samedi 21 mars 2020

22 Mars : SAINTE CATHERINE DE SUÈDE, Reine et Veuve

CARÊME : LA JOIE CHRÉTIENNE
Quatrième dimanche de Carême
DIEU NOUS PARLE : Réjouis-toi, Jérusalem! (…) Tressaillez de joie, vous qui avez été dans la tristesse !
(Introït – Isaïe 66, 10)


Catherine eut pour père un prince de Suède et pour mère sainte Brigitte, cette femme si célèbre par ses révélations. La fille devait être l'émule, sinon l'égale de sa mère, par ses vertus comme par les lumières qu'elle reçut du Ciel.
On vit Catherine encore au berceau, repousser une nourrice de vie coupable et ne point vouloir de son lait. Le démon la poursuivit dès sa plus tendre enfance, prenant la forme d'un taureau pour l'épouvanter et s'acharnant contre son petit corps frêle et délicat.

Lorsque Catherine, après la sainte éducation qu'elle reçut dans un monastère, fut en âge de se marier, son père lui donna de force un noble et vertueux époux qu'elle eut le bonheur de faire consentir à garder avec elle le vœu de virginité parfaite.

Cependant Brigitte après la mort de son mari était allée demeurer à Rome, qu'une inspiration divine lui avait montrée comme un lieu spécialement propre à sa sanctification. Catherine eut bientôt le désir de rejoindre sa mère et obtint cette grâce de son époux qui, du reste, mourut pieusement quelque temps après.

Dans la ville éternelle, on pouvait voir la mère et la fille visiter avec ferveur les églises et les tombeaux des martyrs et s'adonner ensemble à tous les exercices de la mortification et de la piété. 

Catherine sut résister aux obsessions de plusieurs seigneurs romains qui la recherchaient en mariage, et DIEU la défendit parfois d'une manière si merveilleuse, qu'elle s'efforça de lui montrer sa reconnaissance par un redoublement de générosité à son service.

Sa joie était de paraître vile aux yeux des hommes; quatre heures par jour à genoux sans interruption, elle contemplait les souffrances du SAUVEUR ; elle flagellait cruellement son corps pour devenir plus semblable à son divin modèle ; soigner les malades et panser leurs plaies hideuses, dans les hôpitaux, était sa plus douce satisfaction ; la terre nue et quelques pierres formaient la couche de sa mère, elle s'en approchait pendant la nuit et la faisait reposer doucement sur sa poitrine. 

Un jour vint où elle fut privée de la compagnie de sa mère chérie ; elle fit transporter en Suède les restes mortels de cette sainte femme, qui y furent reçus en triomphe; elle-même se fixa dans un monastère de sa patrie, où sa vertu s'épura dans le sacrifice : sa vie dès lors ne fut qu'une longue suite de douleurs corporelles. 

C'est dans un transport d'amour que son âme s'envola vers le ciel le 22 mars 1381.  Depuis le moment de sa mort jusqu'à sa sépulture, une étoile brilla jour et nuit au-dessus du monastère. 

Pratique.  Respectez et aimez vos parents ; priez pour que DIEU multiplie les familles vraiment chrétiennes.

"Ô Marie conçue sans péché, 
priez pour nous qui avons recours à Vous"

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