"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)
SAINT JEAN DE KENTI naquit vers l'an 1403, en Pologne,
et dut, aux soins que prirent ses pieux parents de lui donner une bonne
éducation, l'avantage précieux de passer sa vie dans l'innocence.
Ses études terminées, il fut professeur à l'université de Cracovie pendant plusieurs années, et tout en enseignant la science, il profitait de toutes les occasions d'inspirer à ses élèves, par ses exemples et par ses discours, les sentiments de piété dont il était pénétré lui-même.
Ordonné prêtre, il montra un zèle de plus en plus ardent pour sa perfection et pour la gloire de DIEU ; il était profondément affligé de voir DIEU si peu connu et si mal servi par un grand nombre de chrétiens. Il avait une très grande dévotion à JÉSUS crucifié, et l'on raconte qu'un crucifix, devant lequel il priait souvent, lui parla plusieurs fois.
Ayant quitté le professorat pour une cure, il se donna tout entier au bien de son troupeau. Rien ne lui paraissait trop pénible pour le salut des âmes ; il joignait à la prédication la prière assidue et la mortification pour les pécheurs. Père de ses paroissiens, il dépensait toutes ses ressources au service des pauvres ; il donna parfois jusqu'à ses habits et à ses chaussures.
Un matin qu'il se rendait à l'église, Jean rencontre un mendiant couché sur la neige, grelottant de froid ; le bon pasteur se dépouille de son manteau, le conduit an presbytère pour le soigner et le comble de ses bontés. Peu après, la Sainte Vierge lui apparut, et lui rendit le manteau qu'il avait donné au malheureux.
Épouvanté par les responsabilités du ministère paroissial, le saint curé obtint de son évêque de redevenir professeur ; il se signala de plus en plus dans ces fonctions par sa mortification et sa piété. Depuis son élévation au grade de docteur en théologie, il renonça pour le reste de sa vie à l'usage de la viande.
Un jour qu'il était vivement tenté d'en manger, il en fit rôtir un morceau, le plaça tout brûlant sur ses membres et dit : « O chair, tu aimes la chair, jouis-en à ton aise. » II fut délivré sur le coup de cette tentation pour toujours. On raconte que, dans un de ses pèlerinages à Rome, il fut dévalisé par des brigands : "Avez-vous encore autre chose"? lui dirent-ils. — Non, répondit Jean.
Ils le laissèrent partir; mais, se souvenant bientôt qu'il avait quelques pièces d'or cousues en son vêtement, il courut après eux pour les leur offrir. Confus, ils lui rendirent tout ce qu'ils lui avaient pris.
Ses études terminées, il fut professeur à l'université de Cracovie pendant plusieurs années, et tout en enseignant la science, il profitait de toutes les occasions d'inspirer à ses élèves, par ses exemples et par ses discours, les sentiments de piété dont il était pénétré lui-même.
Ordonné prêtre, il montra un zèle de plus en plus ardent pour sa perfection et pour la gloire de DIEU ; il était profondément affligé de voir DIEU si peu connu et si mal servi par un grand nombre de chrétiens. Il avait une très grande dévotion à JÉSUS crucifié, et l'on raconte qu'un crucifix, devant lequel il priait souvent, lui parla plusieurs fois.
Ayant quitté le professorat pour une cure, il se donna tout entier au bien de son troupeau. Rien ne lui paraissait trop pénible pour le salut des âmes ; il joignait à la prédication la prière assidue et la mortification pour les pécheurs. Père de ses paroissiens, il dépensait toutes ses ressources au service des pauvres ; il donna parfois jusqu'à ses habits et à ses chaussures.
Un matin qu'il se rendait à l'église, Jean rencontre un mendiant couché sur la neige, grelottant de froid ; le bon pasteur se dépouille de son manteau, le conduit an presbytère pour le soigner et le comble de ses bontés. Peu après, la Sainte Vierge lui apparut, et lui rendit le manteau qu'il avait donné au malheureux.
Épouvanté par les responsabilités du ministère paroissial, le saint curé obtint de son évêque de redevenir professeur ; il se signala de plus en plus dans ces fonctions par sa mortification et sa piété. Depuis son élévation au grade de docteur en théologie, il renonça pour le reste de sa vie à l'usage de la viande.
Un jour qu'il était vivement tenté d'en manger, il en fit rôtir un morceau, le plaça tout brûlant sur ses membres et dit : « O chair, tu aimes la chair, jouis-en à ton aise. » II fut délivré sur le coup de cette tentation pour toujours. On raconte que, dans un de ses pèlerinages à Rome, il fut dévalisé par des brigands : "Avez-vous encore autre chose"? lui dirent-ils. — Non, répondit Jean.
Ils le laissèrent partir; mais, se souvenant bientôt qu'il avait quelques pièces d'or cousues en son vêtement, il courut après eux pour les leur offrir. Confus, ils lui rendirent tout ce qu'ils lui avaient pris.
Jean de Kenti, illustre par ses miracles, s'endormit dans le SEIGNEUR le 24 décembre 1473.
Pratique: Opérez votre salut avec crainte; défiez-vous de vous-même.
Sainte Adeline
Première abbesse de l'abbaye des "Dames Blanches"
à Mortain, Normandie.
Descendante
de Guillaume le Conquérant et soeur de saint Vital de Savigny, elle fut
élue première abbesse de l'abbaye des Dames Blanches, appelée ainsi en
référence à leur habit.
INTROIBO : Saint Jean de Kenty, confesseur
HODIEMECUM : Saint Jean de Kenty, prêtre, professeur de théologie à l'université de Cracovie. 1473.
MAGNIFICAT : Saint Jean de Kenty, prêtre
L'Evangile du Jour sur PerIpsum les Lectures du Jour
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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