mercredi 4 décembre 2013

4 DECEMBRE - SAINT JEAN DAMASCENE, Docteur de l'Eglise / SAINTE BARBE (ou BARBARA) Vierge et Martyre


"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales

Saint Jean Damascène, ainsi nommé parce qu'il naquit à Damas, en Syrie, est le dernier des Pères grecs et le plus remarquable écrivain du huitième siècle.
Son père, quoique zélé chrétien, fut choisi comme ministre du calife des Sarrasins, et employa sa haute situation à protéger la religion de Jésus-Christ. Il donna comme précepteur à son fils un moine italien devenu captif, et auquel il rendit la liberté. Ce moine se trouvait être un saint et un savant religieux; à son école, Jean développa d'une manière merveilleuse son génie et sa vertu.
A la mort de son père, il fut choisi par le calife comme ministre et comme gouverneur de Damas. Dans ces hautes fonctions, il fut, par la suite d'une vile imposture et d'une basse jalousie, accusé de trahison. Le calife, trop promptement crédule, lui fit couper la main droite. Jean, ayant obtenu que cette main lui fût remise, se retira dans son oratoire, et là il demanda à la Sainte Vierge de rétablir le membre coupé, promettant d'employer toute sa vie à glorifier Jésus et Sa Mère par ses écrits. Pendant son sommeil, la Sainte Vierge lui apparut et lui dit qu'il était exaucé; il s'éveilla, vit sa main droite jointe miraculeusement au bras presque sans trace de séparation. Le calife, reconnaissant, à ce miracle, l'innocence de son ministre, lui rendit sa place; mais bientôt Jean, après avoir distribué ses biens aux pauvres, se retira au monastère de Saint-Sabas, où il brilla par son héroïque obéissance.
Ordonné prêtre, il accomplit sa promesse à la Sainte Vierge en consacrant désormais le reste de ses jours à la défense de sa religion et à la glorification de Marie. Il fut, en particulier, un vigoureux apologiste du culte des saintes Images, si violemment attaqué, de son temps, par les Iconoclastes.
Ses savants ouvrages, spécialement ses écrits dogmatiques, lui ont mérité le titre de docteur de l'Église. Il a été, par sa méthode, le précurseur de la méthode théologique qu'on a appelée Scholastique. Ses nombreux et savants ouvrages lui laissaient encore du temps pour de pieux écrits.
Sa dévotion envers la Très Sainte Vierge était remarquable; il L'appelait des noms les plus doux. A Damas, Son image avait occupé une place d'honneur dans le palais du grand vizir, et nous avons vu par quel miracle il en fut récompensé. Les discours qu'il a composés sur les mystères de Sa vie, et en particulier sur Sa glorieuse Assomption, font assez voir comment il était inspiré par Sa divine Mère. Ses immenses travaux ne diminuèrent point sa vie, car il mourut à l'âge de cent quatre ans
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SAINTE BARBE (ou BARBARA)
Vierge et Martyre
SAINTE BARBE –parfois Barbara- est une sainte très populaire et qui mérite d'être plus connue. Elle naquit aux environs de Nicomédie et fut martyre vers l'an 255. Son père, homme puissant et brutal, très ennemi des chrétiens, avait mis tout son farouche orgueil en cette fille et la gardait avec un soin jaloux. 

Prédestinée de DIEU, l'enfant eut, malgré la surveillance paternelle, la joie d'être instruite dans la religion chrétienne et consacra sa virginité à JÉSUS-CHRIST. Dioscore (c'était le nom de son père) ne s'aperçut des sentiments de la jeune fille qu'au moment où elle refusa obstinément le riche mariage dont on lui offrait là perspective. 


Le barbare, saisi de fureur, se précipita sur elle pour la transpercer; mais Barbes'enfuit en pénétrant, par miracle, à travers un rocher. Peu après, la courageuse vierge, découverte dans la retraite où elle s'était cachée, fut amenée à Dioscore, qui la conduisit lui-même à Marcien, préteur de la ville, en le priant d'user contre elle de toute la rigueur des lois. 


Marcien prit d'abord en pitié cette délicate enfant et l'interrogea doucement, mais il en reçut des réponses qui lui donnèrent peu d'espoir sur le succès de sa procédure. Barbe fut frappée d'abord à coups de nerfs, et bientôt son corps si tendre ne présenta qu'une plaie sanglante. JÉSUS la visita la nuit suivante dans son noir cachot, guérit ses plaies et lui promit son assistance pour de nouveaux combats. 


Le lendemain, sa fermeté la fit condamner à être déchirée par des peignes de fer et brûlée avec des torches ardentes. La douce victime endura tout, le sourire sur les lèvres, toute ravie en son SAUVEUR. Tout à coup, du sein de la foule, une femme nommée Julienne s'écria, à la vue de tant de constance : «Moi aussi, je suis chrétienne ! » et elle reçut sans tarder le sanglant baptême du martyre. 


La foule des païens commençait à s'émouvoir d'un si étonnant spectacle. Le juge résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la vierge. Il la fit dépouiller complètement pour lui faire traverser avec ignominie les rues de la ville, pendant que les bourreaux la fouetteraient cruellement. 


Barbe leva les yeux vers le SEIGNEUR et le supplia de protéger son corps contre la profanation des regards impudiques. Aussitôt un globe de feu descendit du ciel et l'enveloppa d'un vêtement de lumière, qui la rendit invisible à tous les regards. Le juge, saisi de terreur, se hâta de lui faire trancher la tête. 


Mais Dioscore était là, endurci de plus en plus et au paroxysme de la rage : « C'est à moi de la frapper ! » s'écrie-t-il ; et saisissant son épée, il tranche la tête de l'innocente victime agenouillée devant lui. Sainte Barbe est la patronne de tous les corps de métiers qui ont à redouter la foudre ou le feu ; on l'invoque aussi contre la mort subite et sans sacrements. 


Pratique: 
Cherchez à plaire avant tout à DIEU, et aux créatures uniquement pour DIEU.

“O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous”

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