lundi 6 avril 2009

CE QU'A VRAIMENT DIT LE PAPE au sujet du Préservatif (Afin que rien ne se perde)

Ceux qui me connaissent savent que je ne suis guère encline à justifier l'Eglise catholique devant l'opinion. J'attends patiemment que les aboyeurs s'épuisent. Ceux qui sont intelligents comprennent aisément que le Pape est dans son rôle de gardien de la morale, et de la Tradition chrétienne, catholique, donc universelle. Si je publie ici, l'authentique réponse de Sa Sainteté Benoit XVI, ce n'est que dans le but d'en augmenter la représentativité sur le Net.

Je sais qu'en son âme et conscience, même le catholique le plus mou, le plus conciliaire, le plus faible par rapport aux pressions, le plus tributaire des médias et de l'opinion qu'ils imposent au public empréssé et décérébré, ce catholique là sait, -en son intime conviction- que le Pape d'une Eglise catholique non encore totalement soumise à l'idéologie –souhaitons que cela ne soit jamais!- ce Pape donc ne peut applaudir ni aux préservatifs, ni à l'adultère, ni à l'homosexualité. Il y a pas très longtemps, cela s'appelait la Morale.
Castille Castillac

===================

CE QU'A VRAIMENT DIT LE PAPE AU SUJET DU PRESERVATIF
Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent l'Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du sida. La position de l'Église catholique sur la façon de lutter contre celui-ci est souvent considérée comme n'étant pas réaliste et efficace. Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?

« Je dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte conte le sida est précisément l'Église catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes réalités. Je pense à la Communauté de Sant'Egidio qui accomplit tant, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, aux camilliens, et tant d’autres, à toutes les sœurs qui sont au service des malades.

Je dirais qu'on ne peut pas surmonter ce problème du sida uniquement avec de l’argent, pourtant nécessaire. Si on n'y met pas l'âme, si les Africains n'aident pas [en engageant leur responsabilité personnelle], on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, ils augmentent le problème.

La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l'un envers l'autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent.

Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l'homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la juste réponse, et c'est ce que fait l'Église, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font. »

Aucun commentaire: