jeudi 20 janvier 2022

21 Janvier : NOTRE DAME D'ALTAGRACE / SAINTE AGNÈS, Vierge et Martyre

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)


 
Notre-Dame de « Haute Grâce » est à 180 km de Saint Domingue.

« Haute Grâce » : Marie a reçu de nombreuses grâces, elle est « la pleine de grâce » pour être préparée à la plus haute grâce, celle d’être la Mère de Dieu.

Le sanctuaire s'appelle aussi Notre-Dame de la Nina, du nom d'une jeune adolescente à l'origine du sanctuaire.

Origine

Un colon espagnol avait l’habitude de se rendre à la ville de Ozama faire quelques courses. Cette fois là, sa fille Nina, âgée de 14 ans, lui avait demandé une image de Notre Dame de « Haute Grâce ».

Mais il revint sans l’avoir trouvé. Il fait étape dans une auberge, et confie sa peine à un vieil ami qu’il y rencontre. Un autre personnage intervient alors et sort de sa besace une toile représentant Notre Dame de « Haute Grâce », la Vierge en prière devant l’enfant Jésus, et saint Joseph derrière elle.

Plein de joie, il voulut la lui acheter, mais ce dernier la lui offrit. Le lendemain matin, le mystérieux personnage avait disparu, et la fille Nina vient à la rencontre de son père, un 21 janvier.

A l’endroit où le père et la fille se rencontrèrent, à Higuey, est aujourd’hui construit le sanctuaire.

Fête : 21 janvier

Le culte a commencé le 21 janvier 1569, anniversaire de l'évènement. (1)

Visite de saint Jean Paul II

Jean Paul II est venu dans ce sanctuaire en 1992.

« Vierge de Haute Grâce, toi qui es l’Etoile de l’évangélisation, répand en chacun l’ardeur de l’annonce de la bonne nouvelle… implore le pardon pour les injustices commises… Fait que soient toujours plus respectées la vie et la dignité de toute personne humaine, l’identité des minorités ethniques, et les droits légitimes des indigènes, les valeurs authentiques de la famille et des cultures autochtones. »

(Osservatore romano 14.10.1992, p. 5)

L’image

L’image de Notre Dame de Haute Grâce représente la scène de la naissance de Jésus dans la crèche de Bethléem.

On y met en relief la maternité de la Vierge.

Ce qui attire d’abord notre attention c’est le visage de Marie en attitude d’adoration, les mains jointes.

Sur la poitrine de Marie on remarque comme une lumière blanche, en forme de triangle, expression de la naissance virginale de Jésus.

Sa tête est couverte d’une voile bleu foncé qui tombe jusqu’aux épaules et porte un couronne de perles, symbole de sa condition de Reine, puisqu’elle est la Mère du ROI.

Derrière, se détache une grande étoile, celle-là même qui a accompagné les Mages pour leur faire connaître le Sauveur et tout autour douze étoiles, qui représentent l’Eglise, fondée sur les Douze Apôtres.

Devant la Mère, on voit l’enfant Jésus, nu, endormi sur de la paille et plus loin derrière se trouve Saint Joseph, vêtu d’une cape rouge et tenant un cierge dans la main gauche.

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(1) Extrait du livre Nuestra Señora de la Altagracia, édition pastorale, par Mgr. Ramón de la Rosa, Evêque du diocèse de l’Altagracia, République Dominicaine, 1977).

Site : Marie de Nazareth


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SAINTE AGNÈS

Vierge et Martyre


La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de là foi chrétienne ; elle nous montre une faible enfant de treize ans sacrifiant, pour l'amour de JÉSUS-CHRIST, tout ce que le monde a de plus séduisant, noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.

L'admiration pour cet héroïsme ne suffit pas; le martyre de SAINTE AGNÈS renferme de grandes leçons, qu'il faut mettre en pratique.

Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize ans, quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage ; mais Agnès lui fit cette belle réponse : « Depuis longtemps je suis fiancée à un époux céleste et invisible ; mon cœur est tout à lui, je lui serai fidèle jusqu'à la mort. En l'aimant, je suis chaste ; en l'approchant, je suis pure; en le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est LE CHRIST que servent les anges, LE CHRIST dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à lui, à lui seul, que je garde ma foi, c'est à lui que je me dévoue entièrement. »

Peu après, la noble enfant est traduite comme chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils; elle persévère dans son refus, disant : "Je n'aurai jamais d'autre époux que JÉSUS-CHRIST."

Le tyran veut la contraindre à offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.

Supplice affreux pour elle : on la renferme dans une maison de débauche. « Je ne crains rien, dit-elle, mon Époux, JÉSUS-CHRIST, saura garder mon corps et mon âme. » Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés.

Seul le fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds.  Agnès lui rend la vie, et, nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, reconnaît le DIEU du ciel et se déclare chrétien.

Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée.

Le bourreau tremble, il faut qu'Agnès l'encourage : « Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime ; détruisez ce corps qui malgré moi, a plu à des yeux mortels. »

Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au ciel le 21 janvier 304.  Les actes de son martyre mettent dans sa bouche ces belles paroles : « Je suis toute à mon Époux céleste; je l'aime plus que ma vie, et je suis prête à mourir pour Lui. »

Pratique.  Ayez un soin jaloux de conserver purs votre âme et votre corps.

"Ô Marie conçue sans péché,
 priez pour nous qui avons recours à Vous"

 

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