qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
Une jeune fille de Syracuse, nommée LUCIE, vint
l'an 301 à Catane, au tombeau de sainte Agathe, avec sa mère, qui
souffrait d'un flux de sang incurable. Après avoir prié un instant, Lucie s'endormit et vit en songe sainte Agathe qui lui dit : «Lucie, ma
sœur, pourquoi me demander ce que ta foi a pu obtenir par elle-même? Ta
mère est guérie. Quant à toi, tu seras bientôt la gloire de Syracuse
comme je suis la gloire de Catane. »
Lucie, en échange de la guérison de sa mère, lui demanda et obtint la grâce de garder la fleur de sa virginité.
De retour à Syracuse elle se défit de ses bijoux, vendit tous ses biens, et ne tarda pas à être dénoncée comme chrétienne par son propre fiancé. Le gouverneur fait venir Lucie à son tribunal et lui ordonne de sacrifier aux dieux :
-"Le sacrifice véritable et pur aux yeux du SEIGNEUR, dit-elle, c'est de visiter les veuves et les orphelins pour les secourir dans leur détresse. C'est ce que je fais depuis trois ans ; maintenant qu'il ne me reste plus rien à donner, je viens m'offrir moi-même à DIEU comme une hostie vivante.
-Tu pourrais conter cela aux chrétiens, mais devant moi c'est inutile.
-Tu agis pour plaire à ton prince ; mais moi, je ne veux plaire qu'au Christ.
-Toutes ces paroles cesseront quand tu sentiras les verges.
-Je suis la servante du SEIGNEUR, c'est son Esprit-Saint qui parle par ma bouche.
- L’Esprit Saint est donc en toi?
-Oui; l'apôtre a dit : Les cœurs purs sont les temples de l'Esprit-Saint.
-Je te ferai conduire aux mauvais lieux, pour que l'Esprit-Saint abandonne ton corps souillé.
-La pureté est dans le cœur ; tes outrages doubleront la couronne de ma virginité. "
La menace est exécutée ; les bourreaux la saisissent pour l'entraîner aux lieux infâmes, mais Lucie demeure immobile. Ils unissent leurs efforts, ils s'épuisent, la sueur coule de leur front; Lucie, par un miracle étonnant, reste inébranlable comme un rocher. On la tire avec des cordes attachées à ses pieds et à ses mains, sans plus de succès. On attelle plusieurs paires de bœufs pour l'ébranler ; mais toute la vigueur de ces robustes animaux ne produit aucun effet :
« Quels maléfices emploies-tu donc? dit à Lucie le préfet exaspéré.
-Je ne recours point aux maléfices, dit la sainte martyre, mais la puissance de DIEU est avec moi.
-Comment peux-tu, femme de rien, triompher d'un millier d'hommes?
-Fais-en venir dix mille, et ils ne pourront lutter contre DIEU. »
Lucie est alors couverte d'huile, de poix et de résine, et on y met le feu ; mais la flamme respecte la vierge chrétienne.
Enfin un coup d'épée dans le sein la couche sur le sol, et elle meurt en prédisant la paix de l'Église, l'an 304.
Lucie, en échange de la guérison de sa mère, lui demanda et obtint la grâce de garder la fleur de sa virginité.
De retour à Syracuse elle se défit de ses bijoux, vendit tous ses biens, et ne tarda pas à être dénoncée comme chrétienne par son propre fiancé. Le gouverneur fait venir Lucie à son tribunal et lui ordonne de sacrifier aux dieux :
-"Le sacrifice véritable et pur aux yeux du SEIGNEUR, dit-elle, c'est de visiter les veuves et les orphelins pour les secourir dans leur détresse. C'est ce que je fais depuis trois ans ; maintenant qu'il ne me reste plus rien à donner, je viens m'offrir moi-même à DIEU comme une hostie vivante.
-Tu pourrais conter cela aux chrétiens, mais devant moi c'est inutile.
-Tu agis pour plaire à ton prince ; mais moi, je ne veux plaire qu'au Christ.
-Toutes ces paroles cesseront quand tu sentiras les verges.
-Je suis la servante du SEIGNEUR, c'est son Esprit-Saint qui parle par ma bouche.
- L’Esprit Saint est donc en toi?
-Oui; l'apôtre a dit : Les cœurs purs sont les temples de l'Esprit-Saint.
-Je te ferai conduire aux mauvais lieux, pour que l'Esprit-Saint abandonne ton corps souillé.
-La pureté est dans le cœur ; tes outrages doubleront la couronne de ma virginité. "
La menace est exécutée ; les bourreaux la saisissent pour l'entraîner aux lieux infâmes, mais Lucie demeure immobile. Ils unissent leurs efforts, ils s'épuisent, la sueur coule de leur front; Lucie, par un miracle étonnant, reste inébranlable comme un rocher. On la tire avec des cordes attachées à ses pieds et à ses mains, sans plus de succès. On attelle plusieurs paires de bœufs pour l'ébranler ; mais toute la vigueur de ces robustes animaux ne produit aucun effet :
« Quels maléfices emploies-tu donc? dit à Lucie le préfet exaspéré.
-Je ne recours point aux maléfices, dit la sainte martyre, mais la puissance de DIEU est avec moi.
-Comment peux-tu, femme de rien, triompher d'un millier d'hommes?
-Fais-en venir dix mille, et ils ne pourront lutter contre DIEU. »
Lucie est alors couverte d'huile, de poix et de résine, et on y met le feu ; mais la flamme respecte la vierge chrétienne.
Enfin un coup d'épée dans le sein la couche sur le sol, et elle meurt en prédisant la paix de l'Église, l'an 304.
Pratique : Priez DIEU dans les dangers de l'âme; vous obtiendrez la victoire.
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SAINTE ODILE
Vierge
Odile (née
vers 662 à Obernai), décédée vers 720 à Hohenbourg était la fille du
duc d’Alsace Adalric (connu aussi sous le nom tudesque d’Ethic ou
Etichon) et de Berswinde, nièce de saint Léger. Vers 700, Odile devient
abbesse du monastère de Hohenbourg (mont Sainte-Odile, Vosges) fondé
par son père. Elle fut canonisée au XIe siècle par le pape saint Léon
IX, et proclamée « patronne de l’Alsace » par le pape Pie XII en 1946.
La vie de sainte Odile, nous
est connue grâce à un texte anonyme écrit peu avant 950. Son père, le
duc d’Alsace Adalric, aurait préféré avoir un garçon, d’autant plus qu’Odile était
née aveugle. C’en était trop pour le duc, qui décida de faire mourir
cette enfant qui déshonorait sa famille. Mais Bereswinde, la femme
d’Adalric, confia Odile à une nourrice
qui l’éleva pendant douze ans, avant de l’envoyer au monastère de Balme
(aujourd’hui Baume-les-Dames, situé entre Besançon et Montbéliard).
L’enfant
n’était pas encore baptisée. Or saint Erhard, un moine irlandais et
évêque d’Ardagh (Comté de Longford), itinérant en Bavière, eut une
vision dans laquelle DIEU lui ordonnait de se rendre à Baume-les-Dames
afin de procéder à ce baptême. Ce qu’il fit quelques jours plus tard et,
au moment où l’huile sainte touchait les yeux d’Odile, celle-ci retrouva la vue.
Le miracle fit grand bruit, mais ne calmait toujours pas Adalric. Loin de se réjouir, lorsqu’ Odile revint le voir accompagnée de son frère Hugues, il se mit dans une telle fureur qu’il tua ce dernier. Plus tard, il se repentit et donna à Odile son château de Hohenbourg, qu’elle transforma en monastère. Le château étant construit sur une montagne, beaucoup de fidèles, notamment les malades, pouvaient difficilement y accéder. Odile fit construire pour eux un second établissement appelé Niedermünster, autrement dit "le monastère d’en bas". On situe la date de la mort d’Odile vers l’an 720.
Le miracle fit grand bruit, mais ne calmait toujours pas Adalric. Loin de se réjouir, lorsqu’ Odile revint le voir accompagnée de son frère Hugues, il se mit dans une telle fureur qu’il tua ce dernier. Plus tard, il se repentit et donna à Odile son château de Hohenbourg, qu’elle transforma en monastère. Le château étant construit sur une montagne, beaucoup de fidèles, notamment les malades, pouvaient difficilement y accéder. Odile fit construire pour eux un second établissement appelé Niedermünster, autrement dit "le monastère d’en bas". On situe la date de la mort d’Odile vers l’an 720.
Le site d’Hohenbourg est plus connu sous le nom de mont Sainte-Odile, qui reçoit chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Odile est
la sainte patronne de l’Alsace. Sa fête était célébrée autrefois le 13
décembre, mais on a préféré la séparer de sainte Lucie, fêtée le même
jour, d’autant que toutes deux étaient invoquées par les fidèles pour
guérir les maladies oculaires.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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