mardi 17 février 2009

17 FEVRIER - SAINT ALEXIS FALCONIERI, Confesseur / SAINT FLAVIEN, Archevêque / SAINT SYLVAIN, Evêque


SAINT ALEXIS FALCONIERI
et les 7 fondateurs des Servites (+ 1310)
Confesseurs


L'un des sept marchands florentins qui se libérèrent des servitudes de leur négoce pour vivre au service de l'Eglise, à l'image de la Mère de DIEU, dans la prière et dans l'apostolat.

Ils étaient grands amis, ils avaient tous de trente à trente-cinq ans quand ils se retirèrent, silencieux, se construisant des huttes de bois dans la forêt, s'adonnant à la prière et au travail de leurs mains.

A tour de rôle, ils prenaient la besace et se faisaient mendiants pour s'assimiler à la classe la plus pauvre et récolter beaucoup d'humiliations de la part de ceux qui se souvenaient de leurs richesses anciennes.

Ils n'avaient jamais songé à fonder un ordre de religieux, mais Rome le leur imposa et ce fut leur dévotion à la Sainte Mère de DIEU qui leur fit donner le nom de "servites" ou "serviteurs de Marie".
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SAINT FLAVIEN
Archevêque de Constantinople
SAINT FLAVIEN fut élu archevêque de Constantinople en 447. Il montra une fermeté inébranlable dans l'orthodoxie et sut défendre la foi, tant contre les abus du pouvoir que contre les hérétiques.

Ceux-ci finirent par se porter contre sa personne aux derniers excès ; ils se jetèrent un jour sur lui, le renversèrent et le maltraitèrent si rudement à coups de pieds, qu'il en mourut peu après, à Épire, où il avait été exilé. 11 mérite donc bien le titre de martyr de la foi, quoique l'Église ne le lui ait point donné officiellement.
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SAINT SYLVAIN
Evêque

SAINT SYLVAIN, né à Toulouse, jeta sur le VIIe siècle un vif éclat par la grandeur de sa sainteté.

Après quelque temps de mariage, il se sentit inspiré de mener une vie plus parfaite, se souvenant de la parole de l'Évangile : « Celui qui quittera sa maison, ses frères, ses sœurs, son père, sa mère, son épouse pour mon nom, recevra le centuple ici-bas et ensuite la vie éternelle. »

Avant de se fixer au pays de Flandre, au nord de la France, il se rendit célèbre par ses pèlerinages aux tombeaux des Saints. Il visita même les pays sanctifiés par la vie du Sauveur, fit ses dévotions à la montagne du Calvaire, sur les bords du Jourdain, heureux de retremper ainsi sa foi et sa charité.

De retour en France, on le voit, avec le titre d'évêque, évangéliser les peuples, n'ayant point de siège fixe, et parcourant la région en missionnaire.

Sa vie tout apostolique, ses austérités, ses prédications éloquentes, son zèle à remplir toutes les fonctions du saint ministère, en lui conciliant l'estime et la vénération de tous, produisaient autour de lui d'immenses résultats de sanctification.

Nulle œuvre de charité ne lui fut étrangère, et, avec les biens périssables, il sut acquérir ceux bien préférables de la vie éternelle. Ses pénitences, nous dit la chronique de sa vie, furent effrayantes. Pendant quarante ans, il ne prit d'autre pain que le pain eucharistique, se contentant de quelques herbes et de quelques fruits.

Il ne reposait jamais que sur le bois ou la terre nue et entourait son corps, pendant plusieurs jours de suite, avec des cercles de fer qui pénétraient dans sa chair.

Il fut, en un mot, l'émule des martyrs par la mortification de ses membres, et l'égal des héros du désert par son abstinence.

Il ne lui manqua que de verser son sang pour la foi, comme ce fut toujours son plus ardent désir. Au moment de sa mort, il avertit ceux qui l'entouraient d'avoir toujours dans leur pensée le jour de leur mort, de fuir le péché et d'avancer saintement dans les sentiers de la vie.

Les anges vinrent à sa rencontre pour l'introduire dans la gloire du ciel ; c'était vers l'an 718.

Pratique. Avant de conseiller les autres, donnez-leur les exemples de la vertu.

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