Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
SAINT ALBERT LE GRAND
(+ 1280)
De
ce jeune étudiant issu d'une famille noble de Bavière, les premières
années de sa vie nous sont mal connues. Il naquit à Lauingen, ville
située sur les bords du Danube. Il entra dans l'Ordre des Prêcheurs ou
dominicains. Très doué pour les études, il ne passe pas inaperçu, et
très vite il est chargé d'enseignement tout en poursuivant ses
recherches personnelles.
Sa grande préoccupation est de rendre accessible au monde latin la pensée du philosophe grec Aristote, redécouvert à travers la tradition arabe de Cordoue. Il veut l'harmoniser avec la pensée chrétienne. Professeur à Paris, il se prend d'amitié avec un de ses étudiants tout aussi doué que lui : saint Thomas d'Aquin, amitié fidèle et sans faille.
Lorsque Albert se rend à Cologne poursuivre son enseignement, son disciple saint Thomas le suit. Quand son disciple sera accusé d'hérésie, le vieux maître Albert fera le voyage de Cologne pour prendre sa défense.
Il aurait aimé consacrer toute sa vie à la pensée et à l'enseignement, mais il est religieux ; alors par obéissance, il devient provincial dominicain et bientôt évêque de Ratisbonne (Regensburg). Deux années suffisent pour qu'on se rende compte que le dévouement est insuffisant, alors on le rend à ses chères études.
Son savoir est quasi encyclopédique (38 volumes) au point qu'on veut en faire un maître de l'ésotérisme.
Mais sa foi est encore plus grande que sa théologie et sa philosophie : "C'est pourquoi on le dit Notre Père, il n'est pas de prière douce et familière qui commence d'une manière plus familière et plus douce", écrit-il dans son commentaire de Saint Matthieu. Église l'a proclamé docteur de l’Église et patron des scientifiques.
Sa grande préoccupation est de rendre accessible au monde latin la pensée du philosophe grec Aristote, redécouvert à travers la tradition arabe de Cordoue. Il veut l'harmoniser avec la pensée chrétienne. Professeur à Paris, il se prend d'amitié avec un de ses étudiants tout aussi doué que lui : saint Thomas d'Aquin, amitié fidèle et sans faille.
Lorsque Albert se rend à Cologne poursuivre son enseignement, son disciple saint Thomas le suit. Quand son disciple sera accusé d'hérésie, le vieux maître Albert fera le voyage de Cologne pour prendre sa défense.
Il aurait aimé consacrer toute sa vie à la pensée et à l'enseignement, mais il est religieux ; alors par obéissance, il devient provincial dominicain et bientôt évêque de Ratisbonne (Regensburg). Deux années suffisent pour qu'on se rende compte que le dévouement est insuffisant, alors on le rend à ses chères études.
Son savoir est quasi encyclopédique (38 volumes) au point qu'on veut en faire un maître de l'ésotérisme.
Mais sa foi est encore plus grande que sa théologie et sa philosophie : "C'est pourquoi on le dit Notre Père, il n'est pas de prière douce et familière qui commence d'une manière plus familière et plus douce", écrit-il dans son commentaire de Saint Matthieu. Église l'a proclamé docteur de l’Église et patron des scientifiques.
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SAINTE GERTRUDE
Religieuse Bénédictine
Sainte Gertrude issue
d'une famille illustre de la haute Saxe, était sœur de sainte
Mechtilde, On la mit, dès l'âge de cinq ans, chez les Bénédictines de
Rodersdorf, dont elle devint plus tard abbesse, en -1294.
Gertrude apprit
le latin dans sa jeunesse, ce que faisaient alors des personnes de son
sexe qui se consacraient à DIEU dans la retraite. Elle avait aussi une
connaissance peu commune de l'Écriture et de toutes les sciences qui ont
la religion pour objet; mais la prière et la contemplation furent
toujours son principal exercice, et elle y consacrait la plus grande
partie de son temps.
Elle aimait particulièrement à méditer sur la Passion et sur
l'Eucharistie, et elle ne pouvait alors retenir les larmes qui, malgré
elle, coulaient de ses yeux en abondance. Lorsqu'elle parlait de
JÉSUS-CHRIST et des mystères de son adorable vie, c'était avec une telle
onction et de si vifs transports d'amour, qu'elle ravissait ceux qui
l'entendaient.
Un jour qu'on chantait à l'église ces paroles : « J'ai vu le SEIGNEUR
face à face, » elle vit comme une face divine d'une éclatante beauté,
dont les yeux perçaient son cœur et remplirent son âme et son corps de
délices qu'aucune langue ne pourrait exprimer.
L'amour divin était l'unique principe de ses affections et de ses
actions. De là ce crucifiement entier au monde et à toutes ses vanités.
Elle domptait sa chair et détruisait en elle tout ce qui pouvait
s'opposer au règne parfait de JÉSUS-CHRIST, surtout par la pratique de
l'obéissance.
Elle fut l'objet d'un grand nombre de grâces extraordinaires ;
JÉSUS-CHRIST grava ses plaies dans le cœur de sa sainte épouse, lui mit
des anneaux au doigt, se présenta devant elle en compagnie de Sa Mère et
agit en elle comme s'il avait changé de cœur avec elle. Toutes ces
grâces étonnantes ne firent que développer son amour de la souffrance.
Il lui était impossible de vivre sans ressentir quelque douleur ; le
temps qu'elle passait sans souffrir lui paraissait perdu : « L'homme
spirituel qui se plaît dans l'état de quiétude, disait-elle, n'a pas
fait beaucoup de progrès dans la vertu. »
Le zèle pour le salut des âmes était ardent au cœur de Gertrude. Pensant
aux âmes des pécheurs, elle répandait pour elles des torrents de larmes
au pied de la croix et devant le Saint Sacrement. Pendant la longue
maladie de cinq mois dont elle devait mourir, elle ne donna pas le
moindre signe d'impatience ou de tristesse ; sa joie, au contraire,
augmentait avec ses douleurs.
Le jour de sa mort étant venu, l'an 1334, elle vit la Très Sainte Vierge
descendre du ciel pour l'assister et pour enchaîner les démons qui
cherchaient à l'épouvanter. Au moment où elle mourut, une de ses sœurs
vit son âme aller droit au Cœur de JÉSUS, qui s'ouvrit pour la
recevoir.
Pratique: Méditez souvent sur la Passion de NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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