mardi 19 août 2008

19 AOUT - SAINT LOUIS, EVEQUE DE TOULOUSE

Saint Louis, évêque de Toulouse, petit-neveu de saint Louis, roi de France, fils de Charles le Boiteux, roi de Naples et de Jérusalem, naquit à Brignoles, en Provence, l'an 1274. D parut, dès son enfance, n'avoir d'inclination que pour la vertu. Ses récréations même se rapportaient à Dieu ; il n'en choisissait que de sérieuses et ne s'y livrait que pour donner à son corps l'exercice nécessaire et conserver la vigueur de son esprit. Sa promenade ordinaire consistait à visiter les églises et les monastères. A l'âge de sept ans, il pratiquait déjà la pénitence, et souvent il couchait sur une natte étendue auprès de son lit. Il fut tout particulièrement remarquable par sa pureté angélique, qui ne se ressentit en rien de la mollesse des cours ni des séductions qu'il put rencontrer dans le monde. Sa charité pour les pauvres était extraordinaire.

Un jour qu'il sortait des cuisines du palais, son père, prévenu par des valets malveillants, lui demanda ce qu'il portait sous son manteau. Louis, tremblant, ouvre le manteau, qui ne contenait qu'un bouquet de fleurs magnifiques, bien qu'on fût en hiver. A l'âge de quatorze ans, il fut envoyé comme otage, avec deux de ses frères, au roi d'Aragon, qui retenait son frère prisonnier. Pendant ses sept ans de captivité, il répandit autour de lui le parfum de la patience et de la résignation et fut l'ange consolateur de ses compagnons d'infortune. A son retour dans sa patrie, Louis rencontra sa mère à Florence; il reçut ses tendres embrassements, après une si longue absence, sans même lever les yeux pour considérer son visage, tant la modestie de l'angélique jeune homme était extraordinaire. Une fois libre, Louis s'abandonna aux pieux excès de cette charité qu'il avait tant aimée dès son enfance. Il chérissait surtout les lépreux, les recherchait, les embrassait tendrement, et baisait respectueusement leurs horribles plaies. Dans une maladie mortelle, il fit vœu d'embrasser la vie religieuse, s'il guérissait. Il guérit en effet, refusa les offres séduisantes d'un mariage royal, renonça même au trône de son père et s'enrôla sous la bannière du séraphique François d'Assise.

A peine avait-il consommé son sacrifice, que Dieu l'appela à de plus hautes destinées ; à Tringt-dem ans il fut nommé, par le pape, évêque de Toulouse. Son amour pour les pauvres devint plus héroïque que jamais. Un jour qu'a sortait de consoler une pauvre malade fort misérable, ses serviteurs lui firent remarquer que son vêtement était couvert de vermine : Ce sont là, dit-il en souriant, les perles des pauvres. » Il semble que Dieu ait voulu seulement montrer à la terre ce saint pontife. Au moment de son dernier soupir, une belle rosé sortit de sa bouche, et un saint religieux vit les anges emporter son âme vers les cieux, le 19 août 1297.

Pratique. Imitez, dans vos rapports avec le monde, la réserve des saints.

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