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SAINT PÉPIN DE LANDEN
Duc de Brabant
SAINT PEPIN DE LANDEN nous montre d'une manière admirable, en sa personne, que la sainteté n'est point incompatible avec les plus hautes dignités de ce monde.
Fils de prince, né en 580, il fut maire du palais sous plusieurs rois de France et se conduisit, dans cette haute charge presque égale à la dignité royale elle-même, avec une prudence remarquable.
Souvent les rois ont à se plaindre de leurs sujets, et les sujets ont lieu de murmurer contre les rois : Pépin, obligé par ses fonctions à maintenir l'ordre et la justice, agit avec une loyauté si parfaite, que jamais on ne le vit montrer de partialité ni pour le roi ni pour le peuple, et qu'il sut réprimer sans faiblesse les excès du peuple comme les excès de son roi.
Voilà, certes, un bel éloge, et qui suppose autant le saint que le grand homme : Pépin fut, en effet, l'un et l'autre.
Le roi Clotaire II ne se contenta pas de donner à ce noble prince la première charge de son royaume, il l'honora de toute sa confiance et mit entre ses mains l'éducation de son fils Dagobert. Pépin n'omit rien de ce qui pouvait imprimer au cœur du jeune prince la crainte de DIEU et l'amour de la justice. Il lui mettait souvent sous les yeux cette belle parole de nos saints Livres : « Le trône d'un roi qui rend justice aux pauvres ne sera jamais ébranlé. »
Plus tard, le prince, devenu roi de France, ayant oublié les leçons de son illustre maître, le fidèle et invincible Pépin ne craignit pas de lui en faire des reproches sévères ; si bien que de vils flatteurs en profitèrent pour inspirer au roi de mettre à mort ce censeur gênant. Mais Dagobert, d'abord irrité de cette leçon, rentra en lui-même, et il montra plus que jamais une vénération profonde pour le mérite et la vertu d'un si grand ministre.
Saint Pépin mourut le 21 février 640, et fut pleuré à l'égal du meilleur des rois. Il laissa la réputation d'un saint, et chacun rappelait avec douleur et reconnaissance qu'il avait toujours été le gardien des lois, le soutien des faibles, l'ennemi des divisions, l'ornement de la cour, l'exemple des grands, le père de la patrie.
Admirons, à cette époque estimée aujourd'hui barbare, comment la grâce de DIEU et la droiture naturelle ont fait de Pépin de Landen un ministre comme on en chercherait en vain dans notre siècle de prétendue civilisation.
Pratique. Formez-vous un caractère droit, loyal, ennemi de l'habileté mondaine.
Voilà, certes, un bel éloge, et qui suppose autant le saint que le grand homme : Pépin fut, en effet, l'un et l'autre.
Le roi Clotaire II ne se contenta pas de donner à ce noble prince la première charge de son royaume, il l'honora de toute sa confiance et mit entre ses mains l'éducation de son fils Dagobert. Pépin n'omit rien de ce qui pouvait imprimer au cœur du jeune prince la crainte de DIEU et l'amour de la justice. Il lui mettait souvent sous les yeux cette belle parole de nos saints Livres : « Le trône d'un roi qui rend justice aux pauvres ne sera jamais ébranlé. »
Plus tard, le prince, devenu roi de France, ayant oublié les leçons de son illustre maître, le fidèle et invincible Pépin ne craignit pas de lui en faire des reproches sévères ; si bien que de vils flatteurs en profitèrent pour inspirer au roi de mettre à mort ce censeur gênant. Mais Dagobert, d'abord irrité de cette leçon, rentra en lui-même, et il montra plus que jamais une vénération profonde pour le mérite et la vertu d'un si grand ministre.
Saint Pépin mourut le 21 février 640, et fut pleuré à l'égal du meilleur des rois. Il laissa la réputation d'un saint, et chacun rappelait avec douleur et reconnaissance qu'il avait toujours été le gardien des lois, le soutien des faibles, l'ennemi des divisions, l'ornement de la cour, l'exemple des grands, le père de la patrie.
Admirons, à cette époque estimée aujourd'hui barbare, comment la grâce de DIEU et la droiture naturelle ont fait de Pépin de Landen un ministre comme on en chercherait en vain dans notre siècle de prétendue civilisation.
Pratique. Formez-vous un caractère droit, loyal, ennemi de l'habileté mondaine.
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