mardi 17 décembre 2013

17 DECEMBRE - SAINT LAZARE DE BETHANIE, Premier Evêque de Marseille / SAINTE OLYMPIADE ou OLYMPIE, Veuve / SAINT JUDICAEL, Roi en Bretagne puis moine.

O SAPIENTIAE - Debut des Grandes Antiennes 

LA SAINTE TRINITE

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Sainte Olympiade ou Olympie
 la gloire des veuves de l'Église d'Orient, naquit à Constantinople de parents très illustres, dont la mort prématurée la laissa de bonne heure à la tête d'une fortune considérable.

Elevée au milieu des plus saints exemples, elle était, à dix-huit ans, le modèle des vertus chrétiennes. C'est à cette époque qu'elle fut mariée à Nébridius, jeune homme digne d'une telle épouse. Ils se promirent l'un à l'autre une continence parfaite ; mais après vingt mois seulement de cette union angélique, Nébridius laissait Olympiade seule sur la terre et allait recevoir au ciel la récompense de ses vertus.

A l'empereur, qui voulait l'engager dans un nouveau mariage : « Si DIEU, dit-elle, m'eût destinée à vivre dans le mariage, il ne m'aurait pas enlevé mon premier époux. L'évènement qui a brisé mes liens me montre la voie que la Providence m'a tracée, celle de la virginité chrétienne. »

Depuis la mort de son époux, Olympiade avait rendu sa vie plus austère. Ses jeûnes devinrent rigoureux et continuels; elle se fit une loi de ne jamais manger de viande. Elle s'interdit également le bain, qui était dans les mœurs du pays; elle affranchit tous ses esclaves, qui voulurent continuer néanmoins à la servir ; elle administrait sa fortune en qualité d'économe des pauvres; les villes les plus lointaines, les îles, les déserts, les églises pauvres, ressentaient tour à tour les effets de sa libéralité.

Olympiade méritait assurément d'être mise au nombre des diaconesses de l'Église de Constantinople. Consacrées par l'évêque, qui leur imposait les mains en récitant sur elle des prières, les diaconesses étaient appelées à aider les prêtres dans l'administration des sacrements et les œuvres de charité. Elles étaient chargées d'instruire les catéchumènes de leur sexe et de préparer le linge qui servait à l'autel. En prenant le voile, elles faisaient vœu de chasteté perpétuelle. Il y avait déjà seize ans qu'Olympiade remplissait ces fonctions, quand saint Jean Chrysostome fut élevé sur le siège de Constantinople.

La sainte veuve n'avait pas manqué d'épreuves jusqu'à ce moment; des maladies cruelles, de noires calomnies, lui avaient fait verser, des larmes continuelles. Sous le nouveau patriarche elle allait faire un pas de plus dans le sacrifice et dans la sainteté. Saint Jean Chrysostome sut utiliser pour le bien les qualités et la fortune de l'illustre diaconesse.

C'est par elle qu'il éleva un hôpital pour les malades et un hospice pour les vieillards et les orphelins. Quand le patriarche partit pour l'exil où il devait mourir, Olympiade reçut une de ses dernières bénédictions. Elle fut entretenue dans ses œuvres par les lettres du pontife. Ses dernières années furent abreuvées de grandes amertumes ; elle acheva en exil, à Nicomédie, l'an 410, une vie toute de charité, de patience, de courage et de prière.

Pratique. Suivez la voie de la Providence, et faites-y le plus de bien que vous pourrez. 


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Saint Judicaël 
(ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel) 
Roi en Bretagne puis moine 
(v. 650)

Il régna sur la Bretagne à partir de 632. En 636, saint Eloi lui fit rencontrer à Clichy, près de Paris, le roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons et Francs. 


Deux ans plus tard, il laissa son trône et se retira dans une abbaye.

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                                SAINT LAZARE DE BETHANIE  

Premier Evêque de Marseille
(Frère de Marie Madeleine de Béthanie)






16 DECEMBRE - SAINT EUSEBE / LA BXSE MARIE DES ANGES / LES SAINT MARTYRS D'AFRIQUE / SAINTE ADELAIDE

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)

SAINT EUSEBE, né en Sardaigne, de nobles parents, au commencement du IVe siècle, fut élevé dans la pratique de la vertu et dans l'étude des sciences ecclésiastiques. Devenu évêque de Verceil, il s'attacha à former un clergé vertueux en lui faisant joindre à la vie séculière la vie monastique. Cette institution produisit de si consolants résultats, que de nombreux évoques s'empressèrent de l'imiter. Exilé par un empereur favorable aux ariens, il mourut en Thébaïde, des suites de mauvais traitements, et l'Église le qualifia de martyr (370).
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LA BIENHEUREUSE MARIE DES ANGES
Carmélite

La Bienheureuse MARIE DES ANGES, née à Turin, en 1661, et cousine de saint Louis de Gonzague, fut, par son enfance si pure et si vertueuse, la digne émule de l'héroïque patron de la jeunesse.

A quatre ans, elle gémissait de ne pouvoir communier; à six ans, elle voulait s'enfuir en la solitude pour vivre dans la pénitence jusqu'à sa mort. Elle tomba gravement malade de chagrin, à la suite des obstacles qui s'opposèrent à ses desseins, et guérit soudain après avoir reçu la douce apparition de Marie tenant Jésus dans ses bras.

Après sa première communion, vers l'âge de onze ans et demi, son confesseur l'autorisa à communier trois fois par semaine. Elle vécut quelque temps dans le monde comme une vraie carmélite, et entra à quinze ans au Carmel de Turin, où rien ne l'étonna dans la vie austère qu'on y mène.

DIEU la purifia par de longues maladies, par des peines de conscience, par la permission qu'il donna au démon de la tenter d'une manière effrayante, quelquefois même visiblement.

Elle sortit de l'épreuve comme l'or de la fournaise, et DIEU la gratifia dès lors des faveurs les plus extraordinaires, don d'oraison, don de prophétie, don de pénétrer les cœurs, don d'extase, don de miracles.

Elle était apôtre dans le cloître et pensait à tous les besoins divers des âmes rachetées par le sang du SAUVEUR. Sa charité était sans bornes. On raconte qu'ayant fait demander sans succès à son souverain la grâce d'un soldat condamné à mort pour crime de désertion, elle se jeta aux pieds d'une image de JESUS agonisant et s'écria : « Ô mon doux Sauveur, si je m'étais adressé à vous, vous n'auriez pas manqué d'exaucer ma prière ! »

A peine achevait-elle ces mots qu'on vint lui annoncer que sa prière avait enfin été écoutée et que le condamné serait rendu à la liberté. Elle s'employait très efficacement pour la délivrance des âmes du purgatoire, et les âmes qu'elle avait délivrées venaient visiblement la remercier, avant de s'envoler au ciel.

Après avoir exercé longtemps les plus hautes charges du couvent, elle mourut le 16 décembre 1717, en entendant la voix de son Époux céleste qui l'invitait à le suivre.

Pratique: Priez beaucoup pour les âmes du purgatoire ; elles seront reconnaissantes.

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LES SAINTS MARTYRS D'AFRIQUE

Par "Afrique", l'on entend seulement le nord-ouest du continent, soit l'Africa Latina. Le nord-est est classé sous les dénominations Egypte ou Ethiopie. Les groupes suivants de martyrs anonymes sont mentionnés dans la Martyrologe Romain d'avant 1970.

6 Janvier :
v. 210 : Un groupe de chrétiens, hommes et femmes, périrent au bûcher sous Septime Sévère.

11 février :
v. 303 : Ces martyrs, dits " les gardiens de la Sainte Ecriture", préfèrent mourir, plutôt que de livrer les Ecritures au feu. Ils souffrirent sous Dioclétien. Saint Augustin fit spécialement mention de ceux de la Numidie.

5 avril :
+ 459 : Un grand groupe, livré au martyre à Pâques durant l'eucharistie, par l'arien Genséric, roi des Vandales. Au moment où le lecteur entonna l'alléluia, une flèche lui perça la gorge.

9 avril :
Les martyrs massylitains, de Masyla, près de Fez au Maroc, tombèrent sous les premières persécutions. Saints Augustin et Prudence ont fait leurs éloges.

16 octobre :
Deux cent vingt chrétiens ont été mis à mort en ce jour.

30 octobre :
Cent à deux cents chrétiens, victimes des anciennes persécutions.

16 décembre :
+ 482 : Un grand nombre de femmes, abattues sous Huneric, le roi arien des Vandales.


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SAINTE ADELAIDE

Impératrice du Saint Empire
(+ 999)
Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie.

A la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III. Ce fut pour elle, des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles.

Elle montra toutes les qualités d'un chef d'Etat dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres.

Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Eglise et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien. Elle meurt à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux monastères qu'elle avait fondés.


“O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous”

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