"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
Saint Didace naquit
en Espagne, au commencement du XVe siècle. Après une enfance
remarquable par sa piété, il se retira quelques années avec un saint
prêtre, dans un petit ermitage où il s'adonna complètement à la
pénitence et à la contemplation.
Quand il entra, plus tard dans l'ordre de Saint-François, il était déjà de taille à donner l'exemple aux plus parfaits. Parmi les traits de sa mortification, on raconte qu'il se jeta un jour d'hiver dans un étang glacé, pour éteindre les ardeurs de la concupiscence.
L'oraison était sa vie et son bonheur. Il y employait tout le temps que l'obéissance ne réclamait pas pour d'autres occupations; aussi recevait-il, dans ce colloque perpétuel avec DIEU, des communications si merveilleuses, que les plus savants religieux en étaient pleins d'admiration.
Il avait une charité toute spéciale pour les malades. « Son cœur, dit son historien, était un hôpital bien plus vaste que les établissements bâtis par les papes et les rois pour recevoir toutes les misères humaines. Il y recevait tout le monde, et il n'y avait point de malades qu'il ne secourût avec un empressement admirable, si l'obéissance le permettait. Jamais leur mauvaise humeur ni l'infection de leurs plaies ne le rebutaient; plus d'une fois même on l'a vu baiser avec respect les plus dégoûtants ulcères. »
L'objet le plus ordinaire de ses pensées était la Passion de son SAUVEUR crucifié. Il la méditait souvent, les bras étendus en croix, ou tenant un crucifix de bois entre ses mains, et ses aspirations étaient alors si véhémentes, que l'âme soulevait quelquefois le corps de terre et le tenait longtemps suspendu.
Sa dévotion n'était pas moins grande envers l'adorable sacrement de nos autels. Il servait la messe avec une modestie et une piété qui ravissaient les assistants ; mais surtout il communiait avec une ferveur toute séraphique et recevait souvent, à cette occasion, des grâces extraordinaires.
La réputation que lui faisaient partout ses éminentes vertus et ses nombreux miracles était si grande, qu'on l'appelait partout le Saint. Une nuit qu'il était très malade, il fut ravi hors de lui-même et demeura sans mouvement; ses frères et les médecins le crurent mort; mais il revint à lui-même et dit trois ou quatre fois : "Oh! Qu'il y a de belles fleurs en paradis! "
II demanda par aumône, l'habit le plus pauvre et la corde la plus usée du couvent. Près de mourir, il tenait dans ses mains un grand crucifix, et ses dernières paroles furent celles-ci : « Ô douce croix, ô aimables clous! » II expira le 12 novembre 1463. Son corps répandit une suave odeur et resta plusieurs mois exposé à la vénération des fidèles.
Pratique : Visitez les malades; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.
Quand il entra, plus tard dans l'ordre de Saint-François, il était déjà de taille à donner l'exemple aux plus parfaits. Parmi les traits de sa mortification, on raconte qu'il se jeta un jour d'hiver dans un étang glacé, pour éteindre les ardeurs de la concupiscence.
L'oraison était sa vie et son bonheur. Il y employait tout le temps que l'obéissance ne réclamait pas pour d'autres occupations; aussi recevait-il, dans ce colloque perpétuel avec DIEU, des communications si merveilleuses, que les plus savants religieux en étaient pleins d'admiration.
Il avait une charité toute spéciale pour les malades. « Son cœur, dit son historien, était un hôpital bien plus vaste que les établissements bâtis par les papes et les rois pour recevoir toutes les misères humaines. Il y recevait tout le monde, et il n'y avait point de malades qu'il ne secourût avec un empressement admirable, si l'obéissance le permettait. Jamais leur mauvaise humeur ni l'infection de leurs plaies ne le rebutaient; plus d'une fois même on l'a vu baiser avec respect les plus dégoûtants ulcères. »
L'objet le plus ordinaire de ses pensées était la Passion de son SAUVEUR crucifié. Il la méditait souvent, les bras étendus en croix, ou tenant un crucifix de bois entre ses mains, et ses aspirations étaient alors si véhémentes, que l'âme soulevait quelquefois le corps de terre et le tenait longtemps suspendu.
Sa dévotion n'était pas moins grande envers l'adorable sacrement de nos autels. Il servait la messe avec une modestie et une piété qui ravissaient les assistants ; mais surtout il communiait avec une ferveur toute séraphique et recevait souvent, à cette occasion, des grâces extraordinaires.
La réputation que lui faisaient partout ses éminentes vertus et ses nombreux miracles était si grande, qu'on l'appelait partout le Saint. Une nuit qu'il était très malade, il fut ravi hors de lui-même et demeura sans mouvement; ses frères et les médecins le crurent mort; mais il revint à lui-même et dit trois ou quatre fois : "Oh! Qu'il y a de belles fleurs en paradis! "
II demanda par aumône, l'habit le plus pauvre et la corde la plus usée du couvent. Près de mourir, il tenait dans ses mains un grand crucifix, et ses dernières paroles furent celles-ci : « Ô douce croix, ô aimables clous! » II expira le 12 novembre 1463. Son corps répandit une suave odeur et resta plusieurs mois exposé à la vénération des fidèles.
Pratique : Visitez les malades; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"