"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales).
chantée
Némésion était un fervent chrétien d'Alexandrie. Il fut
arrêté vers l'an 250, comme coupable de vol; mais il lui fut facile de
prouver son innocence. Ses ennemis l'accusèrent alors d'être chrétien ;
il confessa généreusement sa foi et fut battu bien plus cruellement que
les voleurs ; brûlé enfin avec quelques criminels, il se réjouit de
trouver en ce supplice le moyen d'imiter son divin Maître.
Le Bienheureux Urbain V
Pape
1362 à 1370 (+ 1370)
Pape
1362 à 1370 (+ 1370)
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimorard, naquit en 1310, au château de Grisac, près de Mende, sur un sommet des Cévennes.
Il gravit rapidement les degrés successifs de l'échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s'offrit alors à lui comme l'idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.
Il alla frapper à la porte de l'abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l'ombre paisible du cloître, il s'éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la Sainte Vierge.
La profession religieuse n'avait fait que développer son ardeur pour la science; les supérieurs crurent bientôt l'humble moine capable d'enseigner, et en effet, il illustra successivement les chaires qui lui furent confiées, à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse.
Quelques années plus tard, après avoir été peu de temps abbé de Saint-Germain d'Auxerre, nous le trouvons en Italie, en qualité de légat du pape Clément VI, au milieu des difficultés inextricables qu'avait enfantées le grand schisme d'Occident.
C'était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d' Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l'avaient illustré par la sainteté de leur vie.
C'est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du pape sur les fidèles, sur les évêques et sur les États romains.
Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d'Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la foi catholique. Le retour de la papauté à Rome fut un triomphe, et les poètes la saluèrent comme l'augure d'un nouvel âge d'or.
Pendant que s'accomplissaient ces grandes œuvres, Urbain vivait en saint, jeûnait comme un moine, et rapportait toute gloire à DIEU. Sa mort, qui arriva en décembre 1370, fut pleine d'édification.
Il demanda qu'on ouvrît les portes de son palais et qu'on permît au peuple de circuler autour de son lit : «II faut, dit-il, que le peuple puisse voir comment les papes meurent. »
Pratique: Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à DIEU et à sa grâce.
Il gravit rapidement les degrés successifs de l'échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s'offrit alors à lui comme l'idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.
Il alla frapper à la porte de l'abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l'ombre paisible du cloître, il s'éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la Sainte Vierge.
La profession religieuse n'avait fait que développer son ardeur pour la science; les supérieurs crurent bientôt l'humble moine capable d'enseigner, et en effet, il illustra successivement les chaires qui lui furent confiées, à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse.
Quelques années plus tard, après avoir été peu de temps abbé de Saint-Germain d'Auxerre, nous le trouvons en Italie, en qualité de légat du pape Clément VI, au milieu des difficultés inextricables qu'avait enfantées le grand schisme d'Occident.
C'était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d' Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l'avaient illustré par la sainteté de leur vie.
C'est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du pape sur les fidèles, sur les évêques et sur les États romains.
Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d'Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la foi catholique. Le retour de la papauté à Rome fut un triomphe, et les poètes la saluèrent comme l'augure d'un nouvel âge d'or.
Pendant que s'accomplissaient ces grandes œuvres, Urbain vivait en saint, jeûnait comme un moine, et rapportait toute gloire à DIEU. Sa mort, qui arriva en décembre 1370, fut pleine d'édification.
Il demanda qu'on ouvrît les portes de son palais et qu'on permît au peuple de circuler autour de son lit : «II faut, dit-il, que le peuple puisse voir comment les papes meurent. »
Pratique: Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à DIEU et à sa grâce.
INTROIBO : O Radix Iesse
HODIEMECUM : " O Radix Jesse ".Bienheureux Urbain V, pape. 1370
MAGNIFICAT : Saint Urbain V, Pape
L'Evangile du Jour sur PerIpsumson Commentaire par le Bienheureux Guerric d'Igny
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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