Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Martin, natif
de la Toscane, vers la fin du VIe siècle, se rendit célèbre dans le
clergé de Rome par son savoir et sa sainteté. A son élection au
souverain pontificat, Rome retentit d'allégresse; le clergé, le sénat et
le peuple en témoignèrent une satisfaction extraordinaire, et
l'empereur approuva cet heureux choix.
Martin ne trompa point l'espoir de l'Église; la piété envers DIEU et la charité envers les pauvres furent ses deux règles de conduite. On était sûr de le trouver en prière, ou occupé des malheureux, ou absorbé par les soins multiples de sa charge. Son plus grand soin fut de maintenir dans l'Église l'héritage précieux de la vraie foi. Le grand pape se vit un moment dans la situation la plus critique, et accablé sous le nombre des ennemis spirituels et temporels du Saint-Siège.
Contre l'hérésie du monothélisme, qui relevait la tête, fière d'avoir pour elle le pauvre empereur Constantin II, il assembla, dans l'église de Latran, un concile de cinq cents évêques, où les principaux chefs des hérétiques furent condamnés. Poussé par les sectaires, l'empereur, sous prétexte d'une trahison à laquelle Martin aurait pris part, fait saisir le pape et le met en jugement.
Mais le pontife ne trouve au tribunal que des bourreaux qui ont juré sa mort. On le traite comme un misérable, et on amène devant lui vingt accusateurs pour l'accabler de faits imaginaires, Martin, voyant qu'on va les faire jurer sur le livre des Évangiles : "Au nom de DIEU, s'écrie-t-il, dispensez-les d'un serment sacrilège; qu'ils disent ce qu'ils voudront. Et vous, magistrats, faites votre œuvre. »
Et sans se donner la peine de répondre à toutes les accusations formulées contre lui, il se contente de dire : « Je suis accusé pour avoir défendu la foi; mais, au jour du jugement, je rendrai témoignage contre vous, au sujet de cette foi. Achevez votre mission; DIEU sait que vous me procurez une belle récompense".
Bientôt un soldat vient dépouiller Martin de ses ornements pontificaux; réduit à un dénuement complet, chargé de fers, le pape est traîné, dans cet état, à travers les rues de la ville de Constantinople, où il avait été amené. Après plusieurs jours de prison, ayant dit adieu aux membres du clergé qui l'avaient suivi, le martyr part pour l'exil. La Chersonèse, où il fut relégué, était désolée par la famine ; il eut à y endurer pendant deux ans des souffrances et des privations pires que la mort; mais il supporta tout avec une résignation parfaite et une sublime confiance en DIEU.
Il mourut l'an 655. L'Église l'honore avec justice comme un martyr, puisqu'il est mort des misères que lui ont causées sa prison et son exil.
Martin ne trompa point l'espoir de l'Église; la piété envers DIEU et la charité envers les pauvres furent ses deux règles de conduite. On était sûr de le trouver en prière, ou occupé des malheureux, ou absorbé par les soins multiples de sa charge. Son plus grand soin fut de maintenir dans l'Église l'héritage précieux de la vraie foi. Le grand pape se vit un moment dans la situation la plus critique, et accablé sous le nombre des ennemis spirituels et temporels du Saint-Siège.
Contre l'hérésie du monothélisme, qui relevait la tête, fière d'avoir pour elle le pauvre empereur Constantin II, il assembla, dans l'église de Latran, un concile de cinq cents évêques, où les principaux chefs des hérétiques furent condamnés. Poussé par les sectaires, l'empereur, sous prétexte d'une trahison à laquelle Martin aurait pris part, fait saisir le pape et le met en jugement.
Mais le pontife ne trouve au tribunal que des bourreaux qui ont juré sa mort. On le traite comme un misérable, et on amène devant lui vingt accusateurs pour l'accabler de faits imaginaires, Martin, voyant qu'on va les faire jurer sur le livre des Évangiles : "Au nom de DIEU, s'écrie-t-il, dispensez-les d'un serment sacrilège; qu'ils disent ce qu'ils voudront. Et vous, magistrats, faites votre œuvre. »
Et sans se donner la peine de répondre à toutes les accusations formulées contre lui, il se contente de dire : « Je suis accusé pour avoir défendu la foi; mais, au jour du jugement, je rendrai témoignage contre vous, au sujet de cette foi. Achevez votre mission; DIEU sait que vous me procurez une belle récompense".
Bientôt un soldat vient dépouiller Martin de ses ornements pontificaux; réduit à un dénuement complet, chargé de fers, le pape est traîné, dans cet état, à travers les rues de la ville de Constantinople, où il avait été amené. Après plusieurs jours de prison, ayant dit adieu aux membres du clergé qui l'avaient suivi, le martyr part pour l'exil. La Chersonèse, où il fut relégué, était désolée par la famine ; il eut à y endurer pendant deux ans des souffrances et des privations pires que la mort; mais il supporta tout avec une résignation parfaite et une sublime confiance en DIEU.
Il mourut l'an 655. L'Église l'honore avec justice comme un martyr, puisqu'il est mort des misères que lui ont causées sa prison et son exil.
Pratique : Méprisez également les biens et les maux de la vie présente; la figure de ce monde passe.
====================
SAINT CHRISTIAN
Martyr polonais
(+ 1003)
(+ 1003)
«Moine,
compagnon de Saint Adalbert de Prague, il évangélisa la Pologne avec
Saint Benoît, Saint Jean, Saint Isaac et Saint Matthieu. Tous furent
assassinés pendant l'office divin, dans le monastère de Kazimierz, près
de Gniezno (Pologne). »
============================
SAINT JOSAPHAT
Archevêque de Polotsk et martyr
(1584-1623)
(1584-1623)
Josaphat naquit
à Wladimir, ville de Pologne, d'une famille modeste. Il reçut le nom de
Jean au baptême. Il entrait à vingt ans dans l'Ordre des Basiliens-Unis
de Pologne où il prit le nom de Josaphat.
Secrètement passé au schisme, le supérieur de la communauté tenta vainement de porter Josaphat à la révolte contre le Saint-Père. Au grand mécontentement des schismatiques qui accablèrent le Saint d'injures et de sarcasmes, Josaphat dénonça l'archimandrite au métropolitain qui fut déposé de sa charge. Quoique simple diacre, Josaphat fit preuve d'un zèle ardent pour la conversion des non-unis et en ramena un bon nombre dans le giron de l'Église.
Ordonné prêtre, le saint basilien se fit l'apôtre de la contrée, s'appliqua au ministère de la prédication et de la confession tout en pratiquant une exacte observance de ses Règles. DIEU avait doté saint Josaphat d'un talent particulier pour assister les condamnés à mort. Il visitait aussi les malades pauvres, lavait leurs pieds et tâchait de procurer des remèdes et de la nourriture aux miséreux.
Secrètement passé au schisme, le supérieur de la communauté tenta vainement de porter Josaphat à la révolte contre le Saint-Père. Au grand mécontentement des schismatiques qui accablèrent le Saint d'injures et de sarcasmes, Josaphat dénonça l'archimandrite au métropolitain qui fut déposé de sa charge. Quoique simple diacre, Josaphat fit preuve d'un zèle ardent pour la conversion des non-unis et en ramena un bon nombre dans le giron de l'Église.
Ordonné prêtre, le saint basilien se fit l'apôtre de la contrée, s'appliqua au ministère de la prédication et de la confession tout en pratiquant une exacte observance de ses Règles. DIEU avait doté saint Josaphat d'un talent particulier pour assister les condamnés à mort. Il visitait aussi les malades pauvres, lavait leurs pieds et tâchait de procurer des remèdes et de la nourriture aux miséreux.
Nommé
archimandrite du couvent de la Trinité qui se composait surtout de
jeunes religieux, il les forma à la vie monastique avec une vigilance
toute paternelle. A l'âge de trente-huit ans, Saint Josaphat Koncévitch fut sacré archevêque de Polotsk à Vilna.
Pendant que l'archevêque se trouvait à la diète de Varsovie où plusieurs évêques avaient été convoqués, un évêque schismatique s'empara de son siège à l'improviste. Saint Josaphat s'empressa de revenir vers son troupeau pour rappeler les brebis rebelles à l'obéissance. Au moment où il voulut prendre la parole, la foule excitée par les schismatiques se rua impétueusement sur lui. Il aurait été impitoyablement massacré si la force armée n'était intervenue pour le dégager.
Pendant que l'archevêque se trouvait à la diète de Varsovie où plusieurs évêques avaient été convoqués, un évêque schismatique s'empara de son siège à l'improviste. Saint Josaphat s'empressa de revenir vers son troupeau pour rappeler les brebis rebelles à l'obéissance. Au moment où il voulut prendre la parole, la foule excitée par les schismatiques se rua impétueusement sur lui. Il aurait été impitoyablement massacré si la force armée n'était intervenue pour le dégager.
Le matin du 12 novembre 1623, alors qu'il priait dans la chapelle du palais épiscopal de Vitebsk, la foule en furie envahit la sainte demeure. Saint Josaphat accourut promptement au bruit de l'émeute: «Si vous en voulez à ma personne, dit-il aux assassins, me voici.» Deux hommes s'avancèrent alors vers lui; l'un d'eux le frappa au front avec une perche et l'autre lui asséna un coup de hallebarde qui lui fendit la tête. Enfin, deux coups de fusil lui percèrent le crâne. Saint Josaphat avait quarante-quatre ans lorsqu'il fut victime de ce crime sacrilège.
"Ô Marie conçue sans péché priez
pour nous qui avons recours à Vous"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire