Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)
SAINT LUC, né à Antioche, est une des principales
gloires de cette ville. L'histoire nous apprend peu de chose de ses
premières années ; on ne sait même pas si, avant sa conversion, il était
païen ou observait la religion juive; cette dernière opinion est la
plus généralement adoptée.
Il fit de grands progrès dans la science. Doué d'un caractère ferme et
d'une belle intelligence, il fut paraît-il, très habile médecin, et ne
dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour
lequel il avait un goût prononcé.
Luc
serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité,
quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce
JÉSUS qui venait d'inaugurer sa mission publique, et dont le nom, la
doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays
voisins. Il le vit, crut en sa mission divine, et prenant pour lui la
parole du Maître : « Que celui qui veut être mon disciple quitte tout et
me suive, » il suivit dès lors le SAUVEUR pas à pas dans ses courses
apostoliques ; il fut témoin de sa Passion, de sa Résurrection, de son
Ascension, reçut le Saint-Esprit an cénacle, le jour de la Pentecôte, et
partit pour évangéliser Antioche sa patrie.
Plein d'enthousiasme pour le génie de saint Paul, il le prit pour son
maître et se joignit à lui pour l'aider dans ses travaux; il lui fut si
fidèle, qu'il l'accompagna dans tous ses voyages et supporta patiemment
avec lui fatigues, souffrances, persécutions, pour le nom de
JÉSUS-CHRIST.
Saint Luc écrivit, sous l'inspiration de l'Esprit-Saint et
avec une compétence personnelle qui est incontestable, l'Évangile qui
porte son nom et les Actes des Apôtres.
Son Évangile est surtout précieux par ses récits assez détaillés des
mystères de l'Incarnation et de la Nativité du SAUVEUR de l'Annonciation
et de la Visitation.
Les Actes des Apôtres servirent à faire disparaître beaucoup de
mensonges qu'on répandait sur le christianisme naissant, et à confirmer
les fidèles dans la foi. — Qui n'a entendu parler des vierges peintes
par Saint Luc? D'après une pieuse légende, il aurait obtenu de Marie la
grâce de faire son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser
devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait bénit en
disant : "Ma grâce sera toujours avec cette image.".
Quoi qu'il en soit, les madones de Saint Luc sont vénérées en plusieurs
lieux. Après la mort du grand Apôtre, Luc continua son apostolat en
Italie, dans les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine. Où et comment
mourut-il ? On ne saurait le dire au juste; selon les uns, il fut
martyrisé dans le Péloponnèse, après avoir évangélisé l’Égypte; selon
d'autres, il répandit son sang pour la foi en Bithynie.
Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.
Pratique: Ayez un vrai respect et une vraie dévotion pour les images de la Sainte Vierge.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 3,21-30.
Frères, tous les hommes sont dominés par le péché ; la loi de Moïse, elle, servait seulement à faire connaître le péché. Mais aujourd’hui, indépendamment de la Loi, Dieu a manifesté sa justice qui nous sauve : la Loi et les prophètes en sont déjà témoins.
Et cette justice de Dieu, donnée par la foi en Jésus Christ, elle est pour tous ceux qui croient. En effet, il n'y a pas de différence :
tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu,
lui qui leur donne d'être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé le Christ sur la croix afin que, par l'offrande de son sang, il soit le pardon pour ceux qui croient en lui. Ainsi Dieu voulait manifester sa justice : lui qui, au temps de sa patience, effaçait déjà les péchés d'autrefois,
il voulait manifester, au temps présent, que c'est sa justice qui sauve. Telle est sa manière d'être juste et de rendre juste celui qui met sa foi en Jésus.
Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Au nom de quoi le ferions-nous ? Est-ce au nom d'une loi que nous pratiquerions ? Pas du tout. C'est au nom de la foi.
En effet, nous estimons que l'homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse.
Ou alors, Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs ? N'est-il pas aussi le Dieu des païens ? Bien sûr, il est aussi le Dieu des païens,
puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu : ceux qui ont reçu la circoncision, il va les rendre justes par la foi ; et les autres, qui ne l'ont pas reçue, il les justifiera aussi au moyen de la foi.
Frères, tous les hommes sont dominés par le péché ; la loi de Moïse, elle, servait seulement à faire connaître le péché. Mais aujourd’hui, indépendamment de la Loi, Dieu a manifesté sa justice qui nous sauve : la Loi et les prophètes en sont déjà témoins.
Et cette justice de Dieu, donnée par la foi en Jésus Christ, elle est pour tous ceux qui croient. En effet, il n'y a pas de différence :
tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu,
lui qui leur donne d'être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé le Christ sur la croix afin que, par l'offrande de son sang, il soit le pardon pour ceux qui croient en lui. Ainsi Dieu voulait manifester sa justice : lui qui, au temps de sa patience, effaçait déjà les péchés d'autrefois,
il voulait manifester, au temps présent, que c'est sa justice qui sauve. Telle est sa manière d'être juste et de rendre juste celui qui met sa foi en Jésus.
Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Au nom de quoi le ferions-nous ? Est-ce au nom d'une loi que nous pratiquerions ? Pas du tout. C'est au nom de la foi.
En effet, nous estimons que l'homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse.
Ou alors, Dieu serait-il seulement le Dieu des Juifs ? N'est-il pas aussi le Dieu des païens ? Bien sûr, il est aussi le Dieu des païens,
puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu : ceux qui ont reçu la circoncision, il va les rendre justes par la foi ; et les autres, qui ne l'ont pas reçue, il les justifiera aussi au moyen de la foi.
Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.
J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,47-54.
Jésus
disait aux docteurs de la Loi : " Malheureux êtes-vous, parce que vous
bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Ainsi
vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux,
ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C'est
pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des
prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront
d'autres.
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du monde,
depuis
le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, qui a péri entre l'autel et
le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette génération devra en
rendre compte.
Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que
vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n'êtes pas
entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés. »
Après
que Jésus fut parti de là, les scribes et les pharisiens se mirent à
lui en vouloir terriblement, et ils le harcelaient de questions ;
ils étaient à l'affût pour s'emparer d'une de ses paroles.
Commentaire du jour
Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Le Sacrement de l'autel, II,1 ; SC 93 (trad. SC, p.169)
« Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement »
Ceux qui ont versé le sang du Christ ne l'ont pas fait pour
effacer les péchés du monde... Mais inconsciemment ils ont servi le plan
du salut. Le salut du monde, qui s'ensuivait, ne tenait ni à leur
puissance, ni à leur volonté, ni à leur intention, ni à leur acte, mais
est venu de la puissance, de la volonté, de l'intention, de l'acte de
Dieu. Dans cette effusion de sang, en effet, la haine des persécuteurs
n'était pas seule à l'œuvre, mais aussi l'amour du Sauveur. La haine a
fait son œuvre de haine, l'amour a fait son œuvre d'amour. Ce n'est pas
la haine, mais l'amour qui a réalisé le salut.
En versant le sang du Christ, la haine s'est déversée elle-même, « pour que soient révélées les pensées d'un grand nombre de cœurs » (Lc 2,35). L'amour, lui aussi, en répandant le sang du Christ, se répandait lui-même, pour que l'homme sache combien Dieu l'aimait : « au point de ne pas épargner son propre Fils » (Rm 8,32). « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3,16).
Ce Fils unique a été offert, non parce que ses ennemis ont prévalu, mais parce que lui-même l'a voulu. « Il a aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin » (Jn 13,1). La fin, c'est la mort acceptée pour ceux qu'il aime : voilà la fin de toute perfection, la fin de l'amour parfait. « Car il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime » (Jn 15,13).
En versant le sang du Christ, la haine s'est déversée elle-même, « pour que soient révélées les pensées d'un grand nombre de cœurs » (Lc 2,35). L'amour, lui aussi, en répandant le sang du Christ, se répandait lui-même, pour que l'homme sache combien Dieu l'aimait : « au point de ne pas épargner son propre Fils » (Rm 8,32). « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3,16).
Ce Fils unique a été offert, non parce que ses ennemis ont prévalu, mais parce que lui-même l'a voulu. « Il a aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin » (Jn 13,1). La fin, c'est la mort acceptée pour ceux qu'il aime : voilà la fin de toute perfection, la fin de l'amour parfait. « Car il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime » (Jn 15,13).
INTROIBO : Saint Luc, évangéliste
HODIEMECUM : Saint Luc d'Antioche, Evangéliste. Ier.
MAGNIFICAT : Saint Luc, Evangéliste
L'Evangile du Jour sur PerIpsum son Commentaire extrait de Verbum Dei (Constitution sur la Révélation Divine)
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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