"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
Parmi
les jeunes seigneurs de la cour de Clovis qui abjurèrent le paganisme
après la bataille de Tolbiac, il y avait un brillant officier nommé Léonard. Pour
des hommes de cette trempe, la vertu commune ne suffit pas : il faut
tirer toutes les conséquences de l'Évangile, et aux préceptes ajouter
les conseils.
Léonard, devenu chrétien eut la sublime ambition d'être tout à DIEU sans partage et sans réserve : il se fit moine. A l'école de saint Rémi, près duquel il se fixa, il fit de rapides progrès dans la vertu. « II était, dit son historien, affable dans ses entretiens, fidèle à ses promesses, prodigue par ses aumônes, modeste en ses paroles, si humble et si simple en tout ce qu'il faisait, qu'on lui aurait donné une origine pauvre plutôt que seigneuriale. »
Clovis, informé par la voix publique de sa sainteté et des merveilles que DIEU opérait par ses mains, voulut le faire évêque; mais Léonard, qui avait abandonné les honneurs, refusa de les retrouver : « Eh bien! lui dit le roi, demandez-moi quelque grâce, je vous l'accorderai. — Ô prince! dit Léonard, accordez-moi le pouvoir de visiter les prisons et de délivrer les prisonniers que je jugerai dignes de cette faveur. »
Clovis fut heureux d'y consentir. Le saint moine passa quelque temps à Orléans, près de saint Mesmin, abbé de Mici, pour se former aux règles de la vie monastique, puis il traversa le Berry, où il prêcha la foi à des populations encore païennes et obtint un succès immense par sa parole et par ses nombreux miracles.
De là il se rendit en Aquitaine et chercha un lieu solitaire pour se livrer à la prière et à la contemplation des choses célestes. Il trouva cette retraite dans une forêt, près de Limoges, et y mena, pendant vingt ans, une vie plus angélique qu'humaine, dont DIEU seul a le secret, mais que nous pouvons nous représenter en nous reportant à la vie des plus illustres anachorètes.
Un miracle le fit connaître. Il fut inspiré d'aller rendre la santé à l'épouse du roi Théodebert, qui était mourante. En récompense de ce bienfait, le prince donna à l'humble moine toute la forêt ; mais il n'en accepta qu'une partie, pour y bâtir une église. A sa parole, une source d'eau vive sortit de terre pour alimenter son ermitage.
La solitude de ces lieux autrefois sauvages fut bientôt envahie. Une infinité de malades se faisaient transporter auprès du saint et obtenaient leur guérison; d'autres venaient entendre sa parole et recevoir ses avis. Mais surtout, les prisonniers échappés de leur cachot par l'effet de ses prières venaient lui présenter leurs fers en hommage, et recevoir de lui les leçons de la pénitence et de la vie chrétienne. Saint Léonard mourut le 6 novembre 559.
Pratique: Priez pour les prisonniers ; ils ont une âme à sauver, et beaucoup n'y pensent pas.
Léonard, devenu chrétien eut la sublime ambition d'être tout à DIEU sans partage et sans réserve : il se fit moine. A l'école de saint Rémi, près duquel il se fixa, il fit de rapides progrès dans la vertu. « II était, dit son historien, affable dans ses entretiens, fidèle à ses promesses, prodigue par ses aumônes, modeste en ses paroles, si humble et si simple en tout ce qu'il faisait, qu'on lui aurait donné une origine pauvre plutôt que seigneuriale. »
Clovis, informé par la voix publique de sa sainteté et des merveilles que DIEU opérait par ses mains, voulut le faire évêque; mais Léonard, qui avait abandonné les honneurs, refusa de les retrouver : « Eh bien! lui dit le roi, demandez-moi quelque grâce, je vous l'accorderai. — Ô prince! dit Léonard, accordez-moi le pouvoir de visiter les prisons et de délivrer les prisonniers que je jugerai dignes de cette faveur. »
Clovis fut heureux d'y consentir. Le saint moine passa quelque temps à Orléans, près de saint Mesmin, abbé de Mici, pour se former aux règles de la vie monastique, puis il traversa le Berry, où il prêcha la foi à des populations encore païennes et obtint un succès immense par sa parole et par ses nombreux miracles.
De là il se rendit en Aquitaine et chercha un lieu solitaire pour se livrer à la prière et à la contemplation des choses célestes. Il trouva cette retraite dans une forêt, près de Limoges, et y mena, pendant vingt ans, une vie plus angélique qu'humaine, dont DIEU seul a le secret, mais que nous pouvons nous représenter en nous reportant à la vie des plus illustres anachorètes.
Un miracle le fit connaître. Il fut inspiré d'aller rendre la santé à l'épouse du roi Théodebert, qui était mourante. En récompense de ce bienfait, le prince donna à l'humble moine toute la forêt ; mais il n'en accepta qu'une partie, pour y bâtir une église. A sa parole, une source d'eau vive sortit de terre pour alimenter son ermitage.
La solitude de ces lieux autrefois sauvages fut bientôt envahie. Une infinité de malades se faisaient transporter auprès du saint et obtenaient leur guérison; d'autres venaient entendre sa parole et recevoir ses avis. Mais surtout, les prisonniers échappés de leur cachot par l'effet de ses prières venaient lui présenter leurs fers en hommage, et recevoir de lui les leçons de la pénitence et de la vie chrétienne. Saint Léonard mourut le 6 novembre 559.
Pratique: Priez pour les prisonniers ; ils ont une âme à sauver, et beaucoup n'y pensent pas.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire