les premiers baisers et les premières caresses, là qu'il verse ses premières larmes ! Marie prend l'Enfant dans ses bras, le couvre de pauvres langes et le couche doucement dans une froide crèche. Ô premiers instants que Marie et Joseph passèrent aux pieds de JÉSUS, comme vous fûtes pour eux précieux et pleins de charmes !
Puissions-nous goûter un peu de cette joie et de ces charmes en allant visiter dans notre église la représentation d'un si grand mystère ! Les joies de la terre sont fugitives ; la joie de Marie et de Joseph près de JÉSUS ne fait que s'accroître à mesure qu'ils voient l'humble berceau entouré de merveilles. JÉSUS est né, et voici que les cieux retentissent de chants d'allégresse ; les anges entonnent à l'envi le cantique du triomphe : « Gloire à DIEU au plus haut des cieux ! » le cantique de la paix : "Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !"
JÉSUS est né, et aussitôt de pauvres bergers, avertis par les anges, vont adorer dans ce petit enfant le RÉDEMPTEUR d'Israël. JÉSUS est né, et bientôt les princes de l'Orient, conduits par une étoile, apportent leurs hommages à ses pieds. Saluons Noël avec allégresse quand il revient clore nos années si souvent assombries par les tristesses de la vie ! Saluons Noël, aurore de la paix et du salut.
Pratique : Appliquez-vous à acquérir et à développer en vous les vertus dont JÉSUS vous donne l'exemple dans sa naissance : l'humilité, le détachement, l'esprit de pauvreté.
priez pour nous qui avons recours à Vous"
NOEL NOUVELET
=========================
24 Déc : SAINT DELPHIN, Évêque / SAINTE TARSILLE et SAINTE ÉMILIENNE, Vierges
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
On ne sait rien de SAINT DELPHIN avant son épiscopat. Il se montra plein de zèle contre les hérétiques. C'est lui qui baptisa saint Paulin après sa conversion au christianisme, et l'on voit Paulin lui écrire des lettres où il l'honore comme un père dévoué et un maître d'une haute sagesse. Il mourut le 24 décembre 403.
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
On ne sait rien de SAINT DELPHIN avant son épiscopat. Il se montra plein de zèle contre les hérétiques. C'est lui qui baptisa saint Paulin après sa conversion au christianisme, et l'on voit Paulin lui écrire des lettres où il l'honore comme un père dévoué et un maître d'une haute sagesse. Il mourut le 24 décembre 403.
==================================
SAINTE TARSILLE et SAINTE ÉMILIENNE
Vierges
TARSILLE et ÉMILIENNE étaient deux tantes paternelles de saint Grégoire le Grand, et c'est ce saint pape qui nous raconte leur touchante histoire. Elles renoncèrent ensemble au monde, ensemble consacrèrent à DIEU leur virginité, et demeurèrent dans leur maison comme dans un couvent.
Elles avaient une sœur nommée Gordienne, qui avait pris les mêmes engagements, mais était retombée peu à peu dans l'amour du siècle, au grand chagrin de Tarsille et d'Emilienne. Elles la reprenaient avec douceur, mais l'esprit inconstant de Gordienne oubliait bien vite leurs charitables leçons.
Tarsille, étant la plus assidue à l'oraison, la plus généreuse dans les voies de la mortification, arriva bientôt à un éminent degré de sainteté. Elle eut un jour une vision, où saint Félix son aïeul, lui apparut et, lui montrant un palais d'une splendeur merveilleuse, lui dit : « Venez avec moi dans ce lieu de lumière. »
Le lendemain elle fut saisie d'une fièvre qui la conduisit en peu de temps au tombeau. A l'heure de son agonie elle éleva tout à coup la voix et dit à ceux qui entouraient sa couche : "Retirez-vous et faites place; je vois JÉSUS qui vient à moi." Et tandis qu'elle fixait l'objet de sa vision, son âme fut délivrée des liens du corps. L'odeur dont la chambre fut remplie confirma la vision que la vierge avait eue avant de mourir.
Quand on lava son corps avant de l'ensevelir, on remarqua que ses genoux et ses coudes étaient recouverts d'une croûte épaisse et dure, témoignage de ses longues prières. Peu de jours après, Tarsille apparut à Emilienne et lui dit : « Ma sœur, Tenez, je n'ai point célébré avec vous la naissance du SEIGNEUR, mais nous ferons ensemble la fête de l'Epiphanie. — Si vous m'appelez seule, répondit Emilienne, que deviendra notre sœur Gordienne? — Venez, vous dis-je, reprit Tarsille avec tristesse; Gordienne est décidée à rester avec les mondains. »
Après cette vision, Émilienne tomba malade et mourut avant la fête de l'Epiphanie. Saint Grégoire rappelle, à propos des trois sœurs, que celui-là seul qui aura persévéré sera sauvé, et que rien ne sert de commencer, si l'on n'achève l'œuvre de son salut.
La vertu demande des sacrifices ; ceux qui manquent de courage pour les accomplir sont bien à plaindre! Qu'il est triste de penser que, dans les mêmes familles, il y aura des élus et des réprouvés.
Pratique: Craignez le relâchement et l'abus des grâces de DIEU.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire