mercredi 4 février 2009

04 FEVRIER - SAINTE JEANNE DE VALOIS, Reine de France / SAINTE VERONIQUE


SAINTE JEANNE DE VALOIS
Reine de France
(1463-1505)
SAINTE JEANNE DE VALOIS, fille du roi Louis XI, vint au monde en 1464, toute laide et toute contrefaite; mais, en revanche, le Ciel révéla en elle dès ses plus tendres années une âme d'élite. Sa piété envers la sainte Vierge marquait son âme du sceau des prédestinés : elle avait cinq ans lorsque la Mère de DIEU daigna lui apprendre qu'elle était appelée à fonder en son honneur un Ordre dont le but principal serait l'imitation de ses vertus.

Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l'avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d'épreuves pour elle, le roi son père étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut à la demande du prince son mari déclaré nul par le souverain Pontife : « Que Dieu soit glorifié, dit alors la sainte, mes chaînes sont brisées; c'est Lui qui l'a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l'ai fait jusqu'ici. »

Ses adieux à son mari furent touchants : « Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts; désormais ma vie se passera à prier pour vous et pour la France. »

Dès lors, la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Son ardent amour pour JESUS-CHRIST lui fit embrasser les mortifications volontaires, et plus d'une fois on la vit, à genoux au pied d'une croix, se frapper la poitrine avec une pierre et répandre un torrent de larmes, à la pensée de ses péchés et des souffrances de JESUS-CHRIST.

Quelques herbes mal apprêtées suffisaient à sa nourriture; elle jeûnait et prolongeait ses veilles, ses prières et ses macérations trois jours au moins par semaine. Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son cœur. Son humilité aurait voulu cacher à tous les yeux les prodiges de sa charité.

Elle n'aurait désiré que DIEU seul pour témoin, car elle ne cherchait que lui dans la pratique de toutes les vertus. L'Eucharistie était sa force mystérieuse ; elle ne la recevait jamais que toute baignée de larmes, et c'est au pied du tabernacle qu'elle trouvait tous les trésors de dévouement qu'elle prodiguait autour d'elle.

Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la sainte Vierge, l'ordre des Annonciades. Jeanne s'envola au ciel le 3 février 1503, à l'âge de quarante ans.

Une clarté extraordinaire parut pendant plus d'une heure dans sa chambre, au moment de sa mort. On trouva son corps couvert d'un rude cilice sur sa chair nue, avec une chaîne de fer sur ses reins ; c'est par ces instruments terribles de la pénitence chrétienne qu'elle avait remplacé les joyaux de la couronne royale. Cinquante-six ans plus tard, son corps était retrouvé sans aucune marque de corruption.

Pratique.
Ayez le courage de souffrir pour DIEU le mépris et les faux jugements des hommes.

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SAINTE VERONIQUE

ou Bérénice (en grec : qui porte la victoire). --- La dévotion du "Chemin de la Croix" évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face. Plusieurs légendes sont à l'origine de ce récit. Le nom de Véronique en latin, vera icona, veut dire : l'icône authentique.

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