"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Julienne, de l'illustre famille de Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, dans un temps où ses parents avancés en âge, ne comptaient plus avoir d'enfant.
Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que Saint Alexis Falconiéri, de l'ordre des Servîtes, quand il venait voir sa famille, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un ange que DIEU vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait : « Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrai pas te trouver un mari. — Ne craignez rien, ma mère, répondait finement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira. »
Mais, le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à DIEU sa virginité. Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servîtes, où elle fit sous la conduite de Saint Philippe Bénizi, les plus grands progrès dans la vertu ; à trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.
Dès les commencements de sa vie religieuse, sa vie était très austère. Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du purgatoire, et accompagnait ses prières de rudes pénitences et de cruelles flagellations.
Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la sainte Eucharistie. Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la croix.
Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la passion du Sauveur. Après sa mort, ses religieuses furent saisies d'émotion en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.
Son divin époux ne lui ménagea ni les tentations ni les peines intérieures : "SEIGNEUR, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je vous offense! "
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort. Atteinte d'une grave maladie d'estomac, épuisée par des vomissements continuels, elle gémit de ne pouvoir communier ; elle supplie qu'au moins on lui montre la sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce bonheur, son audace d'amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'hostie sur sa poitrine.
Mais à peine son vœu fut-il exaucé, que l'hostie disparait et que Julienne, transportée d'amour, rend le dernier soupir en disant : « Mon doux JÉSUS ! C'était le 19 juillet 1341!
Pratique. Souvenez-vous qu'une des meilleures dispositions pour bien communier, c'est le désir.
Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que Saint Alexis Falconiéri, de l'ordre des Servîtes, quand il venait voir sa famille, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un ange que DIEU vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait : « Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrai pas te trouver un mari. — Ne craignez rien, ma mère, répondait finement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira. »
Mais, le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à DIEU sa virginité. Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servîtes, où elle fit sous la conduite de Saint Philippe Bénizi, les plus grands progrès dans la vertu ; à trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.
Dès les commencements de sa vie religieuse, sa vie était très austère. Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du purgatoire, et accompagnait ses prières de rudes pénitences et de cruelles flagellations.
Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la sainte Eucharistie. Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la croix.
Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la passion du Sauveur. Après sa mort, ses religieuses furent saisies d'émotion en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.
Son divin époux ne lui ménagea ni les tentations ni les peines intérieures : "SEIGNEUR, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je vous offense! "
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort. Atteinte d'une grave maladie d'estomac, épuisée par des vomissements continuels, elle gémit de ne pouvoir communier ; elle supplie qu'au moins on lui montre la sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce bonheur, son audace d'amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'hostie sur sa poitrine.
Mais à peine son vœu fut-il exaucé, que l'hostie disparait et que Julienne, transportée d'amour, rend le dernier soupir en disant : « Mon doux JÉSUS ! C'était le 19 juillet 1341!
Pratique. Souvenez-vous qu'une des meilleures dispositions pour bien communier, c'est le désir.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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