SAINTE HELENE naquit vers le milieu du III" siècle. Voici ce que dit saint Ambroise : « Hélène, première femme de Constance Chlore, qui ceignit depuis la couronne impériale, était, paraît-il, une humble fille d'étable. Noble fille d'étable, qui sut mettre tant de sollicitude dans la recherche de la crèche sacrée !
Noble fille d'étable, à qui fut réservé de connaître l'étable de Celui qui guérit les blessures de l'humanité déchue ! Noble fille d'étable, qui préféra les abaissements du Christ aux dignités trompeuses du monde ! Aussi le Christ Ta-t-il élevée de l'humilité de l'étable au sommet des grandeurs humaines. »
La gloire de sainte Hélène c'est d'avoir été la mère du grand Constantin. « Constantin, dit saint Paulin de Noie, doit plus à la piété de sa mère qu'à la sienne d'avoir été le premier empereur chrétien. » Contrairement aux autres empereurs, Constance Chlore reconnaissait le vrai Dieu.
Les prêtres chrétiens étaient admis à sa cour et y vivaient en paix. Une telle bienveillance ne peut être attribuée qu'à l'influence de l'impératrice sur le cœur de son époux. Sainte Hélène a donc joué un grand rôle dans la fin des persécutions, puisqu'elle fut l'épouse et la mère des deux hommes qui, sous son influence, protégèrent le christianisme.
Qui sait même si les prières d'Hélène ne méritèrent point à Constantin l'apparition miraculeuse de la croix par laquelle il remporta la victoire et devint seul maître de l'empire ? Un autre événement remarquable dans la vie de sainte Hélène, c'est la découverte de la vraie croix du Sauveur, dont l'Église célèbre le souvenir le 3 mai. Hélène vivait sans faste et sans étalage de grandeurs.
Nourrir les pauvres, donner aux uns de l'argent, aux autres des vêtements, à d'autres une maison ou un coin de terre, c'était son bonheur. Sa bonté s'étendait aux prisonniers, aux exilés, à tons les malheureux.
Le peuple ne pouvait voir sans une joie mêlée de larmes son impératrice venir en habits simples et communs prendre sa place à l'église dans les rangs des fidèles : une telle conduite, inconnue au paganisme, n'a sa source que dans l'Évangile. Hélène eut, avant sa mort, la consolation de voir Constantin, non seulement protecteur de la religion de Jésus-Christ, mais chrétien lui-même. Elle quitta cette terre l'an 328.
Saint Agapet ou Agapit était un jeune moine qui vivait à Palestrina, près de Rome. Il fut battu à coups de nerfs de bœuf, puis jeté en prison et laissé quatre jours sans nourriture. Il endura plusieurs fois les charbons ardents sur la tête, la flagellation, la suspension de son corps, la tête en bas, au-dessus d'une épaisse fumée. Ses réponses admirables et son courage convertirent des centaines de chrétiens. Après divers autres supplices, livré aux bêtes et épargné par elles, il eut la tête tranchée (an 274).
Pratique. Aimez les défenseurs de la religion, priez pour eux.
1 commentaire:
Quelques compléments ici avec les récits (historiques ou hagiographiques) de la découverte de la Vraie Croix par sainte Hélène :
http://www.villemagne.net/site_fr/jerusalem-sainte-helene.php
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