"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
SAINT JEAN-FRANCOIS RÉGIS naquit le 31 janvier 1597, au village de Fontcouverte, dans le diocèse de Narbonne.
Il fut l'un des plus illustres missionnaires de la Compagnie de Jésus et l'émule de Saint François Xavier ; toutefois son apostolat ne s'exerça pas hors de France ; il se dévoua surtout à l'évangélisation des pauvres et des habitants de la campagne.
Il était né apôtre ; il le fut dès le collège, où il exerça une grande influence parmi ses condisciples. C'est à la suite d'une maladie mortelle, dont il guérit contre tout espoir, qu'il résolut de se donner à DIEU.
Au noviciat des Jésuites de Toulouse, où il entra à dix-neuf ans, il parut bien vite le modèle de tous, particulièrement dans les œuvres de zèle et de charité.
Celui qu'on nommait autrefois l'Ange du collège était devenu l'Ange du noviciat. Les succès de son premier ministère, à Tournon, furent magnifiques.
Le dimanche, il parcourait les villages et les bourgs d'alentour, se faisant précéder d'une clochette; il réunissait les enfants, leur enseignait le catéchisme et leur apprenait l'amour de JÉSUS-CHRIST.
L'ivrognerie, les jurements, l'impureté régnaient en maîtres en certaines paroisses : il les détruisit par l'énergie de sa parole et par la pratique des sacrements.
C'est à ce jeune apôtre de vingt-deux ans que l'Église est redevable du premier germe de ces confréries du Saint-Sacrement destinées à faire tant de bien.
Ce premier ministère n'était qu'un essai ; l'obéissance exigea de lui de nouvelles études. Huit ans plus tard il est prêtre, armé pour la lutte; une année de retraite achève sa préparation : désormais il n'a qu'un but, qu'une occupation, sauver des âmes.
Il commence par évangéliser Fontcouverte, sa paroisse natale, où l'ont appelé des affaires de famille : catéchismes, confessions, visite des pauvres; prédications, occupent ses jours; ses œuvres humilient sa famille, on rougit de le voir porter sur son dos une paillasse à un malade; mais les conversions qu'il opère sont sa réponse.
On le voit rester jusqu'au soir au confessionnal sans prendre de nourriture. « Les personnes de qualité, disait-il, ne manqueront pas de confesseur; mon partage, ce sont les brebis abandonnées. » II disait au peuple : « Venez, mes chers enfants ; vous êtes mon trésor et les délices de mon cœur. »
La carrière de Régis fut courte, mais bien remplie ; elle dura dix ans ; mais, en dix ans, que de travaux, que de sueurs, que de privations, que de courses, que de conversions, que de miracles ! Plusieurs fois il s'expose à la mort pour sauver les âmes.
Un jour, il se casse la jambe dans les montagnes; le lendemain, sans remède, elle est guérie. Régis meurt au champ d'honneur pendant la mission de la Louvesc, dans l'exercice de son zèle tout de feu, le 31 décembre 1640, à l'âge de quarante-trois ans.
Pratique. Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables
Il fut l'un des plus illustres missionnaires de la Compagnie de Jésus et l'émule de Saint François Xavier ; toutefois son apostolat ne s'exerça pas hors de France ; il se dévoua surtout à l'évangélisation des pauvres et des habitants de la campagne.
Il était né apôtre ; il le fut dès le collège, où il exerça une grande influence parmi ses condisciples. C'est à la suite d'une maladie mortelle, dont il guérit contre tout espoir, qu'il résolut de se donner à DIEU.
Au noviciat des Jésuites de Toulouse, où il entra à dix-neuf ans, il parut bien vite le modèle de tous, particulièrement dans les œuvres de zèle et de charité.
Celui qu'on nommait autrefois l'Ange du collège était devenu l'Ange du noviciat. Les succès de son premier ministère, à Tournon, furent magnifiques.
Le dimanche, il parcourait les villages et les bourgs d'alentour, se faisant précéder d'une clochette; il réunissait les enfants, leur enseignait le catéchisme et leur apprenait l'amour de JÉSUS-CHRIST.
L'ivrognerie, les jurements, l'impureté régnaient en maîtres en certaines paroisses : il les détruisit par l'énergie de sa parole et par la pratique des sacrements.
C'est à ce jeune apôtre de vingt-deux ans que l'Église est redevable du premier germe de ces confréries du Saint-Sacrement destinées à faire tant de bien.
Ce premier ministère n'était qu'un essai ; l'obéissance exigea de lui de nouvelles études. Huit ans plus tard il est prêtre, armé pour la lutte; une année de retraite achève sa préparation : désormais il n'a qu'un but, qu'une occupation, sauver des âmes.
Il commence par évangéliser Fontcouverte, sa paroisse natale, où l'ont appelé des affaires de famille : catéchismes, confessions, visite des pauvres; prédications, occupent ses jours; ses œuvres humilient sa famille, on rougit de le voir porter sur son dos une paillasse à un malade; mais les conversions qu'il opère sont sa réponse.
On le voit rester jusqu'au soir au confessionnal sans prendre de nourriture. « Les personnes de qualité, disait-il, ne manqueront pas de confesseur; mon partage, ce sont les brebis abandonnées. » II disait au peuple : « Venez, mes chers enfants ; vous êtes mon trésor et les délices de mon cœur. »
La carrière de Régis fut courte, mais bien remplie ; elle dura dix ans ; mais, en dix ans, que de travaux, que de sueurs, que de privations, que de courses, que de conversions, que de miracles ! Plusieurs fois il s'expose à la mort pour sauver les âmes.
Un jour, il se casse la jambe dans les montagnes; le lendemain, sans remède, elle est guérie. Régis meurt au champ d'honneur pendant la mission de la Louvesc, dans l'exercice de son zèle tout de feu, le 31 décembre 1640, à l'âge de quarante-trois ans.
Pratique. Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables
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Bienheureux Guy Vagnotelli de Cortone
BIENHEUREUX GUY VAGNOTELLI DE CORTON
Prêtre, Frère mineur
(1190-1250)
Quand saint François évangélisait Cortone en 1211, il y avait parmi ses auditeurs un jeune homme de 21 ans dont l'âme était semblable à la terre dont parle l'évangile qui rend au centuple le grain qui lui est confié; il se nommait Guy Vagnotelli. Par une continuelle et austère pénitence, il avait gardé toute la pureté de son âme régénérée au baptême et il n'avait soif que d'une sainteté plus grande; aussi la parole de l'homme de Dieu pénétra-t-elle en lui, comme le rayon de soleil dans un pur cristal. Dès sa première prédication, il alla se jeter aux pieds du saint et le pria d'accepter l'hospitalité de sa famille, puis lui demanda l'habit de son Ordre.
(1190-1250)
François l'ayant pénétré jusqu'au fond de l'âme, le releva et le tenant serré sur son cœur s'écria: «Ce jeune homme sera des nôtres, et il se sanctifiera dans cette ville.» La réalisation de la prophétie commença dès l'instant; Guy de Cortone, avec la permission de saint François, se retira pendant quelque temps dans une grotte voisine de la ville où il s'appliqua à marcher avec ardeur sur les traces de son séraphique Père; sa prière était continuelle, ses veilles prolongées, ses jeûnes et ses macérations extrêmement rigoureux.
Quand, par la volonté de ses supérieurs, il eut été élevé au sacerdoce, il fut chargé par saint François d'annoncer la parole de Dieu dans la ville d'Assise; de retour à Cortone il y exerça le ministère apostolique avec le plus grand succès, et la sainteté de sa vie, et les miracles éclatants qui accompagnaient ses prédications déterminèrent la conversion d'une multitude de pécheurs.
A l'âge de 60 ans, exténué par les labeurs de l'apostolat et les austérités de la pénitence, saint François lui apparut pour lui annoncer que l'heure de la récompense allait sonner, et au moment d'expirer il s'écria: «Voici notre père saint François, mes frères, levons-nous, allons à sa rencontre»; et, ayant prononcé ces paroles, il renversa la tête et rendit l'âme. C'était le 28 mai 1250.
La ville de Cortone fit transporter en grande pompe à l'église paroissiale les précieux restes de son illustre enfant; mais cette cité ayant été prise en 1259, par les troupes d'Arezzo, le tombeau du Bienheureux Guy disparut au milieu de la dévastation et de l'incendie; toutefois le gardien de l'église avait eu la présence d'esprit de prendre le chef du Bienheureux et de le jeter dans un puits voisin; trois ans après, alors qu'on relevait les murs de l'église, une grande lumière parut au fond de ce puits; on songea immédiatement au serviteur de Dieu, une procession solennelle se rendit sur les lieux, la tête vénérable fut retrouvée enveloppée d'un linge avec une inscription pour la faire reconnaître. La sainte relique n'en devint que plus précieuse, on la mit dans une châsse d'argent et elle fut conservée avec honneur dans l'église principale, devenue depuis l'église cathédrale. De nombreux miracles s'y sont opérés par l'intercession du Bienheureux.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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