mardi 26 août 2008

26 AOUT - SAINTS ZEPHIRIN et EULADE

SAINT ZEPHIRIN succéda an pape Victor, en 202. Il fut l'appui et le consolateur des fidèles, et sa charité lui fit ressentir ce que souffraient tous les confesseurs. Il est vrai que les triomphes des martyrs étaient pour lui un sujet de joie, mais son cœur éprouva bien des tristesses à l'occasion de la chute des hérétiques et des apostats. Il reçut la couronne du martyre après un long et glorieux pontificat, vers l'an 219.

SAINT EULADE,
évêque de Nevers

SAINT EULADE fut le premier évêque de Nevers. Il était depuis quelque temps atteint de cruelles infirmités qui l'avaient rendu sourd et muet, et incapable de remplir ses fonctions épiscopales, quand saint Séverin, évêque d'Agaune, qui se rendait près du roi Clovis pour guérir ce prince, s'arrêta pour le visiter.

Touché de compassion à la nouvelle de la situation du pieux pontife, il entra dans sa chambre et se prosterna devant Dieu, la face contre terre, demandant avec ferveur sa guérison. Puis il s'approcha et lui dit : « Pontife du Seigneur, conversez avec moi. » Et aussitôt Eulade, recouvrant l'usage de l'ouïe et de la parole, s'écria : « Homme de Dieu, bénissez- moi ; c'est Dieu qui vous a envoyé vers moi ; qu'il soit glorifié dans tous les siècles !

Alors Séverin, lui tendant la main, le souleva de sa couche et lui dit: « Au nom de Jésus-Christ, notre souverain maître, levez-vous et prenez vos vêtements ; remerciez Dieu des épreuves qu'il vous a envoyées, car il ne vous a frappé que pour vous guérir. » Eulade se leva de son lit et remercia le Seigneur, qui l'avait retiré des portes du tombeau. Ce même jour, il se rendit à l'église et offrit le saint sacrifice en présence de son peuple émerveillé d'une guérison si inespérée.

Eulade consacra le reste de sa vie au service de Dieu et s'occupa de la sanctification de son trou­peau avec plus d'ardeur que jamais, il s'endormit dans le Seigneur le 26 août 516 ou 517. . Nous ne saurions rien de ce pieux évêque, si l'historien de saint Séverin ne nous avait transmis ces détails précieux.

Le même jour, l'Eglise célèbre la fête d'un évêque du Mans, saint Victor, qui, après une vie assez obscure, fut élevé à Episcopat par le choix du grand saint Martin et mourut chargé des mérites qu'il avait acquis en travaillant pendant trente-deux ans (390-422) au salut des âmes.

Admirons la Providence de Dieu donnant à la France naissante une foule de glorieux pontifes. L'histoire impartiale le prouve d'une manière éclatante : ce sont les évêques et les moines qui ont formé la France et l'ont éclairée, en même temps que du flambeau de la foi, des lumières de la civilisation.

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Ayez un grand respect pour les évêques : ils sont nos pères dans la foi.

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