Saint Maximin ou Mesmin est un célèbre
abbé du monastère de Micy, près d'Orléans. Sous sa conduite, ce couvent
atteignit un développement et une perfection extraordinaires. De
nombreux saints furent formés par lui aux plus héroïques vertus. DIEU le
rendit puissant en œuvres et en paroles. Dans une grande famine, il
multiplia d'une manière étonnante le pain et le vin pour subvenir aux
besoins des malheureux. Il chassait les démons, guérissait les aveugles
et opérait une foule d'autres miracles. Il mourut saintement, le 15
décembre 520.
Le Bienheureux Jean le Déchaussé,
Religieux de Saint-François
Le bienheureux Jean le Déchaussé naquit aux environs de
Quimper, vers la fin du Xème siècle. Il fut ouvrier dans sa jeunesse,
faisait et dressait des croix, bâtissait des ponts et des arches ; les
travaux utiles à la gloire de DIEU ou au bien du prochain lui étaient
les plus agréables.
Toutefois DIEU l'appelait plus haut, et à force de persévérance il put
s'instruire et recevoir le sacerdoce. Dès lors sa vie fut très austère ;
il jeûnait trois fois la semaine au pain et à l'eau, il visitait les
malades et les pauvres, et il était l'objet de la vénération
universelle. Pendant treize ans il fut curé dans son diocèse ; jamais il
ne se servait de cheval ; il allait toujours à pied et sans chaussures,
d'où lui est venu le nom de Déchaussé.
Sa vie pauvre lui eût permis de mettre de l'argent en réserve, mais les
indigents recevaient tout son superflu et parfois même de son
nécessaire. En 1316, le saint prêtre résolut de se faire disciple de
Saint-François, et son évêque, voyant sa persévérance, le laissa partir
avec la plus profonde tristesse.
Au couvent de Quimper, frère Jean parut bientôt le plus humble et le
plus mortifié de tous. L'esprit de pauvreté lui faisait prendre les plus
vieux habits, qu'il raccommodait lui-même. Comme il n'avait rien à
donner, il sollicitait les riches et par eux soulageait les misérables.
Il se levait toutes les nuits bien avant les autres, et bien souvent ses
nuits entières se passaient dans les délices de l'oraison. Le démon lui
fit parfois une guerre terrible ; alors le saint religieux, confiant en
DIEU, s'écriait au milieu de sa désolation : « Délivrez, SEIGNEUR, ma
pauvre âme de ses ennemis. » II manifestait son mépris au tentateur, en
l'appelant du nom de chien, et le chassait par quelques cris de l'âme
empruntés aux psaumes.
Sa mortification était effrayante ; sauf quarante jours de l'année, il
jeûnait continuellement, et d'ordinaire au pain et à l'eau; pendant
seize ans, il ne goûta ni viande ni vin.
En 1349, il se dévoua au service des pestiférés, offrit à DIEU sa vie en sacrifice, et mourut du terrible fléau.
Pratique : Donnez le bon exemple ; faites aimer la vertu autour de vous.
INTROIBO : Octave de l’Immaculée Conception
MAGNIFICAT : Sainte Chrétienne, vierge et esclave, apôtre des Ibériens. 309.
MAGNIFICAT : Bx Jean le Déchaussé, Religieux de Saint François
L'Evangile du Jour sur PerIpsum son Commentaire par Saint Augustin
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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14 DÉC - SAINT NICAISE,Archevêque de Reims, Martyre, et SAINTE EUTROPIE
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des
Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint
François de Sales).

SAINT NICAISE
Archevêque de Reims
SAINTE EUTROPIE
Martyrs
(Ve siècle)
Saint Nicaise, archevêque de Reims, fut un vrai pasteur des âmes,
l'homme de la paix, de la justice et de la charité. "La gloire d'un
pasteur, répétait-il souvent, n'est pas de se couvrir des dépouilles de
ses ouailles, mais de se dépouiller lui-même pour les revêtir."
Longtemps la cité de Reims fut docile à sa parole. Mais peu à peu le
pasteur affligé vit son troupeau glisser dans la corruption et le vice.
Les crimes s'y multipliaient de jour en jour, et la voix de Nicaise, qui
flagellait publiquement les abus, n'était plus écoutée. DIEU résolut
alors d'envoyer à la cité coupable un châtiment exemplaire. Il appela
sur elle le glaive des Vandales. Avant de frapper, le SEIGNEUR, usant de
miséricorde, députa du Ciel un Ange pour annoncer au saint évêque le
fléau qui allait affliger la ville ingrate.
Nicaise assembla son peuple, et, les larmes dans la voix: "Pleurez,
dit-il, gémissez sous la cendre, troupeau infortuné, DIEU a compté le
nombre de vos iniquités; si vous ne faites pénitence, d'effroyables
châtiments vont s'appesantir sur vous." Mais ces salutaires
avertissements furent inutiles. L'apparition des Vandales se chargea de
justifier la prédiction du saint pontife. Nicaise attendit les barbares à
genoux; l'un d'entre eux se précipita sur lui, et d'un coup de hache
lui abattit la tête.
Sa soeur Eutropie allait être épargnée; mais, craignant des outrages
pires que la mort, elle souffleta le meurtrier de son frère, et reçut un
coup d'épée au travers du corps.
Les barbares s'enfuirent en entendant
les anges chanter dans les airs la gloire des saints martyrs.
Pratique : Ne résistez jamais à la voix du remords et de la pénitence; Dieu vous châtierait si vous endurcissiez votre coeur.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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13 DEC - SAINTE LUCIE, Vierge et Martyre / SAINTE ODILE, Vierge
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des
Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint
François de Sales).

Une jeune fille de Syracuse, nommée LUCIE, vint l'an
301 à Catane, au tombeau de sainte Agathe, avec sa mère, qui souffrait
d'un flux de sang incurable. Après avoir prié un instant, Lucie
s'endormit et vit en songe sainte Agathe qui lui dit : « Lucie, ma sœur,
pourquoi me demander ce que ta foi a pu obtenir par elle-même? Ta mère
est guérie. Quant à toi, tu seras bientôt la gloire de Syracuse comme je
suis la gloire de Catane. »
Lucie, en échange de la guérison de sa mère, lui demanda et obtint la grâce de garder la fleur de sa virginité.
De retour à Syracuse elle se défit de ses bijoux, vendit tous ses biens,
et ne tarda pas à être dénoncée comme chrétienne par son propre fiancé.
Le gouverneur fait venir Lucie à son tribunal et lui ordonne de
sacrifier aux dieux :
-"Le sacrifice véritable et pur aux yeux du SEIGNEUR, dit-elle, c'est de
visiter les veuves et les orphelins pour les secourir dans leur
détresse. C'est ce que je fais depuis trois ans ; maintenant qu'il ne me
reste plus rien à donner, je viens m'offrir moi-même à DIEU comme une
hostie vivante.
-Tu pourrais conter cela aux chrétiens, mais devant moi c'est inutile.
-Tu agis pour plaire à ton prince ; mais moi, je ne veux plaire qu'au Christ.
-Toutes ces paroles cesseront quand tu sentiras les verges.
-Je suis la servante du SEIGNEUR, c'est son Esprit-Saint qui parle par ma bouche.
- L’Esprit Saint est donc en toi?
-Oui; l'apôtre a dit : Les cœurs purs sont les temples de l'Esprit-Saint.
-Je te ferai conduire aux mauvais lieux, pour que l'Esprit-Saint abandonne ton corps souillé.
-La pureté est dans le cœur ; tes outrages doubleront la couronne de ma virginité. "
La menace est exécutée ; les bourreaux la saisissent pour l'entraîner
aux lieux infâmes, mais Lucie demeure immobile. Ils unissent leurs
efforts, ils s'épuisent, la sueur coule de leur front; Lucie, par un
miracle étonnant, reste inébranlable comme un rocher. On la tire avec
des cordes attachées à ses pieds et à ses mains, sans plus de succès. On
attelle plusieurs paires de bœufs pour l'ébranler ; mais toute la
vigueur de ces robustes animaux ne produit aucun effet :
« Quels maléfices emploies-tu donc? dit à Lucie le préfet exaspéré.
-Je ne recours point aux maléfices, dit la sainte martyre, mais la puissance de DIEU est avec moi.
-Comment peux-tu, femme de rien, triompher d'un millier d'hommes?
-Fais-en venir dix mille, et ils ne pourront lutter contre DIEU. »
Lucie est alors couverte d'huile, de poix et de résine, et on y met le feu ; mais la flamme respecte la vierge chrétienne.
Enfin un coup d'épée dans le sein la couche sur le sol, et elle meurt en prédisant la paix de l'Église, l'an 304.
Pratique: Priez DIEU dans les dangers de l'âme; vous obtiendrez la victoire.
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SAINTE ODILE
Vierge

Odile (née vers 662 à Obernai), décédée vers 720 à
Hohenbourg était la fille du duc d’Alsace Adalric (connu aussi sous le
nom tudesque d’Ethic ou Etichon) et de Berswinde, nièce de saint Léger.
Vers 700, Odile devient abbesse du monastère de Hohenbourg (mont
Sainte-Odile, Vosges) fondé par son père. Elle fut canonisée au XIe
siècle par le pape saint Léon IX, et proclamée « patronne de l’Alsace »
par le pape Pie XII en 1946.
La vie de
sainte Odile, nous est connue grâce à un texte anonyme écrit
peu avant 950. Son père, le duc d’Alsace Adalric, aurait préféré avoir
un garçon, d’autant plus qu’Odile était née aveugle. C’en était trop
pour le duc, qui décida de faire mourir cette enfant qui déshonorait sa
famille. Mais Bereswinde, la femme d’Adalric, confia Odile à une
nourrice qui l’éleva pendant douze ans, avant de l’envoyer au monastère
de Balme (aujourd’hui Baume-les-Dames, situé entre Besançon et
Montbéliard).
L’enfant n’était pas encore baptisée. Or saint Erhard, un moine
irlandais et évêque d’Ardagh (Comté de Longford), itinérant en Bavière,
eut une vision dans laquelle DIEU lui ordonnait de se rendre à
Baume-les-Dames afin de procéder à ce baptême. Ce qu’il fit quelques
jours plus tard et, au moment où l’huile sainte touchait les yeux
d’Odile, celle-ci retrouva la vue.
Le miracle fit grand bruit, mais ne calmait toujours pas Adalric. Loin
de se réjouir, lorsqu’
Odile revint le voir accompagnée de son frère
Hugues, il se mit dans une telle fureur qu’il tua ce dernier. Plus tard,
il se repentit et donna à Odile son château de Hohenbourg, qu’elle
transforma en monastère. Le château étant construit sur une montagne,
beaucoup de fidèles, notamment les malades, pouvaient difficilement y
accéder. Odile fit construire pour eux un second établissement appelé
Niedermünster, autrement dit "le monastère d’en bas". On situe la date de
la mort d’Odile vers l’an 720.
Le site d’Hohenbourg est plus connu sous le nom de mont
Sainte-Odile,
qui reçoit chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Odile est
la sainte patronne de l’Alsace. Sa fête était célébrée autrefois le 13
décembre, mais on a préféré la séparer de sainte Lucie, fêtée le même
jour, d’autant que toutes deux étaient invoquées par les fidèles pour
guérir les maladies oculaires.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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12 DÉC - NOTRE DAME DE GUADALOUPE, Patronne de l'Amérique Latine / SAINT VALÉRY, Abbé
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des
Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint
François de Sales).

NOTRE-DAME de GUADALUPEPatronne de l'Amérique Latine
(1531)
Un
samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se
rendait de son village à Mexico pour y satisfaire sa dévotion. Comme il
passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la
ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu'à
lui.
Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en
fait l'ascension et dans une lumière resplendissante bordée d'un iris
aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle,
souriante et radieuse de bonté:
"Juan, Mon fils bien-aimé, dit l'Apparition, où vas-tu?"
— Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l'honneur de la Vierge.
—
Ta dévotion m'est agréable, reprit l'Inconnue; Je suis cette Vierge,
Mère de Dieu. Je désire que l'on me bâtisse ici un temple magnifique
d'où je répandrai mes faveurs et ferai voir ma compassion envers tous
ceux qui m'invoqueront avec confiance. Va trouver l'évêque de Mexico
pour l'instruire de ma volonté.»

Juan Diego se hâte de
transmettre le message, mais le prélat le prend pour un illuminé et le
congédie. Diego retourne au Tepeyac, y retrouve la Vierge qui le renvoie
une seconde fois auprès de l'évêque. Cette fois, on lui ménage meilleur
accueil, mais l'ecclésiastique exige quelque témoignage certain de la
volonté du ciel.
Le dix décembre, Juan Diego revoit la Vierge qui
promet le signe demandé pour le lendemain, mais Diego passe toute cette
journée là auprès de son oncle gravement malade. Le douze décembre,
pressé de trouver un prêtre à Mexico pour administrer les derniers
sacrements au moribond, Diego passe rapidement devant la colline, mais
au détour de la route, il se trouve subitement en présence de
l'Apparition. «Ton oncle est guéri, dit la Très Sainte Vierge, va au
haut de la colline cueillir des roses que tu donneras à l'évêque de
Mexico.»
Ce n'était point la saison des fleurs et jamais la roche
nue du Tepeyac n'avait produit de roses. L'humble paysan obéit
néanmoins sans hésiter et trouva un merveilleux parterre de roses
fraîches au sommet du monticule.

Il en cueillit une brassée, et
les tenant cachées sous son manteau, il s'achemina vers l'évêché.
Lorsque Juan Diego fut introduit devant le prélat, deux miracles au lieu
d'un frappèrent les yeux de l'évêque stupéfait: la gerbe de roses
vermeilles et l'image de l'Apparition peinte à l'insu de Diego sur
l'envers de son paletot.
Aussitôt que leurs yeux rencontrèrent
l'image bénie de la Sainte Vierge, tous les témoins du prodige tombèrent
à genoux, muets de joie, sans pouvoir faire autre chose que d'admirer
la beauté surhumaine de leur Mère du ciel. Se relevant, l'évêque enlève
le manteau des épaules du pieux Mexicain et l'expose dans sa chapelle en
attendant d'élever un sanctuaire qui puisse renfermer cette relique
sacrée. Tous les habitants la ville se rassemblèrent à l'évêché pour
honorer l'image miraculeuse que Marie elle-même venait de léguer si
gracieusement à ses enfants de la terre.

Le jour suivant, treize
décembre, l'évêque de Mexico se rendit sur la colline de l'Apparition
suivi d'un grand concours de peuple. Il voulait voir l'endroit exact où
la Très Sainte Vierge s'était montrée à son fils privilégié, Juan Diego.
Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision.
Marie
vint le tirer d'embarras par un nouveau miracle: une source jaillit
soudainement, désignant le lieu précis de l'Apparition. Depuis, cette
source n'a cessé de couler et d'opérer des guérisons miraculeuses.
La
Reine du Ciel se montra une cinquième fois à son humble serviteur et
lui révéla le titre sous lequel elle désirait être invoquée. «On
m'appellera, dit-elle: Notre-Dame de Guadalupe». Ce mot venu d'Espagne,
mais d'origine arabe, signifie: Fleuve de Lumière.
Conformément à
la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la
colline du Tepeyac où l'on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans
le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d'innombrables et
éclatants miracles témoignèrent de l'inépuisable bonté de Notre-Dame de
Guadalupe.
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SAINT VALERY
était un enfant du peuple; il naquit en Auvergne, sur la fin du vie
siècle. Son père l'appliqua tout jeune à la garde des troupeaux, et
c'est en s'acquittant de cet emploi qu'il apprit à lire par lui-même. Sa
première lecture fut le Psautier. Il aimait à méditer de longues heures
en gardant ses troupeaux, et il était ravi toutes les fois qu'il
entendait les chants sacrés dans les églises.
Jamais on ne le vit
entendre sans protestation des paroles inconvenantes, que sa
délicatesse de conscience ne pouvait souffrir. Un jour, plein du désir
de sa perfection, il s'enfuit, sans la permission de son père, dans un
couvent où un de ses oncles était religieux.
Son père irrité vint
le chercher ; mais ni les caresses, ni les menaces paternelles, ni
l'intervention des moines, ne purent le faire sor¬tir. L'enfant, ayant
pour lui la parole évangélique : « Celui qui aime son père et sa mère
plus que moi n'est pas digne de moi, » demeura victorieux, et peu de
temps après, son père lui-même, assistant à sa prise d'habit, versait
des larmes de joie.
Valéry,
après avoir édifié longtemps le monastère par sa sainteté, se sentit
inspiré d'aller se mettre, à Luxeuil, sous la direction du célèbre saint
Columban. Le saint lui donna une partie du jardin à cultiver; Valéry
y mit tant de zèle et d'application, qu'en très peu de jours tous les
insectes qui le dévastaient disparurent, ce que le maître attribua à
l'obéissance de son disciple bien plus qu'à son travail.
Un jour, Valéry
se sentit enflammé du désir de la conquête des âmes ; il obtint du roi
Clotaire II la solitude de Leuconay, à l'embouchure de la Somme, et y
bâtit un monastère où sa vertu attira bientôt une multitude de
disciples.
Parmi les miracles nombreux par lesquels la ciel
confirma la réputation de vertu du saint moine, on raconte la
résurrection d'un supplicié qu'il avait rencontré sur son chemin, au
moment où ce malheureux venait d'expirer.
Comme le justicier qui l'avait pendu, irrité de le voir en vie, voulait le pendre de nouveau, Valéry lui adressa de si terribles menaces, qu'il laissa libre celui pour lequel le ciel se déclarait.
On ne saurait dire le nombre de possédés que le saint homme délivra. A la seule vue de Valéry, les démons s'écriaient : « Hélas ! Voilà notre ennemi qui vient nous tourmenter! »
Un
jour, saisi d'indignation à la vue d'un arbre auquel les païens de la
contrée rendaient un culte insensé, il dit à l'enfant qui l'accompagnait
: « Va, et au nom de DIEU arrache cet arbre maudit ! » L'enfant obéit,
l'arbre tombe avec fracas, et les païens ne tardent pas à se convertir.
Valéry mourut en 622.
Pratique. Imitez
les industries des saints, profitant de tout pour leur sanctification.
Estimez surtout l'obéissance, qui enfante des merveilles.