mercredi 14 juin 2017

14 Juin : SAINT BASILE LE GRAND, Docteur de l'Église


"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 
                  qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)"



SAINT BASILE naquit à Césarée, l'an 329, d'une famille où la sainteté était héréditaire ; son père et sa mère, deux de ses frères, une de ses sœurs, sans parler des autres, sont placés au rang des saints.

Basile fut envoyé dès son enfance chez Sainte Macrine l'Ancienne, son aïeule : « Je n'ai jamais oublié les fortes impressions que faisaient sur mon âme encore tendre les discours et les exemples de cette sainte femme, » disait-il plus tard.

Un seul défaut paraissait dans cet enfant de prédilection, sa faible santé; elle se rétablit pourtant, grâce aux prières de ses parents plutôt qu'aux remèdes.

Doué d'un heureux génie, Basile s'éleva vite au niveau des grands hommes, non moins qu'à la hauteur des saints : « II était, dit son ami Grégoire de Nazianze, au-dessus de son âge par son instruction, au- dessus de son instruction par sa vertu; il était rhéteur avant d'avoir étudié l'art des rhéteurs, philosophe avant d'avoir étudié la philosophie, prêtre avant d'avoir reçu le sacerdoce. »

Ses aptitudes universelles, sa rare modestie, ses vertus éminentes, lui conciliaient l'estime et l'admiration de tous. A vingt-trois ans, il parut à Athènes et se lia avec Grégoire de Nazianze, au point que tous les deux ne faisaient qu'un cœur et qu'une âme.

De retour en son pays, les applaudissements qu'il reçut l'exposèrent à une tentation de vaine gloire dont il fut si effrayé, qu'il embrassa l'état monastique pour y vivre dans l'oubli du monde et la pénitence; il fonda plusieurs monastères, écrivit pour les diriger des ouvrages ascétiques très estimés et traça des règles de vie religieuse demeurées célèbres.

Un très léger repas par jour, un sommeil très court sur la dure, de longues veilles, un vêtement léger par les temps les plus froids, tel était l'ordinaire de ce saint austère, « dont la pâleur, dit Saint Grégoire, annonçait un mort plutôt qu'un vivant. »

Basile eut à souffrir d'infirmités continuelles; dans le temps de sa meilleure santé, dit-il lui-même, il était plus faible que ne sont les malades abandonnés des médecins. Malgré sa faiblesse, il châtiait son corps et le réduisait en servitude.

Le zèle contre l'hérésie d'Arius le fit un jour sortir de sa retraite, et bientôt il courbait la tête sous le fardeau de l'épiscopat. Ni les intrigues ni les menaces n'eurent jamais prise sur cette grande âme. Un préfet le mande un jour et lui enjoint d'obéir à un prince arien, sous peine de confiscation de ses biens, de l'exil, des tourments, de la mort : « Faites-moi d'autres menaces, dit Basile, car il n'y a rien là que je puisse craindre ; je ne possède que quelques livres et quelques haillons ; le ciel est mon unique patrie, le premier coup suffira pour achever mes peines ; la mort m'unira à mon DIEU. »

L'empereur dut s'avouer vaincu. Le saint pontife mourut à cinquante et un ans, en 379, ne laissant pas de quoi se faire élever un tombeau de pierre.

Pratique.  Ayez une vie bien réglée ; cherchez DIEU en tout et ne cherchez que Lui seul.


"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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