lundi 13 octobre 2008

13 OCTOBRE - NOTRE DAME DE FATIMA / SAINT EDOUARD III, Roi d'Angleterre



NOTRE-DAME de FATIMA
Apparition au Portugal en 1917

Le pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale. Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.

Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge.

En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. O merveille! à quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Eblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit: «N'ayez pas peur, Je ne vous ferai pas de mal.»

Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander: «Qui êtes-vous? -- Je suis du ciel, répond la céleste vision, Je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le 13 de chaque mois.» La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. «Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri: «O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.» Puis, Elle Se tait et S'éloigne doucement, comme poussée par un zéphir et disparaît dans la lumière du soleil.

A tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille. Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix-mille personnes accourent malgré la pluie.

Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.

Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. A Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire. «Si l'on répond à Ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix,» a promis la Vierge Marie. «...Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.» Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté: «A la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera.»

Tiré du Message Marial par F.E.C., édition 1947, p. 82




A la suite de grands troubles qui désolaient l'Angleterre, le PRINCE EDOUARD passa trente-cinq ans de sa vie en exil. Nous avons peu de détails sur cette période de son histoire. Doué d'un caractère doux, ami de la solitude, il se tenait de longues heures au pied des autels, assistait aux offices divins et aimait beaucoup à s'entretenir avec les religieux.

Cependant toute l'Angleterre priait pour obtenir enfin la paix avec un prince légitime. Dieu apparut à un pieux évêque et lui montra, dans une vision, Edouard sacré roi par saint Pierre : « Voilà, lui dit-il, celui qui sera roi par ma faveur ; il sera chéri du Ciel, agréable aux hommes, terrible à ses ennemis, aimable à ses sujets, très utile à l'Église de Dieu. »

A peine établi sur le trône, Edouard s'appliqua à développer dans son âme toutes les vertus d'un prince vraiment chrétien. Délivré, par l'aide de Dieu, de tous les ennemis du dedans et du dehors. Edouard voulut accomplir le vœu qu'il avait fait d'aller à Rome vénérer le tombeau du prince des Apôtres ; mais il dut céder aux instances de ses sujets, qui avaient besoin de sa présence. Le pape le délia de son vœu; le roi, en revanche, fit construire une belle église en l'honneur de saint Pierre.

Edouard est célèbre par son désintéressement et par sa charité envers les pauvres. A trois reprises différentes il vit un des officiers de sa maison mettre la main aux trésors royaux ; la troisième fois, il se contenta de lui dire : « Prenez bien garde qu'on ne vous y surprenne ! » Le trésorier du palais se plaignant au roi de ces vols, celui-ci, comme s'il n'eût rien su, lui dit : « Pourquoi vous plaindre? Celui qui a pris cet argent en avait sans doute plus besoin que nous. ».

Edouard avait promis de ne jamais refuser l'aumône demandée au nom de saint Jean l'Évangéliste ; un jour, un pauvre lui ayant tendu la main au nom de cet apôtre, le roi, dépourvu d'argent, retira de sa main un riche anneau et le lui donna, pour ne pas le faire attendre.

Une autre fois, à la demande d'un pauvre infirme tout perclus, il le prit sur ses épaules et le porta à l'église Saint-Pierre, où il fut guéri. Saint Jean l'Évangéliste se montra un jour à deux pèlerins anglais qui se mettaient en voyage pour les Lieux saints ; il leur remit un anneau en leur disant : « Portez cet anneau au roi ; c'est lui qui me l'a donné un jour que je lui demandai l'aumône en habit de pèlerin ; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l'Agneau sans tache. »

Edouard mourut, en effet, six mois après, laissant tout en larmes son épouse Edithe, avec laquelle il avait toujours gardé la virginité parfaite. C'était le 5 janvier 1066.


Pratique: La sainteté est de tous les états ; ne la cherchez pas au loin, elle est près de vous.

Aucun commentaire: