mardi 14 juin 2016

15 Juin : SAINT GUY -ou VIT-, SAINT MODESTE et SAINTE CRESCENCE, Martyrs / SAINTE GERMAINE COUSIN, vierge, bergère

    "Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 
    qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
  (Saint François de Sales.)" 

SAINT GUY, appelé aussi Vit ou Vite, était d'une illustre famille de Sicile, au sein de laquelle le christianisme n'était pas encore parvenu.

Son gouverneur, Modeste, sa nourrice, Crescence, étaient chrétiens et le baptisèrent à l'insu de ses parents.

Tout jeune encore, il accomplissait près des infidèles des œuvres merveilleuses, rendait la vue aux aveugles,  guérissait les malades, et gagnait de nombreuses âmes à JÉSUS-CHRIST.

Au temps de la persécution de Diocésaine,
 Guy fut dénoncé; ni les larmes de son père ni les menaces du juge ne purent ébranler sa constance : « Si je désobéis à mon empereur et à mon père, dit-il, c'est pour obéir à DIEU, le premier maître et le premier père; je souffrirai tout plutôt que d'adorer les démons. »

Les fouets étaient déjà levés pour frapper son corps ; mais les bras des bourreaux sont tout à coup paralysés, et le jeune martyr les guérit au nom de JÉSUS-CHRIST. Le juge, frappé de ce prodige, rendit 
Guy à son père, qui prit tous les moyens les plus capables de l'amollir et de le corrompre ; mais le saint enfant avait toujours les yeux baignés de larmes et le regard levé au ciel.

Un jour, son père le surprit dans sa chambre au moment où elle était remplie d'une lumière céleste et embaumée d'un délicieux parfum ; mais, par un juste châtiment, il devint aussitôt aveugle et dut s'humilier devant son fils pour être guéri.  Les yeux seuls furent ouverts, le cœur demeura endurci.

Crescence et Modeste, guidés par un ange, tirèrent
 Guy des mains de ses persécuteurs et s'enfuirent avec lui en Italie ; mais ils n'y trouvèrent pas la tranquillité qu'ils y cherchaient, car Guy fut bientôt reconnu comme chrétien aux nombreux miracles qu'il opérait.

Dioclétien le fit venir à Rome pour guérir son fils, possédé du démon. L'enfant approcha du possédé, lui mit la main sur la tête et commanda au démon de sortir, au nom de JÉSUS-CHRIST, et le démon s'enfuit avec un bruit horrible.

La récompense du jeune martyr fut de voir renouveler ses supplices ; 
Guy,  Modeste et Crescence sont jetés en prison et traités avec la dernière rigueur ; mais ils sont consolés par la visite des Anges et de JÉSUS-CHRIST lui-même.

Jetés dans un four où l'on avait mis de la poix enflammée, ils n'en ressentent aucun mal ; un lion est lancé sur eux dans l'amphithéâtre, il vient leur lécher les pieds ; on les attache au chevalet pour leur rompre les membres, la foudre éclate dans un ciel serein et renverse les temples des idoles.

Enfin les martyrs, par leurs prières, obtiennent de DIEU la fin de leurs combats ; ils meurent bientôt de leurs blessures, et leur âme, empourprée par le martyre, s'envole au ciel, le 15 juin 303.

Pratique.  
Soyez fidèle à DIEU ; il ne vous abandonnera pas, et vous ressentirez d'une manière frappante les effets de sa protection.

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Sainte Germaine Cousin 



Sainte Germaine Cousin 


Vierge, Bergère 

(1579-1601)

Germaine Cousin naquit à Pribrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce. Fille d'un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l'objet de la haine et du mépris d'une belle-mère acariâtre et sans coeur; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu'à la mort. Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.


Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel; le chapelet était son seul livre; la Sainte Vierge était sa Mère, les Anges ses amis, l'Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l'église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre.  Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l'amour de Dieu; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre.

A sa mort, les Anges et les Vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l'église de sa paroisse. Elle est devenue une des grandes Thaumaturges et une des Saintes les plus populaires de la France.
 "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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