...Mais il est dans le trésor de la Révélation des points essentiels dont tout chrétien,,
par le fait même de son titre de chrétien,
a la connaissance nécessaire et la garde obligée ....Dom Guéranger
par le fait même de son titre de chrétien,
a la connaissance nécessaire et la garde obligée ....Dom Guéranger
Nous réagissons à ceci
Mortifications (1/2)
J’aimerai connaître le sens de << s’imposer chaque jour quelques dizaines de mortifications >> (1/2)
Il convient d’abord de préciser ce qu’on entend par « mortifications ». Selon le dictionnaire Larousse, le sens de « mortification » relatif aux questions spirituelles est : « pratiques ascétiques destinées à réprimer les tendances mauvaises ou dangereuses pour les soumettre à la volonté ». C’est donc avec ce sens-là que nous répondrons à la question. Il aurait été heureux que le lecteur précise d’où il extrait sa citation, ce qui aurait permis d’affiner la réponse. Nous la divisons en deux parties pour l’approfondir.
Dans la Bible, que ce soit l’Ancien ou le Nouveau Testaments, les pratiques de mortification se résument essentiellement au jeûne, à l’aumône et la prière. Par exemple dans les textes lus le Mercredi des Cendres, tels que Mc 6, 1-18. S’y ajoute la veille, mais cette-dernière est toujours liée à la prière : Jésus priait la nuit et nous avons gardé cette tradition, en particulier avec les offices de nuit comme les vigiles dans les monastères. En régime chrétien, il n’est jamais question de se priver de sommeil si ce n’est pas pour prier. On pourrait aussi rajouter les pèlerinages comme le Chemin de St Jacques. Ils sont aussi à associer à la prière, cependant. Les fatigues du voyage ne sont qu’en vue de se rendre vers un sanctuaire pour y prier.
Ces trois formes de mortification, jeûner, donner de soi et prendre de son temps pour prier sont très efficaces pour la vie spirituelle. Le jeûne, en particulier, marche très bien contre toutes sortes de désordres et pulsions. Ajoutons qu’il peut se comprendre au sens large : s’abstenir de certains aliments – ce qui est donc, en toute rigueur, de l’abstinence – mais aussi de télévision, de réseaux sociaux etc.
Bien sûr, le zèle des chrétiens les a conduit par la suite à développer d’autres formes de mortifications, plus ou moins ajustées. Ainsi, les premiers moines en Occident dormaient parfois assis ou debout, ou dans de l’eau glacée. L’imposition par Charlemagne de la règle bénédictine pour tous a remis un peu d’ordre et a corrigé ce genre d’excès. Certes, un moine bénédictin doit « toujours avoir un peu faim, un peu froid et un peu sommeil ». Mais cela est toujours avec modération et la Règle de St Benoît est un modèle d’équilibre. Par exemple, les moines de mangent pas de viande, mais cela est possible pour raison médicale, afin de reprendre des forces.
Par ailleurs, nos ancêtres, malgré toute la finesse psychologique des grands mystiques, ne bénéficiaient pas des apports des sciences humaines. Les mortifications avaient pour but de combattre des désordres mais impactaient davantage les symptômes que les causes. Or, on sait aujourd’hui que des manquements à la chasteté, des mouvements de colère ou autres pulsions reflètent une acédie ou une angoisse qu’il convient de traiter : par un travail sur soi, une démarche de guérison intérieure ou d’autres démarches qui vont toucher les causes réelles.
Bien sûr, certains ordres religieux ou associations de fidèles pratiquent toujours aujourd’hui des mortifications autres que le jeûne, l’aumône et la prière. C’est leur responsabilité et nous n’avons pas à commenter leurs pratiques si elles sont autorisés par l’Eglise. Rappelons cependant quelques règles de discernement :
– ces pratiques doivent être normalement prévues dans la Règle ou les statuts de l’institution
– elles doivent être volontaires
– elles doivent être autorisées par le supérieur et/ou l’accompagnateur spirituel
– elles ne doivent mettre en danger l’intégrité physique et mentale de la personne. Toute pratique de flagellation ou de port du cilice pose donc question
– elles ne doivent pas nuire à d’autres. Un affaiblissement réduisant les capacités de travail, et renvoyant son propre travail sur les autres, par exemple, est l’indice d’une mortification mal ajustée.
S’il n’est pas membre d’un de ces ordres ou associations de fidèles, nous conseillons fermement au lecteur de s’en tenir aux mortifications citées dans l’Ecriture : jeûne, aumône, prière. Et dans tous les cas, qu’il ne les pratique qu’en étant accompagné par un directeur spirituel ou, au moins, en en parlant à un prêtre ou une personne formée et mandatée par l’Eglise à l’accompagnement.
========================================================================Ce que nous disons:
Cliquer ici ou encore par là. Il y a aussi ceci.
C'est la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin, rigoureuse certes mais plus accessible.
La mortification étant essentiellement chrétienne, -entendre catholique- trouve son origine dans sa même fin : le Dieu-Trine. "La mortification chrétienne a pour but de neutraliser les influences malignes que le péché originel exerce encore dans nos âmes, même aprèsque le Baptême les ait régénérées".*
Nous nous mortifions depuis que le Christ est venu souffrir pour nous. Avant nous en ignorions même l'existence.
Hélas la doctrine catholique n'a pas attendu les sciences (humaines de surcroit) pour que soit validée sa vérité et sa pertinence. Soit nous croyons et savons que Adam a été créé ex-nihilo; croyons et savons que le Christ est né de la Vierge Marie qu'il est mort déchiré sur la Croix (de la forme d'une chair), qu'il (s')est ressuscité 3 jours après et est monté d'où Il venait, au Ciel. Afin de nous montrer ce a quoi nous pourrons prétendre -certainement- en acceptant de porter nos croix. Soit nous n'y croyons pas auquel cas ...je vous mets dans mes prières.
Mais nous ne pouvons pas nous rendre chez un psy pour cause d'acédie.. Nous n'y gagnerions rien. Le langage laïque, scientifique, philosophique quotidien détourne les termes religieux les affadit en les coupant de Dieu auquel ils sont reliés. Dieu est celui qui leur donne un sens, leur sens. Le langage nous vient directement de Dieu, par Adam. Le Verbe -Notre Seigneur - étant la Sagesse même.
Quand vous faites de l'acédie un terme de science humaine psychologique /psychiatrique -sans aucune référence a Dieu, point n'est besoin de vous dire que vous ne guérirai personne. Au mal mal identifié, une solution inadaptée. Car l'acédie a proprement parler est -pour faire court - cette absence de goût d'allant et d'élan, cette faiblesse physique, cet "à-quoi-bon" qui envahit lentement l'esprit, le mental, le corps et l'âme lorsque nous ne nous alimentons plus spirituellement. (Spiritualité étant ici rendu a son sens propre : en rapport avec le Saint Esprit**).
Aurions-nous oublié qu'avant les sciences humaines (surtout elles) et avant le psy, il y avait le prêtre et que le monde s'en portait très bien. Il faut arrêter avec ce mauvais et endémique "updatage" de l'histoire.
Aurions-nous oublié qu'avant les sciences humaines (surtout elles) et avant le psy, il y avait le prêtre et que le monde s'en portait très bien. Il faut arrêter avec ce mauvais et endémique "updatage" de l'histoire.
On ne risque pas de connaitre l'acédie en vivant des Sacrements de l'Eglise que sont la Confession -qui nous débarrasse de notre fardeau, nous lave et nous revigore contre les tentations - et l'Eucharistie*** (où le Christ se cache sous les Espèces). La Communion nous travaille lentement et surement a notre insu. Nous ne le sentons pas, pas davantage que nous ne sentons pousser nos cheveux ou nos ongles, mais elles déracinent le mal auquel notre concupiscence (le seul fait d'avoir un corps fait de chair qui a des intérêts contraires à ceux de l'âme) donne asile si complaisamment.
Offrir a Dieu plaisir et déplaisir :
le plaisir que nous lui offrons est décuplé. Le dessert que nous mangeons aura un goût dix fois meilleur. La vue d'un paysage sublime mieux appréciée.
le déplaisir : la douleur offerte est oubliée ou carrément retirée. L'humiliation n'est pas ressentie comme telle ou est immédiatement consolée.
Tout ce qui est offert à Dieu, qui est venu en union avec les souffrances du Christ prend un autre relief. Incomparable lorsque cette offrande Lui parvient par l'intermédiaire de sa très Sainte Mère.
Car c'est la volonté expresse et exprimée de Dieu -à travers son Fils, Dieu lui-même- que nous passions par Marie.****
Tout ce qui est offert à Dieu, qui est venu en union avec les souffrances du Christ prend un autre relief. Incomparable lorsque cette offrande Lui parvient par l'intermédiaire de sa très Sainte Mère.
Car c'est la volonté expresse et exprimée de Dieu -à travers son Fils, Dieu lui-même- que nous passions par Marie.****
Nous y gagnons à chaque instant. Et une vie étant une suite d'instants, nous arriverons au ciel en ayant joui de Dieu dans le moindre de nos instants terrestres. Nous L'aurons fréquenté car la pire des choses c'est de rencontrer Dieu pour la première fois au jugement particulier. Oh lala! Ne laissez pas cela vous arriver.
Castille Castillac
C'est bien au Christ que nous nous confessons, le prêtre car ordonné, Le représente Et le Christ sonde nos coeurs et reins, |
Une recherche photos sur Google nous montre bien que hors de la religion catholique -dans les pratiques païennes (mot pris dans son vrai sens, pas celui glamour que lui donne le monde)- la mortification manifeste une présence démoniaque.
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**Le Saint Esprit est présent chaque fois que l'on évoque son Nom. Tandis que le mot Esprit tout court, laisse la porte ouverte à des choses non-identifiables qui sont se nomment souvent Légion et dont Saint Paul nous dit qu'il est notre ennemi et tourne autour de nous comme un lion rugissant cherchant qui il pourrait dévorer. (Pierre 1, 5-8)
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***Communier de l'hostie suffit. Imaginez que vous mordez dans un steak cru, vous avez et la chair et le sang de la bête. Quel fada croira nécessaire de boire du sang en même temps pour consommer son steak. Eh bien avec l'Hostie c'est pareil. Communier sous les deux espèces, pour un fidèle, c'est prendre la pose. Ca n'ajoute rien et finit par être niais comme tout ce qui est inutile.
Aussi l'Adoration du Saint Sacrement est une pieuse pratique, mais elle ne remplace pas le fait de communier, après s'être confessé. On parle souvent de sacrement de "réconciliation", mais Dieu n'est pas notre équivalent. Je me réconcilie avec mon semblable, une copine, un voisin. Avec le Propriétaire de la Vie, du Monde entier. Avec le Créateur, Père, Sauveur, Rédempteur, Consolateur, que j'ai offensé, je demande pardon humblement à confesse et je vais communier. Depuis qu'on leur parle de se réconcilier avec Dieu, les gens vous répondent "Oh, je ne suis pas fâché avec lui" (regarder l'ordre c'est eux qui honorent Dieu d'encore lui adresser la parole) et -fort de cela, ils n'en font rien et s'enfoncent dans leur désordre, après on vient s'étonner -ou déplorer- que le monde marche sur la tête.
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****Dans "Le Secret de Marie (Sur l'esclavage de la Sainte Vierge) 11. 5 Comme dans l'ordre naturel, il faut qu'un enfant ait un père et une mère, de même dans l'ordre de la grâce, il faut qu'un vrai enfant de l'Eglise ait Dieu pour père et Marie pour mère; et, s'il se glorifie d'avoir Dieu pour père, n'ayant point la tendresse d'un vrai enfant pour Marie, c'est un trompeur qui n'a que le démon pour père.
****Dans "Le Secret de Marie (Sur l'esclavage de la Sainte Vierge) 11. 5 Comme dans l'ordre naturel, il faut qu'un enfant ait un père et une mère, de même dans l'ordre de la grâce, il faut qu'un vrai enfant de l'Eglise ait Dieu pour père et Marie pour mère; et, s'il se glorifie d'avoir Dieu pour père, n'ayant point la tendresse d'un vrai enfant pour Marie, c'est un trompeur qui n'a que le démon pour père.
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